Note de La Lumière :
La lettre ci-dessous du président Donald Trump à la présidente démocrate de la Chambre des Représentants est remarquable à tous égards. Remarquable d’abord par la clarté et la franchise du langage qui frappe droit au but et décortique la situation et les intentions mauvaises et hypocrites de ses adversaires sans détour, sans circonvolutions, sans la fausseté de la diplomatie veloutée dont se parent beaucoup d’hommes politiques et de journalistes qui, par ce biais, trompent leurs électeurs et leurs lecteurs. Donald Trump dit ce qu’il pense et pense ce qu’il dit, sans craindre l’homme. En cela réside sa grandeur morale, et c’est ce qui explique qu’il soit détesté par les médias et les démocrates, car bien avant son élection, il avait publiquement déclaré qu’il nettoierait le marécage de la corruption.
Remarquable ensuite par l’attachement véritable de Donald Trump à la Constitution américaine et aux principes fondateurs du droit que les Démocrates et les progressistes invoquent aussi, mais en les détournant consciemment complètement de leur sens original. Ces derniers parlent d’atteinte par Donald Trump à la démocratie, à la liberté et au droit, alors que ce sont eux qui détruisent l’héritage encore chrétien des pères fondateurs et la liberté d’un peuple sous Dieu auquel ils refusent le vote, en cherchant à destituer le président par tous les moyens illégaux et inconstitutionnels les plus révulsants possibles. Sans conteste, le président est l’homme du moment, choisi par Dieu, pour que le pays revienne à la Constitution et à la foi chrétienne.
Par Donald Trump
Honorable Nancy Pelosi
Présidente de la Chambre des Représentants
Washington, DC 20515Chère Madame la Présidente,
Je vous écris pour vous exprimer mes protestations les plus vives et les plus énergiques contre la croisade partisane visant ma destitution menée par les Démocrates à la Chambre des Représentants. Cette mise en accusation est un abus de pouvoir, sans précédent et inconstitutionnel, de la part des législateurs démocrates, sans égal depuis près de deux siècles et demi d’histoire législative américaine.
Les articles de mise en accusation introduits par le comité judiciaire de la Chambre ne sont valides sous aucune norme de théorie constitutionnelle, d’interprétation ou de jurisprudence. Ils n’incluent aucun crime, aucun délit, ni aucune infraction d’aucune sorte. Du mot destitution, détestable en lui-même, vous avez déprécié l’importance !
En actant cette destitution invalide, vous violez le serment que vous avez prêté en entrant en fonction, vous rompez votre allégeance à la Constitution, vous déclarez une guerre ouverte à la démocratie américaine. Vous osez invoquer les Pères fondateurs des États-Unis d’Amérique dans la poursuite d’un plan qui vise à annuler des élections, vos actions malveillantes affichent un absolu mépris des fondements des États-Unis d’Amérique, et votre conduite inqualifiable menace de détruire ce que nos Pères fondateurs se sont engagés à construire. Non seulement vous les offensez, mais pire encore, vous offensez la foi des Américains en répétant : «Je prie pour le président », alors que vous savez que ce n’est pas vrai, sauf à prendre vos mots au sens négatif. Ce que vous commettez est terrible, mais c’est vous qui devrez vivre avec, pas moi !
Votre premier chef d’accusation : « Abus de pouvoir » n’est qu’une invention de votre imagination, totalement fallacieuse, sans valeur et sans fondement. Vous savez que j’ai eu une conversation parfaitement innocente avec le président de l’Ukraine. J’ai eu ensuite une deuxième conversation et vous la citez déformée, frauduleusement dénaturée. Il y en avait heureusement une transcription, et vous savez par cette transcription (qui a été rapidement rendue publique) que le paragraphe contesté était inattaquable. J’ai dit au Président Zelensky : « Je voudrais cependant que vous nous rendiez service, parce que notre pays a eu des difficultés et que l’Ukraine en sait long ». J’ai dit : « faites-nous » une faveur et non « faites-moi », à « notre pays » et non à « une campagne électorale ». J’ai mentionné ensuite le Procureur général des États-Unis. Chaque fois que je parle avec un dirigeant étranger, je mets les intérêts de l’Amérique en premier, tout comme je l’ai fait avec le Président Zelensky.
