Si l’Unesco laisse plus tard, dans un avenir lointain, un souvenir, ce sera probablement quelque chose ayant malheureusement un goût d’amertume, sous la forme d’une plaie, à la manière de celles laissées par la défunte URSS.
Théoriquement, l’URSS devait être une république socialiste fédérative de conseils (Soviets) élus.
Pratiquement, elle n’aura été qu’un système totalitaire : le pouvoir s’y est concentré à l’extrême entre les mains d’un seul homme, Staline (puis ses duplications de plus en plus pâlottes), au moyen d’une police politique terroriste sur laquelle le tyran rouge avait la mainmise absolue.
Cette république fédérative, centralisée politiquement, devait construire l’égalité sociale : elle produisit, en fait, sous une égalité sociale théorique, une inégalité extrême.
Et l’Unesco ?
Née après la seconde guerre mondiale, en tant qu’outil des Nations-Unies dans les domaines visant à favoriser l’accès universel à la culture et au développement scientifique, cette agence devient le contraire de sa raison sociale.
Procès d’intention ?
C’est ainsi que pour complaire au lobby des gouvernements membres de la conférence des Etats islamiques (OCI), l’exécutif de l’Unesco a commencé à voyager dans le temps. Il est parti dans le passé pour y faire le ménage, effaçant des pans entiers d’Histoire. Les évènements passés, gommés par nos chrononautes de l’Unesco, étant, plus particulièrement, ceux ayant trait à la présence des douze tribus hébreues sur le territoire de Canaan.
L’exploit le plus récent des voyageurs du temps de l’équipe de Madame Bokova a consisté à proclamer :
- que le Temple de Salomon-Hérode n’avait pas existé ;
- que le puissant mur de soutènement, bâti par Hérode-le grand pour le Temple remanié, n’avait rien à voir avec le Temple
- et qu’il n’était en rien une construction ayant un lien quelconque avec les Juifs…
- il ne serait, et rien d’autre qu’un mur dont on ne saurait rien, sauf qu’il n’aurait aucun lien avec le Temple remanié par Hérode et rien à voir avec les Juifs.
En vertu de quoi, cette affirmation « scientifique » péremptoire ?
Mystère et boule de gomme : cette conclusion obligatoire fait partie de ces intuitions qui rendent poétiques les hypothèses scientifiques.
Ce qui est sûr et certain, pour nos scientifiques unescuesques-voyageant dans le temps pour débusquer les mythes hébreux sans fondement, c’est que le brave Mahomet y a attaché, à ce mur et pas un autre, sa monture ailée mi-cheval, mi-on-ne-sait-pas-quoi (une mule disent certaines traditions, une femme disent d’autres).
Pour l’exécutif de l’Unesco et pour ses équipes de chercheurs, c’est un fait historique, et c’est le seul recevable : (que) Bourak ayant été attaché, quelques instants d’une même nuit, à ce mur et pas à un autre, il serait lieu saint d’une religion née des siècles après qu’il ait été construit, ce mur dont on ne sait pas à quoi il servait, si ce n’est « qu’il n’était pas le mur de soutènement du Temple d’Hérode, et si ce n’est qu’il n’était pas un vestige du Temple d’où Jésus chassa les marchands ».
Bref, ce mystérieux mur sans utilité connue, -cette énorme construction de gros blocs non édifiée par les arabes ou par les Byzantins, non bâtie par les romains, non érigée par les Grecs d’Alexandre-, n’aurait pas été construit non plus par les Hébreux ni avant eux par les Jébuséens.
Alors qui est l’auteur de cette construction, « sans lien avec un Temple n’ayant jamais existé »? L’Unesco ne veut pas le savoir. Et pour cause…
L’Unesco se contente donc de décréter ; on est en démocratie n’est-ce pas : puisque le livre saint musulman dit que la monture fantastique du fondateur de l’islam a été attachée à un mur de « la mosquée lointaine » (qui doit être Jérusalem, même si le coran ne le dit pas), ce mur est lieu saint musulman. il n’est à plus personne d’autre et c’est le mur occidental (Kotel en hébreu) ; donc les juifs ne sauraient le revendiquer ; et si c’est eux qui l’on bâti, il suffit de dire : que ce n’est pas le cas et le débat est clos !
