Par Danielle Avel

Les Palestiniens ont improvisé une nouvelle forme d’homicide au cours des dernières semaines : la voiture bélier, ou percuter une foule d’Israéliens avec un véhicule. Cette méthode a l’avantage de permettre aux dirigeants palestiniens de prétendre devant le gouvernement israélien qu’il s’agit simplement d’ « accidents », tout en glorifiant ces attaques comme des « opérations de martyre ».

Ces caricatures, publiées par des soi-disant « agences de presse » palestiniennes, célèbrent clairement ces meurtres comme des actes « héroïques » qu’il faut encourager.

Quatre cas de djihad par voiture bélier ont eu lieu à Jérusalem et ses environs :
• Le 22 octobre, un membre du Hamas au volant de la voiture de son père a percuté une foule qui attendait à une station du tramway de Jérusalem. Un bébé américano-israélien de trois mois, Chaya Zissel, et une Equatorienne de 22 ans convertie au judaïsme, Karen Mosquera, ont été tuées dans l’attaque. Sept autres personnes ont été blessées.
• Le 5 novembre, un Palestinien affilié au Hamas a appuyé sur l’accélérateur de son van en direction d’une foule à une station de tramway de Jérusalem, puis a attaqué des piétons avec une barre de métal, tuant un officier de police de la frontière druze israélien, Jedan Assad, et blessant 14 personnes. Un étudiant de yeshiva grièvement blessé, Shalom Ba’adani, a succombé à ses blessures le 7 novembre.
• Egalement le 5 novembre, une camionnette portant une plaque d’immatriculation palestinienne a écrasé au moins trois soldats de Tsahal près de Bethléem, les blessant tous. L’armée israélienne mène actuellement une enquête sur cet incident.
• Le 10 novembre, un Palestinien a percuté le mini-van qu’il conduisait sur un groupe de personnes à un arrêt de bus du Gush Etzion. Il a ensuite poignardé trois personnes à l’arrêt de bus, tuant une jeune femme de 26 ans, Dahila Lemkus, et blessant les deux autres.

Diverses « agences de presse » palestiniennes ont posté des caricatures célébrant les attaques sur Facebook. En voici quelques exemples :

Dans le premier dessin, un homme portant un bandeau vert faisant penser à ceux du Hamas fonce vers une étoile de David ensanglantée. En d’autres termes, un terroriste palestinien vise délibérément des Juifs avec sa voiture. En arrière-plan, le dôme de la mosquée Al-Aqsa apparaît en gris. Le texte ordonne : Ecrase-la et venge Jérusalem. Il comprend un hashtag religieux en arabe, même si #CarJihad serait plus approprié.

Le deuxième dessin montre une voiture de luxe avec la mosquée Al-Aqsa sur le parechoc et le Dôme du Rocher en guise de toit. Le texte énonce : Meurtre d’un Israélien par une opération à la voiture bélier à Jérusalem. Il se réfère précisément à l’assassinat de l’officier de police druze le 5 novembre.

Le dessin suivant montre un odomètre avec « Jérusalem » sur le kilométrage. Plus les kilomètres augmentent, plus les cartes d’Israël s’agrandissent. En d’autres termes, plus le terroriste accélère vers ses cibles humaines, plus il se rapproche de la « Palestine », qui correspond à l’ensemble de la carte d’Israël. Le curseur du compteur de vitesse est un fusil. Le texte rime en arabe. Il énonce : Ô révolutionnaire ascension de l’essence jusqu’à notre retour en Palestine. L’expression « violence révolutionnaire » figure entre parenthèses.

Le dernier dessin comporte des caricatures de Juifs au long nez qui fuient pour échapper à la mort, tandis qu’un terroriste coiffé d’un keffieh leur fonce dessus dans une voiture peinte aux couleurs du drapeau palestinien. Ce dessin est ouvertement antisémite et contient un message limpide.

Tandis que les Palestiniens utilisent leurs véhicules pour écraser des gens innocents, actes que leurs dirigeants font passer pour des « accidents », les dessins de propagande montrent leur vrai objectif : assassiner par djihad à la voiture bélier.

Par Danielle Avel – adaptation JSSNews
Danielle Avel est journaliste d’investigation et photojournaliste. Elle est joignable via son site web,Twitter @DanielleAvel et Facebook.