Vous transformez un désaccord politique entre deux branches de l’État en un crime passible de destitution : cela n’est pas plus légitime que le pouvoir exécutif accusant les membres du Congrès de crimes pour l’exercice légitime de leur pouvoir législatif.
Vous savez parfaitement que le vice-président Biden a utilisé son statut, et un milliard de dollars d’aide américaine, pour contraindre l’Ukraine de licencier un procureur qui enquêtait sur l’entreprise versant des millions de dollars à son fils. Vous le savez parce que Biden s’en est vanté et que cela était retransmis en vidéo. Biden a déclaré ouvertement : « Je leur ai dit : “Je vous préviens que vous n’aurez pas le milliard de dollars”… Je les ai regardés et j’ai dit : “Je pars dans six heures ; si le procureur n’est pas limogé, vous n’aurez pas l’argent”. Eh bien, ce fils de pute, il a été licencié ! » Joe Biden lui-même a admis il y a quelques jours, dans une interview sur la Radio publique nationale, que cela « avait l’air mauvais ». Cependant vous essayez de me destituer en m’accusant faussement de ce que Joe Biden admet avoir réellement fait.
Le Président Zelensky a déclaré à plusieurs reprises que je n’avais rien fait de mal et qu’il n’y avait aucune pression. Il a dit que c’était un « bon appel téléphonique», il a dit : « je ne ressens aucune pression», il a explicitement précisé : « personne ne m’a poussé ». Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a aussi déclaré très clairement : « Je n’ai jamais vu aucun lien direct entre enquête et assistance en matière de sécurité », et dit qu’il n’y avait« aucune pression ». Le sénateur Ron Johnson du Wisconsin, un sympathisant de l’Ukraine, qui a rencontré le président Zelensky, a déclaré : « À aucun moment au cours de cette réunion … il n’y a eu mention, de la part de Zelensky ni de tout autre Ukrainien, d’aucune pression pour faire quoi que ce soit en échange de l’aide militaire ». De nombreuses réunions ont eu lieu entre des représentants de l’Ukraine et ceux de notre pays. L’Ukraine ne s’est jamais plainte une seule fois de pression exercée – pas une seule fois ! L’ambassadeur Sondland a déclaré que je lui avais dit : « Pas de contrepartie. Je ne veux rien. Je ne cherche rien. Je veux seulement que le président Zelensky fasse ce qui est juste et ce pour quoi il a été élu. »
Votre deuxième chef d’accusation : « Obstruction au Congrès » est absurde et dangereux. Les Démocrates de la Chambre tentent de destituer un Président des États-Unis dûment élu, au motif qu’il revendique des droits prévus par la Constitution, lesquels ont été revendiqués par tous les gouvernements des deux partis politiques tout au long de l’histoire de notre nation. A ce compte, tous les Présidents américains auraient pu être mis en accusation. Le professeur de droit Jonathan Turley, pourtant de gauche, vous a mis en garde lorsqu’il s’est adressé aux Démocrates du Congrès : « Je ne saurais trop insister sur ce point… si vous destituez un Président, si vous l’accusez de crime parce qu’il va devant les tribunaux, c’est un abus de pouvoir. C’est un abus de pouvoir de votre part. Vous faites exactement ce que vous reprochez au Président ».
Tout le monde, vous y compris, sait ce qu’il se passe réellement. Le candidat que vous aviez désigné a perdu l’élection présidentielle en 2016 par un raz-de-marée électoral (306-227 au Collège électoral), mais vous et votre parti ne vous êtes jamais remis de cette défaite. Vous avez développé un cas caractérisé de ce que beaucoup de médias appellent le Syndrome du Dérangement Trump, et malheureusement vous n’en guérirez jamais ! Vous ne voulez pas et vous ne pouvez pas accepter le verdict des urnes lors de la grande élection de 2016. Vous avez donc passé trois années de suite à tenter d’inverser la volonté du peuple américain et d’annuler son vote. Vous voyez la démocratie comme votre ennemi !