Nous vivons de drôles de temps
L’Unesco a décidé que ce mur était un lieu sans rapport avec le Temple, mais qu’il est en rapport physique avec une créature étrange envoyée du ciel et s’appelant Bourak. En d’autres termes, par ce bref contact avec une cavale volante éphémère (que le fondateur de l’islam ne chevauchera qu’une nuit et plus jamais ensuite), le mur ne pourrait plus être ce qu’il était pour les juifs de partout depuis la destruction du Temple en l’an 70 de l’ère actuelle.
Comme le plomb que les alchimistes changeaient en or, le mur a changé de nature et d’origine, au 7ème siècle : de plomb hébreu, il est devenu or, or de l’exclusive sainteté coranique.
Et il n’y a pas à objecter, c’est ainsi : l’exécutif de l’Unesco vote et sanctionne cette décision… « culturelle et scientifique ».
C’est évident que nous sommes là en présence d’une décision purement « scientifique », et qu’il serait malvenu de critiquer le représentant du gouvernement français, qui n’a fait que se ranger à des arguments objectifs, à de purs arguments scientifiques…. c’est sûr.
Les témoins de l’Histoire
Comme je le rappelais plus haut, le mur et le Temple ont des témoins.
Le mur a notamment Flavius Josèphe. Le Temple en a un, de taille, que je voudrai citer ici.
L’Unesco a décrété l’inexistence du Temple, dont le mur occidental est un mur de soutènement, et l’absence de liens entre les juifs et Jérusalem.
Ouvrons la Bible, au hasard. Voici Ezra, un « Prophète ».
Nous pouvons y lire : (7-27)
« béni soit le Dieu de nos pères, qui a mis ainsi au cœur du roi le désir de glorifier le Temple de l’éternel à Jérusalem » (tiens, un sioniste, Ezra, et un sioniste, ce roi ?)
La parole d’Ezra, qu’elle soit prophétique ou purement humaine et politique, témoigne : elle réfute l’assertion spoliatrice et totalitaire de l’exécutif de l’Unesco approuvée par le gouvernement français.
Cette parole d’Ezra est datée
Elle parle des « anciens », « Yehoudaï » en hébreu (Judéens, habitants de Juda, territoire et groupe ethnique).
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Ezra poursuit :
« les anciens parmi les Judéens poursuivent les travaux de construction –encouragés- par les prédications du prophète Haggaï et de Zacharie, fils d’Iddo. Ils bâtirent jusqu’à complet achèvement, par la volonté du Dieu d’Israël et celle de Cyrus, de Darius et d’Artahchasta, roi de Perse. Le Temple fut terminé le troisième jour du mois d’adar, dans la sixième année du règne du roi Darius ».
Ezra précise :
« Ils offrirent, pour cette inauguration du Temple de Dieu (6-7) (…) comme sacrifice expiatoire pour tout Israël, selon le nombre des tribus d’Israël ».
Alors, mesdames et messieurs les historiens et les chefs de l’Unesco : Israël n’a aucun lien, plusieurs fois millénaires, avec Jérusalem ?
Aucun « Temple de Dieu » n’y a été bâti, par les hébreux de Juda, puis rebâti jusqu’à la destruction de 70 ?
Israël et la Perse
(Ezra 5-16) :
« Dans la première année de son règne, Cyrus roi de Babylone, le roi Cyrus rendit un édit prescrivant de rebâtir le Temple de Dieu (Beit Elaha ; Elaha s’épelant en hébreu : alef, lamed, hè, alef complété de points diacritiques servant de voyelles, d’où peut aussi provenir la forme arabe Allah).
On voit ici que les méchants faux-témoins sionistes sont nombreux et influents.
la tradition coranique, ça c’est de la preuve historique et scientifique
Dans sa très grande sagesse, l’exécutif de l’Unesco les a écartés : pensez, un prophète hébreu de la tribu de Juda et trois rois Perses du 6ème siècle avant l’ère chrétienne, sont-ce des témoignages crédibles et recevables, pour des savants, pour des experts scientifiques ?!….
Pensez donc, Ezra, il était juge et partie ; tandis que la tradition coranique, ça c’est de la preuve historique et scientifique ; ça c’est du témoignage fiable, objectif et impartial, s’imposant à tous et à chacun sans discuter, sans pinailler en perdant son temps en datation des blocs du mur occidental, et sans investigations dans les carrières dépôts d’ordures de Jérusalem-Est, où les responsables palestiniens s’en sont allés jeter des tonnes de gravats formés de vestiges archéologiques de toutes tailles, traités au marteau piqueur, à l’excavatrice et au camion poubelle, à l’occasion du creusement d’une vaste salle de prière sous l’esplanade dite des mosquées …
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