Wade E. Taylor
Traduction Dominique François
L’IDENTITÉ PROPHÉTIQUE DANS LAQUELLE VOUS ÊTES APPELÉ(E) À GRANDIR
Ma parole et ma proclamation n’avaient rien des discours persuasifs de la sagesse ; c’était une démonstration d’Esprit, de puissance pour que votre foi ne soit pas en la sagesse des humains, mais en la puissance de Dieu. (1 Cor. 2. 4)
Les paroles que je prononce pour le Seigneur doivent être ointes et contenir une substance spirituelle et un but qui vont au-delà d’une simple compréhension intellectuelle ou capacité.Ces paroles devraient être marquées par une qualité spirituelle qui transmet la vie, la guérison et la délivrance.
Mais l’homme naturel n’accueille pas ce qui relève de l’Esprit de Dieu, car c’est une folie pour lui ; il ne peut pas connaître cela, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. (1 Cor. 2. 14)
Le Seigneur cherche ceux qui sont prêts à échanger la dépendance sur leur capacité intellectuelle pour une complète dépendance sur l’œuvre du Saint-Esprit au travers d’eux.
Nous énonçons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, celle que Dieu a destinée d’avance, depuis toujours, à notre gloire. (1 Cor. 2. 7)
Nous devons être prophétiques pour parler de cette sagesse mystérieuse et cachée, ou de cette parole créative. La clef du ministère de Jésus était Son onction prophétique, telle qu’elle s’exprime en Ésaïe50. 4. Notez la progression :
Le Seigneur Dieu m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par une parole celui qui est épuisé ; chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille, pour que j’écoute à la manière des disciples.(És. 50. 4). (Photo via pixabay)
Cette capacité de parler avec « Une langue exercée » est un don prophétique – « Le Seigneur Dieu m’a donné… » Nous avons ensuite la capacité de donner une parole juste, au bon moment, à la bonne personne.
La préparation pour cette capacité prophétique implique que nous passions des moments de qualité dans la présence du Seigneur, nous attendant à Lui.Chaque matin, nous devrions mettre du temps à part pendant lequel nous cultivons cette qualité prophétique dans nos vies, et tout au long de la journée, nous maintenons notre sensibilité pour écouter le Seigneur, ainsi que notre volonté de nous détourners’Il désire nous parler.
Être « éveillé » spirituellement signifie pour nous d’être élevé au-dessus des limites de notre perception naturelle et de notre compréhension pour entrer dans la sphère surnaturelle et être saisi par le Seigneur. Quand il semble que nous sommes loin de tout cela ou que nous sommes distraits, ne soyons pas découragés, mais continuons à rester devant le Seigneur dans l’expectative afin que nous devenions plus sensibles et plus disponibles pour Lui.
Le grand désir du Seigneur est d’avoir un peuple prophétique. Quand c’est aussi notre désir et que nous lui demandons cette onction prophétique qui demeure, Il répond et nous amène sur un plus haut niveau de sensibilité et de capacité. Quel que soit notre niveau de sensibilité et de disponibilité, nous pouvons toujours être plus sensibles et plus disponible spirituellement.
Moïse dit : « Ah ! si tout le peuple du Seigneur était composé de prophètes, si le Seigneur mettait son souffle sur eux ! » (Nomb. 11. 29).
En Amos 2. 12-13, le Seigneur exprime ce désir : « Mais vous avez fait boire du vin aux nazirs, et aux prophètes vous avez donné cet ordre : N’agissez pas en prophètes ! Eh bien, moi, je vous écrase sur place, comme écrase un chariot chargé de gerbes. »
Parce que la parole prophétique était restreinte, le Seigneur s’exprimait comme étant « une voix » qui désirait parler, mais qui fut refoulée. Ce verset parle de l’intense désir du Seigneur de parler à Son peuple.
Jean Baptiste dit, « Je suis la voix qui crie… » (Jn 1. 23). Il ne donna pas seulement une parole prophétique, mais il exprima les sentiments du Seigneur en relation avec la parole donnée. Jean fit plus que de prophétiser ; il « devint » prophétique.
Nous sommes appelés à grandir dans notre « identité prophétique ».
« Il s’agit maintenant de le connaître, lui, ainsi que la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances, en étant configurés à lui dans la mort… » (Phil. 3. 10).
La « communion de ses souffrances » implique que nous venons à cette identité prophétique avec les intentions et les sentiments de Jésus, et que nous sommes des vases au travers desquels Il peut s’exprimer, comme Il le désire. Ceci implique de connaître Le Seigneur au-delà de la connaissance, du ministère et des dons. Nous entrons dans une identité personnelle et expérimentale avec lui, de façon que Ses pensées et Ses désirs trouvent une expression au travers de nous.
Wade Taylor
« Nous entrons dans une identité personnelle et expérimentale avec lui, de façon que ses pensées et ses désirs trouvent une expression au travers de nous. »
Voilà justement le problème de beaucoup de frères et sœurs bien-aimés du Seigneur qui est notre IDENTITÉ ! À cause des enseignements superficiels reçus dans nos églises, car beaucoup de pasteurs ne sont pas encore « assis » dans leur propre identité en Christ. Parce que nos théologies ne le sont pas non plus, car en dehors des enseignements apostoliques (ministère de délivrance, de la prospérité, de remplacement etc.). De ce fait notre marche avec l’Esprit est TRÈS handicapée. Mais gloire à D.ieu qui nous connaît et qui reprend la situation en main et qui envoie ces serviteurs oints de son Esprit de restauration (d’Élie)
Oui nous avons connu la gloire de la première maison (la Pentecôte), eh bien nous allons connaître une gloire bien supérieure aujourd’hui avant le retour en GLOIRE de notre Seigneur Yeshoua, amen !
Shalom
Dominique