Présidente Pelosi, vous avez admis la semaine dernière, lors d’un forum public, que la tentative de votre parti pour me destituer dure depuis « deux ans et demi », bien avant que vous ayez entendu parler d’un appel téléphonique avec l’Ukraine. Dix-neuf minutes après ma prestation de serment, le Washington Post publiait un article intitulé : « La campagne pour destituer le Président Trump a commencé ». Moins de trois mois après mon investiture, le membre de la Chambre des Représentants Maxine Waters déclarait : « Je vais me battre tous les jours jusqu’à ce qu’il soit destitué. » Les Démocrates de la Chambre des Représentants ont présenté la première résolution de destitution contre moi quelques mois après mon investiture, au prétexte de ce qui sera regardé comme l’une des meilleures décisions de notre pays (comme le prouve le récent rapport de l’Inspecteur général) : le licenciement de James Comey – dont le monde sait maintenant qu’il est l’un des flics les plus corrompus que notre nation ait jamais eu. Un membre de la Chambre des Représentants déchaîné et délirant, Rashida Tlaib, déclarait quelques heures seulement après sa prestation de serment : « On va y aller, nous destituerons ce sal***ard ». Le représentant Al Green déclarait en mai : « Je crains que si nous ne destituons pas ce Président, il sera réélu. » C’est un fait, vous et vos alliés avez dit et avez fait tout cela bien avant d’avoir entendu parler du Président Zelensky et de ce qui concerne l’Ukraine. Vous le savez très bien, cette campagne de destitution n’a rien à voir avec l’Ukraine, ni avec la conversation tout à fait correcte que j’ai eue avec son nouveau Président. Cela n’a à voir qu’avec votre tentative d’annuler l’élection de 2016, et de voler celle de 2020 !
Le membre de la Chambre des Représentants Adam Schiff a triché et a menti tout du long jusqu’à maintenant, allant même jusqu’à fabriquer frauduleusement, à partir de rien, une conversation imaginaire avec le président Zelensky d’Ukraine et à lire au Congrès sa version fabriquée, comme si elle était de moi. Ses mensonges éhontés et ses tromperies, qui ont débuté dès la fausse affaire de l’ingérence russe sont l’une des principales causes de la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui.
Vous et votre parti tentez frénétiquement de détourner l’attention de l’extraordinaire santé économique des États-Unis, du boom incroyable de l’emploi, du marché boursier record, de la montée en flèche du taux de confiance, et de l’amélioration du niveau de vie. Votre parti ne peut tout simplement pas rivaliser avec nos résultats : 7 millions de nouveaux emplois ; le taux de chômage le plus bas jamais enregistré pour les Afro-Américains, les Hispano-Américains et les Américains d’origine asiatique ; une armée reconstruite et pour nos grands vétérans, une assurance santé complètement réformée, avec possibilité de choix et responsabilités ; plus de 170 nouveaux juges fédéraux et deux juges à la Cour Suprême ; des réductions historiques de taxes et de réglementations ; la suppression du mandat individuel ; la première baisse de prix des médicaments sur ordonnance depuis un demi-siècle ; la première création depuis 1947 d’un nouveau corps d’armée américain, la Force spatiale ; une forte protection du Deuxième amendement ; une réforme de la justice pénale ; un califat de Daech vaincu, et l’élimination du numéro un du terrorisme mondial, al-Baghdadi ; le remplacement de l’accord commercial désastreux de l’ALENA par l’excellent USMCA (Mexique et Canada) ; un premier accord commercial de première phase avec la Chine ; de nouveaux accords commerciaux massifs avec le Japon et la Corée du Sud ; le retrait du désastreux accord nucléaire avec l’Iran ; l’annulation de l’injuste et coûteux Accord de Paris sur le climat ; la place regagnée de premier producteur mondial d’énergie ; la reconnaissance de la capitale d’Israël, l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem et la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan ; une formidable diminution de l’immigration clandestine, la fin du jeu de capture-et-relâchement et la construction d’une barrière frontalière au Sud – ce n’est que le début de la liste, il y en a beaucoup plus. Alors que vous, vous ne pouvez pas défendre vos politiques extrémistes – frontières ouvertes, migration de masse, forte criminalité, impôts écrasants, assurance maladie socialisée, destruction de l’industrie énergétique américaine, avortements aux frais des contribuables, élimination du Second amendement, droit et justice imbus de théories d’extrême gauche radicale, et enfin obstruction partisane et permanente du bon sens et du bien commun.
