Comment sera vaincue l’expansion islamique (car elle le sera) ? Qu’est-ce qui en viendra à bout ? Nous l’allons voir, ce dernier système sera limité si l’on met le holà, ou alors quand il épuisera les ressources globales et perdra par là même sa force d’inertie, sa quantité de mouvement. Sous un certain angle, ne pas s’y opposer lui fera perdre ses forces vives y compris dans les contrées où il fait force de loi.
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Afin de comprendre de quelle manière il est possible de lutter contre l’expansion de l’islam, de l’anti-paix si nous nous attachons à l’aspect étymologique du terme, il convient de comprendre un tant soit peu la méthode de travail de ce système. Eliézer Cherki, spécialiste des affaires musulmanes et islamiques, ayant travaillé plusieurs décennies pour l’Administration civile israélienne, explique en se fondant sur les principes de cette doctrine que le monde se divise en deux camps ; le camp de la paix et le camp de la guerre. On peut sans amalgamer les choses retrouver dans la paix islamique ce que l’histoire nous permet de voir dans la Pax Romana. Ce qui fut assujetti à la domination de Rome tombait sous la définition de la Paix Romaine. C’est ce qui permet de comprendre comment, pour Rome, la destruction du Temple de Jérusalem était à considérer sous une perspective de paix, tandis que lorsque Jérusalem était en paix et résistait à l’envahisseur, elle ne tombait pas sous le coup de la paix telle que Rome l’entendait.
C’est exactement ce qui se passe pour l’islam. Avant le chaos et la remise au jour de meurtres antisémites quotidiens et routiniers, quand la loi en Israël voulait que toute rencontre avec l’ennemi serait considérée comme un acte de trahison, et tant que cette loi protégeait les Juifs sauf impondérable réel, sauf cause extrinsèquement liée au pouvoir et à l’ordre que les Juifs n’avaient pas connus depuis Rome, précisément, la tendance qui réussit à instaurer le désordre que nous connaissons, commençait déjà son travail de propagande. Il était très courant d’entendre le slogan : «chalom, salam», vite transformé en cliché repris notamment dans le fameux film de G. Oury : «Salomon, Sliman etc.».
Lorsque je m’exerçais à donner une suite pourtant logique et enfantine à cette formule, surtout auprès de gens qui l’aimaient telle quelle, je m’exposais à une rancœur plus ou moins certaine, comme si j’avais été un inconditionnel pessimiste voyant le mal partout. Bref, on n’apprécia pas mon : «chalom, salam, islam, ichalom». Il faut savoir que le préfixe i, ou la préposition in, (אי et אין, en hébreu) comme en français, ça tombe bien, inversent le sens du radical (on parle en étudiant un terme donné de : radical, préfixe, suffixe), comme dans imaginable et inimaginable.
La ressemblance de Rome à l’islam s’arrête là, car, contrairement au pouvoir de Rome, et à son effort infrastructurel, ses routes, ses aqueducs, ses ponts et ses marchés (voir la discussion entre Rabbin Yéhouda et Rabbi Shimon à la page 33 du traité talmudique Shabbat), le système inhérent à l’islam part du principe de la razzia, concept étranger tellement évocateur au sein de la population européenne qu’il a fallu en adopter la terminologie, pillage, toujours associé à rapine, faisant pâle figure.
Donc, si Rome consolidait économiquement les régions placées sous sa tutelle, l’islam se livre pour sa part au pillage des civilisations soumises. Tout ce qui appartenait au vaincu régale le vainqueur. D’une manière asymptotique, le niveau de richesse d’une nouvelle zone soumise à l’islam périclite. L’ex vaincu, puisqu’il ne l’est plus dès qu’il adopte la mentalité et la doctrine du système qui lui a été imposé, se tourne vers son maître et lui dit : «Maître, il n’y a plus rien à se mettre sous la dent. Qu’allons-nous faire, qu’allons-nous devenir?» Et ce dernier de répondre : «Qu’à cela ne tienne, nous allons tout simplement poursuivre notre extension.» Cette extension s’est étendue, via Byzance ou Constantinople, à un moment jusqu’à Vienne, ou encore jusqu’à Poitiers.
