Italie: les réfugiés refusent de manger des pâtes, et exigent « la nourriture de notre propre pays »
sept 02, 201439
Ce n’est pas la première manifestation de ce genre : des migrants se sont également plaints de leurs conditions de vie dans le centre de Pozzalo en Sicile, ainsi qu’à Rome. Selon le journal, ces troubles seraient largement imputables à leur ennui.
« Nous avons besoin de la nourriture de notre pays », a expliqué Sam, un Gambien réfugié dans un camp de la banlieue de Rome depuis plus d’un an. Il a expliqué au journal The Local que la nourriture, essentiellement constituée de pâtes, n’était « pas bonne », et que certains, dans le camp, préparaient leurs propres repas.
Antonio De Lieto, qui préside Libero Sindicato di Polizia, un syndicat de policiers, a fait part de son indignation : «Il est incroyable que tandis que des centaines de milliers de familles italiennes font la queue pour obtenir un plat de pâtes, les immigrants méprisent ce que notre pays leur donne généreusement. Des milliers d’Italiens vivent dans la pauvreté et ne mangent même pas un repas par jour, et bien sûr, encore moins deux ou trois. Ils ne se plaignent pas que la nourriture n’est pas bonne, mais que ce n’est pas la nourriture de leur pays. Mais quand vous êtes hébergé chez quelqu’un, par exemple, vous mangez sa nourriture, non ? Comme les nombreuses fois où j’ai été hébergé en Angleterre, je ne m’attendais pas à manger des spaghettis ».