Je préfèrerais sincèrement cesser de dire que vous êtes un parti de Démocrates qui ne font rien. Malheureusement, je doute que vous me donniez jamais l’occasion de le faire.
Après trois ans d’enquêtes injustes et injustifiées, 45 millions de dollars dépensés, 18 procureurs démocrates enragés, toute la force du FBI dirigée par des chefs désormais avérés totalement incompétents et corrompus, vous n’avez RIEN trouvé ! Peu de personnages auraient pu endurer et passer un tel barrage. Vous ne savez pas, ni ne vous souciez, du dommage et des blessures que vous avez infligés aux membres de ma famille merveilleuse et aimante. Vous avez dirigé une mise en examen frauduleuse contre un Président des États-Unis démocratiquement élu, et vous recommencez.
Il n’y a pas beaucoup de gens qui auraient pu supporter la charge que vous m’avez fait subir au cours de cette période, et qui aurait pu cependant avoir tant fait pour le succès des États-Unis d’Amérique et de ses citoyens. Au lieu de donner la priorité à notre pays, vous avez décidé de le déshonorer davantage. Vous avez complètement échoué avec le rapport Mueller, puisqu’il n’y avait rien à trouver, alors vous avez décidé d’instrumentaliser le premier faux venu, ce coup de téléphone avec l’Ukraine – même si c’était un appel correct – et quoiqu’il y ait beaucoup de gens des deux côtés autorisés à écouter la conversation, quand je parle à l’étranger.
Vous êtes ceux qui interfèrent dans les élections américaines. Vous êtes ceux qui renversent la démocratie américaine. Vous êtes ceux qui entravent la justice. Vous êtes ceux qui apportent douleur et souffrance à notre République pour votre propre intérêt égoïste, personnel, politique, et partisan.
Avant la Farce de la Destitution, c’était la Chasse aux Sorcières Russes. Contre toutes preuves et au mépris de la vérité, vous et vos députés avez prétendu que ma campagne électorale était de connivence avec les Russes – mensonge grave, malveillant, diffamatoire, une fausseté comme jamais. Vous avez troublé et tourmenté notre nation par une histoire entièrement fabriquée, achetée illégalement à un espion étranger par Hillary Clinton et le Comité national démocrate, afin d’attaquer notre démocratie. Et quand ce mensonge monstrueux a été discrédité et que cette conspiration démocrate s’est effondrée, vous ne vous êtes pas excusé. Vous ne vous êtes pas rétracté. Vous n’avez pas présenté vos excuses. Vous n’avez été capable d’aucun remord, d’aucune conscience. Au lieu de cela, vous avez continué avec une autre campagne diffamatoire et vicieuse – vous avez monté une tentative de cibler et diffamer une personne innocente. Tout cela motivé par un calcul politique personnel. Votre présidence et votre parti sont pris en otage par vos membres les plus dérangés, issus de l’extrême gauche la plus radicale. Chacun de vos membres vit dans la peur d’être éliminé par un adversaire socialiste lors d’une primaire – c’est cela qui motive la destitution. Regardez le rival du membre de la Chambre des Représentants Nadler. Voyez votre cas et celui des autres. N’entraînez pas notre pays dans la chute de votre parti.
Si vraiment vous vous souciez de libertés et de la liberté de notre nation, vous consacrerez vos vastes ressources gaspillées dans l’enquête [russe] à exposer toute la vérité concernant les horribles abus de pouvoir du FBI, avant, pendant et après les élections de 2016, y compris l’utilisation d’espions contre ma campagne électorale, la présentation de fausses preuves à un tribunal de la FISA, et la dissimulation de preuves à décharge afin de mettre en accusation l’innocent. Le FBI a des gens formidables et honorables, mais sa direction était inepte et corrompue. Il m’a semblé que ces révélations étaient de nature à vous toucher personnellement, car lors de votre conférence de presse, le jour où vous avez annoncé la Destitution, vous l’avez lié directement à l’affaire russe complètement discréditée, déclarant à deux reprises que « tous les chemins mènent à Poutine », alors que vous savez que c’est un mensonge abject. J’ai été beaucoup plus dur avec la Russie que le Président Obama aurait pu même songer.
