Ces questions cherchent à savoir comment les tunnels du Hamas ont pu être découverts, quelles unités des forces spéciales ont été déployées et quand, quelle sorte de fusil d’assaut est déployé
Arutz-7 rapporte que :
Des preuves gravement compromettantes sont en cours d’examen, grâce à une vidéo tournée dans le cadre d’une émission d’actualité de la 2ème chaîne de Télévision, et diffusée jeudi soir. Ces vidéos ont été filmées par des caméras cachées du groupe nationaliste Ad Kan, qui montrent l’implication du groupe extrême-gauche « Break The Silence » dans des activités qui s’apparentent à de l’espionnage contre Tsahal.
« Breaking The Silence vient de franchir une nouvelle ligne rouge », a déclaré le Premier Ministre Binyamin Netanyahu, après la diffusion du reportage. « Les forces de sécurité chargées d’enquêtes sont en train d’examiner précisément le contenu de ces bandes vidéos ».
Ces vidéos ont été recueillies par des agents sous couverture d’Ad Kan qui ont infiltré Breaking The Silencedurant une période de trois ans environ.
Elles montrent des militants de Breaking The Silence en train d’interroger d’anciens soldats de Tsahal – qui se trouvent être en fait des agents d’Ad Kan – pour leur extorquer des détails sur les opérations de sécurité de Tsahal en cours et sur les équipements disposés à la frontière de Gaza. Ces questions cherchent à savoir comment les tunnels du Hamas ont pu être découverts, quelles unités des forces spéciales ont été déployées et quand, quelle sorte de fusil d’assaut est déployé dans la partie haute d’un véhicule-robot de Tsahal et plus encore.
Aucune de ces questions n’a strictement rien à voir avec un supposé comportement immoral de la part de l’armée en Judée-Samarie, auquel prétend s’intéresser Breaking The Silence pour pouvoir l’exposer au grand public et dénoncer Israël devant l’opinion mondiale. Ce groupement semble bien, plutôt, recueillir des renseignements sur des opérations sensibles de Tsahal le long de la frontière avec le Hamas.
En outre, une militante de Breaking The Silence, Prima Bives, révèle à un agent qu’elle s’est enrôlée au sein de l’Administration Civile de Tsahal en Judée et Samarie avec l’objectif express de recueillir des renseignements sur son fonctionnement, puisqu’elle était en contact avec BTS bien avant de s’engager.
Breaking the Silence agit en se comportant en victime :
La Patronne de Breaking The Silence Yuli Novak a démenti que son groupe cherchait à recueillir des informations classifiées, en ajoutant : « Il y a plusieurs organisations, ainsi que des membres du Likoud et d’Habayit Hayehudi à la Knesset, qui travaillent pour faire taire quiconque tente de critiquer le gouvernement et l’occupation ».
Yuli Novak.
C’est certain que cela résonne clairement comme si une organisation essentiellement financée par l’Union Européenne était en train d’espionner sur ce que fait Tsahal. Quel volume de renseignements collectés a fini dans les bureaux des financiers européens de BTS?
Pour moi, la question la plus importante reste de savoir de quelle façon les soi-disant groupes de gauche « Sionistes » comme J-Street, le Fond pour un Nouvel Israël (NIF), Yachad-UK, Hillel et d’autres bienpensants choisiront de répliquer aux graves accusations de trahison soulignées dans ce reportage?
Si, une fois encore, ils soutiennent BTS et choisissent d’ignorer le contenu et les implications de ce reportage, ils apparaîtront en pleine lumière comme couvrant un groupe qui a fait la preuve qu’il n’a rien de pro-israélien ou d’humaniste, mais qu’il cherche uniquement à agir en nuisant à Israël et à sa sécurité.
S’ils acceptent ce reportage comme un témoignage de dérive, ils devront alors dénoncer à toute force ce que cette organisation a osé faire et prendre leurs distances avec elle, à commencer par ne plus l’accueillir sur des campus afin de « témoigner » contre Tsahal.
Bien avant même ce reportage, il était évident que BtS n’avait rien d’une organisation pro-israélienne agissant pour « sauver l’honneur de Tsahal ». Nathan Sharansky avait tourné en ridicule cette idée et l’avait même désignée comme une organisation BDS.
De façon spécifique, Hillel International a récemment invité BtS lors d’une conférence à Columbia en dépit de toutes les preuves accumulées qu’elle est bien antisioniste.
Si ce type d’associations américaines ou européennes récidivent dans ses invitations, alors toutes leurs prétentions à être des « pro-Israéliens critiques » passeront par-dessus bord.
Aussi se demande t-on ce qui pourra bien subsister de ces prétentions à se situer dans un camp pro-israélien critique à l’avenir.
Le reportage en hébreu.
Adaptation : Marc Brzustowski