L’Hypocrisie d’Obama sur le Hamas, ISIS (Etat Islamique) et l’Iran
août 26, 20146
Puisque les décapitations concentrent toute l’attention des médias et qu’ISIS a décapité des nourrissons, il est intéressant de relever qu’Hamas s’est félicité des meurtres d’Itamar de 2011, qui impliquaient la décapitation d’un bébé. Les décapitations islamistes ne devraient surprendre personne, étant donné qu’elles ont lieu à notre époque de modernité, en dépit de celle-ci – peut-être parce que «l’islam est la seule religion dominante aujourd’hui dans le monde où les décapitations sont citées comme légitimes», selon une étude.
Bien qu’il n’y ait pas eu de décapitations déclarées de journalistes par le Hamas, les similitudes entre le Hamas et ISIS sont plus importantes que leurs différences.
Les deux aimeraient établir un califat. C’est ce que le Ministre de l’Intérieur du Hamas a déclaré essentiellement dans ce discours de 2013. [this 2013 speech.]
L’un et l’autre ont pris le pouvoir et s’y maintiennent dans un climat de sauvagerie et de peur. Hamas a pris le pouvoir dans la bande de Gaza grâce à son violent coup d’Etat de 2007, et a récemment prévu un second putsch (en Judée Samarie). Le Hamas s’est rendu célèbre en jetant ses opposants politiques du haut des toits.
Comme ISIS, le Hamas utilise les cliniques, les écoles, les mosquées et les organismes de bienfaisance pour gagner en légitimité, et inculque aux enfants les valeurs de la terreur djihadiste. Un documentaire d’une extrême violence a montré comment ISIS endoctrine et utilise les enfants pour la guerre, mais Hamas depuis des années, éduque les enfants à adorer la mort et les emploie comme enfants soldats.
L’utilisation de boucliers humains par le Hamas a été largement documentée (et s’est avérée très efficace pour retourner l’opinion publique contre Israël en augmentant de façon exponentielle les victimes civiles de Gaza). ISIS a utilisé 500 captifs Yazidi et 39 Indiens kidnappés comme boucliers humains.
ISIS s’est illustrée dans l’expulsion des chrétiens de Mossoul et l’assassinat génocidaire des chrétiens Yazedis qui refusaient de se convertir à l’islam ou de payer la jizya. Hamas se comporterait sans doute de la même manière à l’égard des minorités religieuses à sa portée, si les juifs israéliens n’avaient la protection d’une force militaire supérieure, et si le Hamas ne dépendait pas de dons internationaux à Gaza qui pourraient se tarir après le massacre de la petite communauté chrétienne.
Mais malgré ces contrôles sur la brutalité du Hamas, celui-ci prêche et pratique régulièrement la haine religieuse. Pendant des années, le Hamas a attaqué les chrétiens, allant jusqu’à la profanation des tombes chrétiennes, l’enlèvement et le meurtre de chrétiens, et plus récemment l’utilisation d’une église de Gaza pour lancer des roquettes sur Israël. Le Hamas prône l’incitation haineuse contre les Juifs, a profané les lieux saints Juifs, et a assassiné des centaines de Juifs dans des attaques terroristes.
ISIS s’appuie sur la charia pour justifier son traitement barbare des femmes. Tout aussi épris de la charia, le Hamas considère les femmes comme des citoyens de seconde classe et approuve les crimes d’honneur.
Comme ISIS, le Hamas prône la peine de mort pour les homosexuels, laisse la gouvernance de l’activité économique aux mains de la moralité islamique et punit les crimes de coups de fouet, d’amputations et d’exécutions.
Il n’y a pas encore eu de diffusions de décapitations d’homosexuels par ISIS, mais de telles horreurs sont prévisibles, étant donné que dans les rangs d’ISIS on compte des combattants qui ont la haine des gays.
Le Hamas a condamné l’assassinat d’Oussama Ben Laden, et ISIS aspire à le surpasser.
Pourtant, étonnamment, le président Obama et les libéraux ont constamment appelé à la retenue quand l’armée israélienne a fait face au Hamas (après d’innombrables attaques du Hamas contre des civils israéliens) et Obama a pressé Israël de négocier avec le Hamas (comme si les Etats-Unis prendraient eux le risque de négocier avec ISIS).
Pire encore, l’administration Obama a tenté de faire avancer la position de négociation du Hamas et a récemment fait pression sur Israël pour que soit laissées au Hamas ses capacités militaires. Si les USA avaient la possibilité d’effacer l’infrastructure terroriste d’ISIS, en épargneraient-ils certaines parties?
Encore plus troublante – en termes des périls impliqués – est la stratégie irresponsable d’Obama envers le régime iranien, qui est le principal sponsor mondial des groupes terroristes islamistes (y compris le Hamas et le Hezbollah).
Comme tant d’organisations terroristes islamistes, l’Iran exécute les homosexuels; maltraite les femmes; persécute les minorités religieuses; emploie des châtiments barbares issus de la charia (comme l’amputation et la lapidation); et brutalise les dissidents politiques (parmi toute une myriade de violations des droits de l’homme). Mais, contrairement aux organisations terroristes, l’Iran pourrait théoriquement acquérir une capacité d’armement nucléaire en moins de deux mois. Imaginez un état islamiste, qui soutenant ouvertement les terroristes islamistes et possédant des armes nucléaires.
Dans l’ensemble, la manière dont Obama aborde la négociation avec l’Iran en vue d’un accord, dénote un manque inquiétant de pugnacité perçu comme signe de faiblesse dans une région qui ne respecte que la force. Comme pour se moquer de la naïveté d’Obama, le régime iranien a continué de soutenir le Hamas malgré l’allègement des sanctions qu’ Obama a prononcé en faveur de la République islamique. La politique mièvre et peu judicieuse d’Obama n’a fait qu’encourager le régime iranien, a favorisé sa situation économique, et a fourni une couverture diplomatique au programme nucléaire de l’Iran.
Les groupes islamistes comme ISIS, al-Qaïda, Boko Haram, et ceux qui comme Hamas et Hezbollah sont soutenus par l’Iran, tous cherchent la destruction de la civilisation occidentale et de ses valeurs. La course aux armes nucléaires par l’Etat islamiste de l’Iran – qui pourrait éventuellement déboucher sur un terrorisme nucléaire par des groupuscules djihadistes au service de l’Iran – constitue la plus grande menace de toutes. L’Occident ferme les yeux sur ces faits à ses risques et périls, et devrait donc soutenir la guerre d’Israël contre le Hamas, et ses efforts de lutte contre les armes nucléaires iraniennes, tout comme les États-Unis qui ont à juste titre (bien que tardivement et à minima) pris parti pour les Kurdes dans leur lutte contre ISIS.
Sources : The Algemeiner – 24 août 2014 – Par Noah Beck
Noah Beck est l’auteur de Les Derniers Israéliens [The Last Israelis], un roman apocalyptique sur les armes nucléaires iraniennes et d’autres questions géopolitiques au Moyen-Orient.
Traduction Europe Israël
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