Cette fois-ci le masque est tombé. Le Portugais Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies depuis janvier 2017, vient de déshonorez la haute charge qui lui a été confiée et de montrer son vrai visage.
L’organisation terroriste qu’est le Hamas a envoyé des centaines de ses hommes semer la terreur et la mort dans les villes et villages d’Israël. Ces hommes se sont filmés torturant, violant leurs victimes avant de les massacrer ou de les brûler vifs. Ils ont éventré des femmes enceintes, décapité des bébés. Ils ont mutilé les cadavres avec une joie sadique. Puis ils sont repartis, entrainant de force plus de 200 d’otages, dont de très jeunes enfants et de vieilles personnes.
On attendait de Monsieur Guterres qu’il exprime toute l’horreur que lui inspire cette violence barbare. Ce serait oublier la longue tradition d’une organisation qui a depuis longtemps failli à sa mission. Elle est fondamentalement incapable de porter un jugement négatif sur les Palestiniens sans « l’équilibrer » en mettant en cause Israël.
Oublier aussi que le Secrétaire général, ancien membre de l’Internationale Socialiste, a été choisi en 2005 comme Haut-commissaire des Nations Unies aux Réfugiés, notamment du fait de son engagement pour cette cause. Il occupera ce poste pendant dix ans. Alors s’il condamne les actions du Hamas, il s’empresse de relativiser : « L’attaque du Hamas n’est pas arrivée dans le vide. Les Palestiniens n’en pouvaient plus après 56 ans de d’occupation étouffante ».
56 ans ? Monsieur le secrétaire général se réfère sans doute à la guerre des Six jours. Pour mémoire, à la veille de ce conflit, le seul blocus était celui des détroits de Tiran commandant l’accès à la mer Rouge et au port israélien d’Eilat. Un casus belli en droit international. La Force des Nations Unies déployée au Sinaï pour séparer Egyptiens et Israéliens en vertu des accords de cesser le feu de 1956 avait été priée par Nasser de déguerpir, ce qu’elle fit en toute hâte.
Mais revenons à cette occupation étouffante. Israël s’est entièrement retiré de la Bande de Gaza en 2005. L’Autorité palestinienne aurait dû prendre le contrôle de cette enclave, mais en a été chassée par un coup d’état sanglant du mouvement terroriste Hamas dont la charte appelle explicitement à la destruction de l’Etat juif. Depuis le Hamas a lancé et lance des dizaines de milliers de missiles sur Israël.
Contrôler étroitement les points de passage pour protéger ses citoyens serait donc « une occupation étouffante » ? Quid de l’Egypte qui n’ouvre pas plus largement sa frontière ?
Là n’est pas l’essentiel. Guterres s’indigne aujourd’hui de l’interprétation donnée à ses propos. Ecoutez-le :
Je suis choqué par la déformation de certaines de mes déclarations d’hier. En effet, j’ai parlé des griefs du peuple palestinien et, ce faisant, j’ai également clairement déclaré que les griefs du peuple palestinien ne justifiaient pas les attaques épouvantables du Hamas.
Il n’a pas éprouvé le besoin de compatir ou même d’évoquer l’angoisse et la souffrance des proches des victimes israéliennes et des otages.
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