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Un jour a peine après les menaces proférées par le délégué aux Affaires étrangères de l’Union européenne Josep Borrell, et alors qu’Israël n’a pas encore avancé d’un pouce dans l’extension de la loi israélienne sur les localités juives et la vallée du Jourdain, l’UE a déjà annoncé une première mesure anti-israélienne.
Mercredi midi, Bruxelles a annoncé une enveloppe budgétaire de 16 millions d’euros en faveur des constructions illégales de l’UE dans les zones C de Judée-Samarie, pourtant sous responsabilité exclusives israélienne en vertu des Accords d’Oslo. Depuis des années, en coopération avec l’Autorité Palestinienne, l’Union européenne finance des constructions illégales destinées à établir des réalités sur le terrain pour imposer un « Etat palestinien ».
Dans son communiqué, l’UE indique qu’avec le Danemark et d’autres pays donateurs elle va créer quinze secteurs dans les zones C dans lesquelles elle va construire des infrastructures de toutes sortes, des écoles, des immeubles etc., présentant sournoisement cette initiative comme une « aide humanitaire ». Avec un toupet sans nom, l’UE affirme que « les zones C forment une importante part des territoires palestiniens sous occupation et que leur développement est destiné à la création d’un Etat palestinien viable et doté de continuité territoriale ».
Au nom du mouvement Regavim, son directeur-général Meïr Deutsh a réagi: « Quiconque affirme que Beit-El, Hevron, Shilo, les palais des Hasmonéens, Herodion ou les tunnels qui acheminaient l’eau au Temple de Jérusalem sont des lieux que les juifs ont volé aux Arabes sont tout simplement des antisémites déguisés en bienfaiteurs. C’est cet antisémitisme qui a poussé les Européens à aider les Arabes à prendre le contrôle de milliers d’hectares de terres et construire des milliers de structures illégales, en violation flagrante des Accords d’Oslo, du droit international et de la loi israélienne ».
Meïr Deutsch a souligné que de nombreuses autres populations en difficulté à travers le monde ne bénéficient pas d’une telle « sollicitude humanitaire » de la part de l’Union européenne, même pas celles qui vivent dans des pays arabes ni même celles qui vivent dans les zones A et B sous contrôle de l’Autorité Palestinienne, preuve qu’il s’agit d’un programme politique anti-israélien et non pas d’une volonté sincère de venir en aide à des populations en difficulté.
Il a ensuite félicité la Grande-Bretagne pour avoir quitté cette organisation antisémite et a espéré que d’autres pays suivront son exemple.
Cette décision de l’Union européenne confirme qu’il s’agit d’une institution représentant un continent en total déclin moral. A Israël de prendre maintenant les décisions et initiatives qui s’imposent pour remettre en place cet organe et barrer la route à ses initiatives malveillantes.