Il y a au moins trois scénarios possibles qui peuvent se produire dans les trois prochaines semaines concernant la présidence américaine. Le 20 janvier est, en principe, la date à laquelle aura lieu l’assermentation de celui qui aura été reconnu comme étant le gagnant de l’élection du 3 novembre dernier.
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D’ici là deux autres dates sont importantes:
Le 5 janvier lorsque le deuxième tour de l’élection sénatoriale en Géorgie déterminera si les Républicains conservent ou non la majorité au Sénat.
Le 6 janvier lorsque le Congrès tiendra une session conjointe sous la présidence du Vice-président Pence en tant que président du Sénat.
1. Premier Scénario: Le 5 janvier, les deux Sénateurs Kelly Loeffler et David Perdue (ou un des deux) remportent le deuxième tour de l’élection sénatoriale tenue en Géorgie et conséquemment, les Républicains conservent la majorité au Sénat et peuvent bloquer certaines décisions du président quel qu’il soit. Ou bien, les Sénateurs Kelly Loeffler et David Perdue perdent le deuxième tour de l’élection sénatoriale tenue en Géorgie et conséquemment, les Républicains et les Démocrates sont à égalité et ont besoin du (ou de la) Vice-président(e) afin de rompre l’égalité des voix.*
Le 6 janvier, Le Vice-Président Mike Pence qui présidera la session conjointe du Congrès examinera les votes des Grands électeurs et décidera s’il reconnaît ou pas les listes dissidentes dans les sept États-charnière. S’il accorde la victoire à Donald Trump à cause des fraudes, ce dernier sera assermenté le 20 janvier.
2. Deuxième Scénario : Si Mike Pence décide de reconnaître les Grands électeurs démocrates, Joe Biden sera déclaré gagnant. Dans ce cas, toutefois, certains électeurs seront contestés par les objections de certains Représentants (comme le Représentant de l’Alabama, Mo Brooks). S’ils ont l’appui de quelques Sénateurs, le Congrès devra voter et décider du gagnant, dans ce cas de figure, M. Trump aurait une chance de conserver la présidence. Si aucun Sénateur ne se manifeste, Joe Biden sera assermenté le 20 janvier.
3. Troisième Scénario: Rudy Giuliani et ou Sydney Powell obtiennent tardivement une audience et un jugement favorable de la part de certains tribunaux ou de la Cour suprême et les élections sont déclarées nulles dans certains États où la fraude électorale est manifeste. Ces États doivent refaire l’élection présidentielle, cette fois sous surveillance. M. Trump l’emporte.
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Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Brian C. Joondeph, paru sur le site d’American Thinker, le 29 décembre.
Le Président Trump a-t-il baissé les bras ou il applique la stratégie de Sun Tzu ?
Comme la plupart des lecteurs d’American Thinker, je commence à perdre patience.
On nous a promis une tempête à venir qui devait être de dimension apocalyptique, ou un Kraken lâché sur les conspirateurs de l’État Profond.
Bien que le Procureur général Bill Barr ait reconnu l’espionnage du président et de ses proches (lors de l’enquête sur la collusion avec la Russie) comme ayant été « l’une des plus grandes tragédies de l’histoire américaine », il n’y a pas encore eu de résultat tangible.
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Un avocat de niveau intermédiaire du FBI, Kevin Clinesmith, a plaidé coupable de falsification d’un document qui est devenu l’un des piliers d’un mandat de la FISA sur Carter Page et d’espionnage ultérieur de Donald Trump et de sa campagne, mais il n’a pas encore été condamné.
Ses co-conspirateurs écrivent des livres, enseignent dans des universités prestigieuses et combattent le Président Trump dans des émissions d’information sur des chaînes câblées.
Une élection présidentielle a été volée, et les propres agences exécutives de M. Trump disent «Ah bon? », se retournent et se rendorment.
Le même FBI qui a envoyé 15 agents pour enquêter sur une poignée de porte de garage que Bubba Wallace prétendait être un nœud coulant (NdT: symbolisant une menace de pendaison), ne semble pas trouver de raison d’enquêter sur une foule d’irrégularités électorales.
Les membres républicains du Congrès, qui ont joyeusement profité de la popularité de M. Trump lors de leurs élections, lui disent d’« accepter les résultats et de passer à autre chose », oubliant que s’ils obtiennent ce qu’ils souhaitent, leur parti deviendra aussi peu pertinent que le Parti Vert.
Les médias qui étaient autrefois «justes et équilibrés» ont basculé vers la gauche, devenant «injustes et déséquilibrés», rivalisant avec les bavardages habituels de l’information sur les chaînes câblées gauchistes.
Il se passe peut-être de choses que je ne peux pas voir, mais ce qui est visible pour les 75 millions de partisans de Trump, ceux qui ont enduré le ridicule et le mépris pour avoir soutenu leur président, c’est que rien ne se passe.
C’est l’Administration de Donald Trump et c’est lui le patron. Il embauche et licencie, comme il l’a fait dans le monde de l’immobilier et dans l’émission de télé-réalité «The Apprentice».
C’est sa responsabilité.
S’il ne se passe rien, c’est lui qui en est la cause.
S’agit-il d’une vaine tentative de gagner un deuxième mandat ? Après tout ce qu’il a traversé et surmonté, non seulement pour se faire élire en 2016, mais aussi pour rester en fonction pendant quatre ans, accomplissant plus en un seul mandat que la plupart des présidents en deux mandats, est-il sur le point de tout perdre au profit d’un escroc sénile pas plus qualifié pour être président des États-Unis qu’un gérant d’une salle de bowling ?
D’une certaine façon, il semble bien que oui.
L’horloge fait tic-tac avec des dates électorales importantes qui défilent, se rapprochant de plus en plus de la date finale du 20 janvier.