Tout membre du Congrès qui vote en faveur de la destitution – contre tout élément de vérité, de fait, de preuve et de principe légal – montre à quel point il insulte les électeurs et combien il déteste vraiment l’ordre constitutionnel américain. Nos Pères fondateurs craignaient la tribalisation des politiques partisanes, et vous donnez vie à leurs pires craintes.
Pire encore, j’ai été privé des droits constitutionnels les plus élémentaires accordés à la défense, dès le début de cette mascarade de destitution et jusqu’à présent. On m’a refusé les droits les plus fondamentaux, y compris celui de présenter mes preuves, la présence de mon propre avocat, celui de confronter mes accusateurs, d’appeler et de contre-interroger des témoins, comme ce soi-disant lanceur d’alerte qui a commencé toute cette farce avec sa fausse dénonciation d’une conversation téléphonique, sans aucun rapport avec celle qui a réellement eu lieu. Dès que j’ai publié la transcription de l’appel, les faussaires ont été surpris et déstabilisés. Ils n’imaginaient pas que ce pouvait être publié. Alors le soi-disant lanceur d’alerte et le deuxième dénonciateur ont disparu. Ils étaient démasqués, leur rapport était frauduleux, on ne pouvait plus nous permettre de les confronter. Autrement dit, dès que le contenu de la conversation fut public, tout votre complot a implosé, mais cela ne vous a pas empêché de continuer.
Même aux sorcières de Salem une procédure plus équitable a été accordée.
Vous et d’autres membres de vos comités avez souvent dit que la procédure de destitution doit être bipartite – elle ne l’a pas été. Vous avez dit qu’elle était de nature à diviser l’opinion – cela est vrai au-delà de ce que vous auriez cru possible – et cela ne fera qu’empirer !
Tout cela n’est qu’une tentative de coup d’État illégal et partisan qui, selon les récents sondages, échouera gravement au bureau de vote. Vous n’êtes pas seulement derrière moi, pour la présidentielle, vous êtes derrière tout le Parti républicain. À cause de cette injustice colossale, notre parti est plus uni que jamais. L’histoire vous jugera sévèrement pour avoir poursuivi cette mascarade de destitution. Votre héritage sera d’avoir converti la Chambre des Représentants, un organe législatif vénéré, en une Chambre étoilée de persécution partisane.
Le plus insultant est peut-être votre fausse démonstration de solennité. Vous avez apparemment si peu de considération pour le peuple américain que vous escomptez qu’il croie que vous envisagez cette Destitution avec tristesse, réserve et à contrecœur. Aucune personne intelligente ne croit ce que vous dites. Depuis le moment où j’ai remporté les élections, le Parti démocrate a été possédé par la Fièvre de la Destitution. Sans réticence. Sans retenue. Vous vous moquez de la destitution et vous cachez mal votre haine de ma personne, du Parti républicain et des dizaines de millions d’Américains patriotes. Les électeurs sont remplis de sagesse et voient au travers de ce jeu vide, creux et dangereux auquel vous jouez.
Je suis convaincu que le peuple américain vous tiendra, vous et les Démocrates, pleinement responsables lors des prochaines élections de 2020. Il ne pardonnera pas de sitôt votre perversion de la justice et votre abus de pouvoir.
Beaucoup trop reste à faire pour améliorer la vie de nos concitoyens. Il est temps, pour vous et les Démocrates du Congrès hautement partisans de cesser immédiatement ce fantasme de destitution et de reprendre le travail en faveur du peuple américain. Bien que je ne m’attende pas à ce que vous le fassiez, je vous écris cette lettre pour que l’Histoire s’en souvienne, afin que mes pensées soient gravées de façon permanente et indélébile.
Dans cent ans, lorsque les gens repenseront à cette affaire, je veux qu’ils la comprennent et qu’ils en tirent des leçons, afin que rien de tel ne puisse plus jamais arriver à un autre président.
Cordialement,
Le Président des États-Unis d’Amérique,
DONALD J. TRUMP
cc : Sénat des États-Unis
Chambre des Représentants des États-Unis
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