Lorsque le maire de la capitale israélienne, M. Nir Barkat, a pris une initiative visant à geler les avoirs de l’Eglise jusqu’au paiement de millions de shekels d’arriérés d’impôt à la ville, les médias antisionistes ont relancé leur machine de propagande pour accuser l’État juif de vouloir menacer l’existence chrétienne de la ville sainte et entraver la liberté de culte.
Pourtant, la décision ne vise nullement la taxation des lieux de cultes mais uniquement les entreprises et les commerces de l’église.
Le lobby palestinien, relayé par les médias de gauche, mène une campagne judéophobe permanente visant à faire passer Israël pour un « État raciste ».
L’église du Saint Sépulcre a fermé ses portes dimanche jusqu’à nouvel ordre. Les chefs religieux, furieux, veulent ainsi riposter contre ce qu’ils considèrent comme une « campagne systématique » menée par Israël contre la communauté chrétienne en terre sainte.
Le lobby palestinien tente présentement, à travers ses relais médiatiques, de convaincre l’opinion publique chrétienne, surtout en Occident, que les Israéliens limitent les droits de minorités non juives de Jérusalem.
Pourtant ces impôts ne concernent que les entreprises et les commerces, et non les lieux de culte, a rappelé Nir Barkat.
En se faisant passer comme grands défenseurs de « la liberté de culte », les palestiniens s’efforcent d’influencer tout ce beau monde sans avoir l’air trop antisémite. Le fait de vouloir tromper l’opinion, est un véritable délit de manipulation !
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.
« L’église du Saint-Sépulcre et tous les lieux de culte sont exemptés de taxes municipales et c’est ainsi que ça continuera », a tweeté Barkat.
« Mais est-il logique que les propriétés commerciales comme les hôtels, les salles et les commerces soient exemptés d’impôt simplement parce qu’elle appartiennent à l’Eglise ? », a-t-il ajouté.
« Pourquoi l’hôtel Mamila devrait-il payer des impôts et l’hôtel Notre Dame, juste en face, ne pas en payer ? », a-t-il interrogé.
« Ce pays doit avoir un sens, et cela fait des années que les Nations Unies ne nous permettent pas de récupérer les dettes des églises qui ont atteint un énorme montant.»
M.Barkat a expliqué que les églises devaient environ 650 millions de shekels (un peu plus de 150 millions d’euros) en arriérés d’impôt.
« Je ne veux pas que les habitants de Jérusalem se retrouvent avec ces sommes énormes d’impôts sur les épaules », a-t-il dit.
«Cette semaine, en raison d’un avis juridique que nous avons reçu sur le sujet, nous avons commencé à lancer des saisies sur les comptes bancaires des églises qui ont des propriétés commerciales (il ne s’agit pas des maisons de prières qui elles sont exemptées de la loi) » a expliqué le premier responsable de la capitale.
Les Palestiniens, qui veulent établir un parallèle manipulateur entre cette décision légitime et le racisme, ont envoyés ce lundi 26 février 2018 leur ministre de l’éducation, Sabri Saidam, dans la Vieille ville pour encourager les chrétiens à maintenir l’Église du Saint Sépulcre fermée et donc faire pression sur le maire de la capitale. Heureusement qu’il a été empêché d’entrer par des agents de sécurité israéliens.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Gilad Erdan, a confirmé dans un communiqué avoir interdit la visite, invoquant ses prérogatives lui permettant « d’interdire toute activité politique officielle de l’Autorité palestinienne dans les territoires sous souveraineté de l’Etat d’Israël« .
La ministre du Tourisme Rula Maaya faisait également partie du déplacement, selon les médias officiels palestiniens.
Généralement les accusations des Palestiniens reçoivent un écho apprécié dans les capitales mondiales dont les vues comptent. Rares sont les médias qui résistent devant l’inconditionnalité pro-palestinienne.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.