Bénédicte Bauret est membre de Ligue des Droits de l’Homme, ex tête de liste aux municipales 2014 à la gauche de la gauche (« Gauche citoyenne pour Mantes-la-Ville »), conseillère municipale de Mantes-la-ville, activiste BDS (Boycot, Desinvestissement, Sanctions), présidente de l’association Fratercités qui appelle au boycott des produits en provenance d’Israël.
Mme Bauret a déjà été convoquée par la police pour avoir appelé au boycott de produits israéliens l’été dernier.
Nous ne savons pas ce qu’il en est des suites de cette convocation.
Par contre, nous savons une chose : Mme Bauret est passée à l’étape supérieure dans sa haine d’Israël et nous démontre même que l’antisionisme mène bel et bien, comme toujours, à l’antisémitisme. En effet, sur Facebook, Bénédicte Bauret pointe carrément du doigt les pharmaciens Juifs !
« Voici quelques infos très importantes concernant les médicaments génériques TEVA : Il y a une caisse spéciale pour les génériques TEVA réservée aux pharmaciens juifs à qui 20% sont déduits, ces 20% allant directement à Israel. Ce système est appelé Pharmadom. http://www.actuj.com/…/822-fondation-pharmadom-les… C’est bien clair la première mission de ce Pharmadom « réagir face au boycott des laboratoires israéliens » alors faites comme moi et mettez sur votre carte vitale le petit autocollant « Teva j’en veux pas » (pour les amis du Mantois, j’en ai à votre disposition, sur demande). » Bénédicte Bauret
Cette affirmation est fausse Mme Bauret. Et la Fondation Pharmadom nous le confirme dans ce communiqué de leur président qu’elle nous a fait parvenir, dès qu’elle a eu vent de cette affaire :
La fondation Pharmadom a pour vocation d’aider les populations les plus fragilisées en modernisant les infrastructures d’accès aux soins à leur service. Notre particularité est de rechercher et de prendre en charge, des besoins émergents ou non couverts par les pouvoirs publics, jusqu’à ce que d’autres prennent le relais.
Pharmadom est née il y a 11 ans de la volonté de pharmaciens français, qui partageaient une envie d’aider mais qui au-delà du soutien financier, voulaient être acteurs et engagés dans la mise en œuvre concrète de l’aide qu’ils pouvaient apporter. Nous avons une particularité, c’est notre expertise de professionnels de soins et nous la mettons systématiquement à contribution. la fondation Pharmadom est ouverte à tous ceux qui se reconnaissent dans notre vision et dans notre mode d’action.
A sa naissance, la fondation Pharmadom a mené des projets en Israël, parce que c’est là que les besoins étaient les plus criants, surtout en comparaison avec la France qui est sans doute le pays le plus avancé au monde en matière d’accès aux soins. Aujourd’hui, nous agissons aussi en France, où il arrive qu’il y ait des besoins, notamment au sein des structures hospitalières. Précisons que nous aidons, aussi bien en France qu’en Israël toutes les populations dans le besoin, sans considération pour leur appartenance ou pour leur religion réelle ou supposée. C’est notre fierté de ne reconnaître que des hommes et des femmes dans le besoin et notre honneur de professionnels de santé.
Je veux aussi vous informer des suites que nous souhaitons donner à cette atteinte inacceptable à notre réputation, qui est sans doute illégale à plusieurs titres:
– Illégale parce qu’elle infère à tort une religion sur une fondation dans le but de ternir sa réputation: la fondation Pharmadom ne réunit pas seulement des pharmaciens et pas seulement des Juifs, mais des professionnels de soins français qui veulent améliorer l’accès aux soins des populations démunies en France et en Israël.
– Illégale parce qu’elle véhicule l’idée d’une connivence d’intérêt entre une entreprise et un groupement : ce faisant elle entretient l’idée antisémite d’une « 5ème colonne » juive.
Aussi, nous mettons à l’étude la possibilité de porter plainte contre cette personne, élue de surcroît, pour diffamation et injures raciales.
Gérard Benhamou
Président de la fondation Pharmadom
Ce que se permet de faire Mme Bauret est effectivement strictement interdit par la loi :
Est jugé discriminatoire le fait d’entraver « l’exercice normal d’une activité économique quelconque » en opérant une distinction entre les personnes notamment « en raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une nation déterminée » (Articles 225-2, 2° et 225-1 du Code pénal).
Boycotter Israël est donc passible « de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 45 000 € » (Articles 225-2 du Code pénal).
Est-ce que son employeur, la société Biocoop est au courant des insinuations malsaines de Mme Bauret ? Si oui, cautionne-t-elle cette discrimination en raison de la religion ?
Le BNVCA a porté plainte
NDLR : Bénédicte Bauret parangon du politiquement correct : militante de la Ligue des Droits de l’Homme, engagée à l’extrême gauche, militante antiraciste, vacances à Cuba, présence à la Fête de l’Huma, soutien à José Bové,…Bénédicte Bauret, ex-conseillère régionale PCF d’Ile-de-France, est aujourd’hui conseillère municipale d’extrême-gauche à Mantes-la-Ville. Mais elle est aussi militante pro-palestinienne et plaide régulièrement pour le boycott des produits israéliens.