Le croissant, dont les deux bouts n’ont pas pu se toucher et fermer la boucle, puisqu’il a été stoppé aux deux extrémités susdites, pour s’immortaliser et être tourné en dérision sous la forme de viennoiseries, a dû remettre à plus tard ses projets expansionnistes quant au continent européen, d’autant qu’il a subi en Espagne une sérieuse débandade. C’est l’occasion au passage de tirer une leçon de l’histoire, en ce qui concerne les Juifs ; à savoir que la désislamisation d’une contrée ne s’accompagne pas nécessairement pour eux d’un retour au calme. Nous ferions peut-être bien de nous inspirer de l’affaire de l’Inquisition espagnole lorsque nous observons cette lutte entre le marteau et l’enclume entre autres sur le sol français. Et si les prétextes invoqués par le couple Isabelle / Ferdinand ne sont plus à la mode, il peut très bien en surgir de nouveaux que jamais l’esprit humain n’est en mesure d’anticiper avant qu’ils ne se manifestent dans toute leur absurde horreur.
A première vue, la conquête se faisait dans un certain passé sur la base de cavaliers armés d’un bon sabre. Tout ce qui s’est ensuivi jusqu’à en gros la seconde guerre mondiale ne présente pas de différence fondamentale. Ce n’est qu’un prolongement, un perfectionnement de ce qui a précédé. Ce ne furent que les aspects techniques, certes de taille, qui évoluèrent, à l’aune de la modernisation constatée également auprès de la zone visée.
L’Europe a su mettre en place des systèmes sociaux remarquables, grâce auxquels on ne devrait plus voir d’habitants mourant de faim ou estropiés jetés dans les rues. Un citoyen qui perd son travail ne perd pas sa dignité. Il dispose d’une allocation qui lui donnera le temps de se relever, de rebondir et de trouver un autre travail sans être dépossédé de tous ses biens. Dans un esprit de bienêtre national et de garantie de la dignité, les familles limitées pour cause de trop faible salaire, ou de salaire unique lorsque l’un des parents s’investit dans le travail d’un foyer aux nombreux enfants qui viennent grossir les rangs de la société, sont soutenues par l’Etat. Et ainsi de suite.
La néo-razzia, attentive à ce fait social, s’adaptera et opérera par conséquent sans sabres ni canons, en s’implantant dans les pays tellement ouverts et en exploitant au maximum leurs systèmes. L’a posteriori étant changé en a priori, à savoir qu’on ne profite plus des aides sociales pour s’en sortir avant de réintégrer le marché du travail, mais pour en sortir et ne plus jamais travailler, le marasme économique s’installe. En termes crus, on parle du trou de la sécu. Mais ce trou agit comme un tourbillon qui entraîne tout dans les profondeurs de la mer, sans rien épargner.
Et que fera l’islam conquérant qui a su adapter ses méthodes, lorsqu’il aura réussi à mettre fin aux richesses de l’Occident, laissant comme un peu partout le terrain inculte, car là où il passe, l’herbe ne repousse pas – un petit coup d’œil sur le Sahara et ce qu’est devenue économiquement parlant l’Algérie, anciennement grenier à blé et autres agrumes ? Il lui faudra se mettre en quête d’autres contrées. Et qu’arrivera-t-il quand il ne restera plus de civilisations qui pourraient encore tomber sous leur botte? La même chose que dans les vertes prairies où il ne reste plus d’herbe, quand la profusion première de verdure et de nourriture disparaît par surconsommation. Et alors seulement, l’expansion islamique s’arrêtera, puis périclitera, et s’éteindra. A moins que des esprits en son sein s’éveillent sans être décapités, ce qui paraît peu probable. Ou alors, le monde occidental se relèvera, et proscrira tout ce qui, mentalement, se rapproche de la doctrine islamique.
Mais pour ce faire, il faudra savoir affronter l’adversité et tous les adversaires, et probablement se révolter contre son propre pouvoir. Il faudra surmonter ces mentalités si paisibles qu’elles mènent à la soumission (islam), et qui poussent et a poussé tout jeune Occidental à penser qu’en cas de guerre, il partira sous d’autres horizons, jusqu’à ce qu’on l’y rattrape.