Par ailleurs, le Président Trump joue peut-être un jeu différent, qui n’est pas évident pour la plupart des observateurs, et certainement pas pour les médias ou même pour ses partisans.
Sun Tzu était un général et stratège militaire chinois, auteur d’un traité de stratégie militaire connu sous le nom de « L’art de la guerre ». M. Trump est un fan de Sun Tzu, comme le montre le fait que ce livre est inclus dans sa courte liste des « meilleurs livres de leadership ».
Trump a cité Sun Tzu dans un tweet de 2012, bien avant que Twitter ne vérifie ses propos et n’ajoute des avertissements et des clauses de non-responsabilité à chaque tweet.
L’ancienne sagesse et la stratégie de Sun Tzu peuvent-elles expliquer l’apparente perception actuelle selon laquelle « il ne se passe rien » pour ceux qui, comme moi, deviennent de plus en plus impatients face aux promesses du genre « ils aboient mais ne mordent pas » venant de l’équipe de M. Trump ?
L’équipe Trump est-elle en train de suivre le plan de bataille de Sun Tzu ? Voyez certaines de ses citations.
« Que vos projets soient sombres et impénétrables comme la nuit, et quand vous bougez, tombez comme un coup de foudre. »
Si Trump a un plan directeur, on peut supposer que peu de gens en dehors de son petit cercle intérieur en savent quelque chose.
Par exemple, le Secrétaire à la Défense Chris Miller s’est adressé au Vice-président Mike Pence, le remerciant pour « sa fermeté et son leadership » pendant « certaines des opérations militaires les plus complexes jamais menées par ce pays ».
Pourquoi n’avons-nous jamais entendu parler de ces opérations ? Étaient-elles « sombres et impénétrables comme la nuit » ? Et exécutées, comme « un coup de foudre » ? Ce n’est pas une mince éloge. Pence n’est pas un militaire, mais Miller l’est certainement, en tant qu’ancien opérateur et commandant des forces spéciales. Miller était au bord des larmes en reconnaissant l’aide et le leadership de Pence. Il se passe quelque chose.
« Tout l’art de la guerre est basé sur la duperie. »
Trump est un maître du chaos, avec des fuites médiatiques stratégiques et de la désinformation. Le vice-président Pence est-il blanc ou noir ? Le Secrétaire de la Défense dit que Pence est blanc. L’avocat Lin Wood dit que Pence est noir.
Qu’en est-il du reste du cercle restreint de Donald Trump – Mark Meadows et Pat Cipollone – amis ou ennemis ?
Patrick Byrne les traite de serpents. M. Trump les a engagés et les garde. Tromperie et confusion. Du Sun Tzu classique.
« Au milieu du chaos se trouve aussi une opportunité. »
M. Trump tweete dans un sens et signe des ordres exécutifs dans un autre sens. Il se plaint des Sénateurs républicains alors que des centaines de juges conservateurs sont confirmés par le même Sénat. Il crée le chaos puis utilise l’occasion pour faire avancer son programme. Il distrait les médias avec des tweets et des commentaires et pendant qu’ils sont en pleine crise de nerfs, il les met en échec.
Le guerrier victorieux remporte la bataille, puis part en guerre. Le guerrier vaincu part en guerre, puis cherche à remporter la bataille.
Donald Trump est-il parti en guerre contre les Démocrates et la gauche ?
A-t-il envoyé l’armée pour récupérer les villes américaines assiégées par Antifa et BLM ? A-t-il déclaré la loi martiale, comme nous l’ont assuré les habitués de Twitter? Ou bien a-t-il joué à ce jeu, sachant qu’il y aurait des fraudes électorales lorsqu’il a signé le décret de 2018 concernant l’ingérence dans les élections ?
A-t-il déjà gagné, attendant maintenant le moment optimal pour entrer en guerre ? La gauche vaincue est en guerre contre lui depuis six ans, sans succès.
Et puis :
« L’art suprême de la guerre, c’est soumettre l’ennemi sans combat. »
Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de tempête, pas de Kraken.
L’équipe de Trump a respecté la Constitution, en avançant des arguments juridiques jusqu’à la Cour suprême des États-Unis. Il reste à déterminer ce que fera le Vice-président Pence lorsqu’il sera à nouveau en mesure de suivre la Constitution et de certifier les votes du Collège électoral.
Une déclassification massive des activités criminelles et séditieuses va-t-elle vaincre les Démocrates ? Trump gagnera-t-il sans une bataille sanglante ? Le temps nous le dira.
À ce stade, c’est un choix binaire. Soit le Président Trump est dépassé par les événements et sera traîné hors du Bureau Ovale. Soit il exécute son plan, selon ses conditions et son calendrier, comme il l’a fait depuis son célèbre tour d’escaliers roulants à la Trump Tower en 2015.
Il sait quels sont les enjeux pour lui-même, sa famille et l’Amérique si Kamala Harris et Joe Biden obtiennent les clés du royaume et les remettent rapidement à la Chine.
Vous voulez parier contre M. Trump ? Comment cela s’est-il passé la dernière fois que certains ont parié contre lui ?
Réfléchissez à ces mots tirés de l’inspiration de M. Trump, Sun Tzu :
Il gagnera celui qui, préparé, attend de prendre l’ennemi au dépourvu. Mystifie, trompe et surprend l’ennemi.
Donald Trump est-il mal préparé ?
Au contraire !
Ecoutez l’interview qu’il a accordé à Oprah Winfrey en 1988, il y a plus de trente ans. Il a l’air plus jeune, mais il parle de la Chine, de l’immigration et de la politique électorale comme il le fait aujourd’hui. Il s’est préparé à ce moment pendant la majeure partie de sa vie d’adulte.
Attachez vos ceintures pour les quelques semaines à venir.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker