Meurtre de Sarah Halimi: Qui est la juge Anne Ihuellou qui a tout fait pour que Kobili Traoré ne soit pas jugé, qui affirmait que les parties civiles n’avaient « pas plus de droit » que l’assassin, qui refusait de reconnaitre le caractère antisémite ?
Meurtre de Sarah Halimi: Qui est la juge Anne Ihuellou qui a tout fait pour que Kobili Traoré ne soit pas jugé, qui affirmait que les parties civiles n’avaient « pas plus de droit » que l’assassin, qui refusait de reconnaitre le caractère antisémite
Avr 25, 2021
Meurtre de Sarah Halimi: Qui est la juge Anne Ihuellou qui a tout fait pour que Kobili Traoré ne soit pas jugé, qui affirmait que les parties civiles n’avaient « pas plus de droit » que l’assassin, qui refusait de reconnaitre le caractère antisémite ?
Selon la justice française, si elle est délirante, une bouffée de cannabis suffit pour excuser un crime. Selon le bon sens et la morale, cette justice est délirante, car « politiquement bouffée ».
Depuis la mort dramatique de Sarah Halimi, la juge d’instruction Anne Ihuellou se comporte de manière odieuse vis-à-vis de la justice.
La principale juge d’instruction chargée du dossier a un comportement réfractaire.
D’emblée Anne Ihuellou aura une attitude problématique et parfois paradoxale.
Pourquoi a-t-elle demandé une autre expertise psychiatrique suite aux conclusions de la première expertise qui concluait à une altération du discernement de l’assassin et qui aurait permis un procès ?
La juge a décidé de demander d’office une 2ème expertise, sans que personne ne la lui demande : ni l’avocat du meurtrier, ni le Parquet, et enfin aucune des parties civiles. C’est une démarche suffisamment rare pour être soulignée.
La juge refuse la reconstitution de l’assassinat sous le prétexte qu’elle craint que le suspect ne se suicide.
La reconstitution est quasiment systématique dans les affaires criminelles. La juge d’instruction s’y est farouchement opposée. Pourtant lors de cette audience, la demande de reconstitution avait été acceptée par l’ensemble des parties présentes, c’est-à-dire l’avocat général, l’avocat de l’accusé, et enfin l’accusé lui-même.
En janvier 2018, elle refusera de qualifier cet assassinat d’acte de barbarie et d’acte antisémite et de retenir les circonstances aggravantes. Sous la pression du parquet de Paris et après décision de la cour d’appel, Anne Ihuellou reconnaîtra, en février, bon gré, mal gré, le caractère antisémite comme circonstance aggravante, avant de solliciter une nouvelle expertise…
La juge se refuse à rencontrer les avocats de la famille Halimi et Me William Goldnadel a confié qu’à ce jour, il ne connaît pas le visage d’Anne Ihuellou. Cette dernière se comporte avec bien peu d’égard pour les parties civiles et considère que celles-ci « n’ont pas plus de droit que Kobili Traoré ».
La juge de Kobili Traoré, Anne Ihuellou, demande que le criminel de Sarah Halimi soit protégé de l’attitude «hostile» de la communauté juive française.
La biographie et l’image de Anne Ihuellou ont disparu du net et de Google. Elle serait « bretonne » de la commune de Plouray dans le Morbihan.
Même la journaliste Noémie Halioua qui a écrit un livre sur l’affaire Sarah Halimi-Attal n’a pas osé citer le nom de cette juge.***
La sœur de Sarah Halimi saisit la justice israélienne contre Kobili Traoré.
Gilles-William Goldnadel et Francis Szpiner ont pris acte avec consternation de la décision de la Cour de Cassation écartant toute sanction pénale contre le meurtrier de Sarah Halimi, meurtre dont le caractère antisémite a été établi.
Ils vont donc saisir la justice israélienne d’une plainte à l’encontre de Kobili Traoré, au nom d’Esther Lekover, soeur de la victime, citoyenne et résidente israélienne, en vertu de la loi pénale de ce pays qui dispose que la loi israélienne s’applique en cas d’atteinte à la vie d’un juif commise à l’étranger ( Articles 13 et 14 LP d’Israel ).
Maîtres Goldnadel et Szpiner déplorent d’être contraints de diligenter cette procédure, mais ils ne sauraient accepter un déni de justice qui heurte la raison et l’équité bien au-delà de la communauté juive de France.
Auteur : Albert Soued
Mais qui est la juge Ihuellou ?
Anne Ihuellou est juge d’instruction au TGI de Paris depuis 2004, et a été nommée en 2011 vice-présidente du TGI et de la Cour d’appel de Paris, chargée de l’instruction.
Nous savons qu’elle a instruit l’affaire Sarah Halimi en 2017, au TGI puis à la cour d’appel.
Anne Ihuellou a demandé pas moins de trois expertises psychiatriques sur Kobili Traoré pour rendre sa décision, les deux premières n’ayant pas été suffisamment concluantes selon elle.
Rappelons que la première expertise estimait que le discernement avait été altéré mais non aboli. La juge a demandé une contre-expertise, qui a conclu à l’abolition du discernement. Me Goldnadel a alors déclaré «qu’il a souvent vu des instructions à charge (…) celle-ci est complètement à décharge… » en ajoutant que «pour la première fois, une juge d’instruction réclame une contre-expertise d’une expertise qu’elle avait elle-même demandée». C’est un fait rarissime dans les chroniques judiciaires !
Contre toute attente, Anne Ihuellou fait appel, une troisième fois, à un collège d’experts, dont l’avis était moins tranché mais «penchait» plutôt classiquement vers une abolition du discernement» de Kobili Traoré, estimant qu’au moment des faits, «son libre arbitre était nul».
Notez que seul le second groupe d’expert rendait un avis tranché, ce qui aurait dû laisser une place au doute.
Stupéfaits par cette valse des expertises, les avocats de la famille Halimi, Mes Caroline Toby et Francis Szpiner, ont déclaré que «l’expert psychiatre ne peut se substituer au juge». En l’absence d’unanimité entre les experts, les avocats ont rappelé « (qu’)il appartient à une juridiction de jugement de discuter les circonstances de purs faits, comme la tentative de maquillage du crime en suicide».
Or les faits ont été purement et simplement écartés au profit d’une psychiatrisation de l’instruction. La juge, ne s’étant basée que sur des expertises, par ailleurs contradictoires, a tout simplement estimé que les faits ne méritaient pas d’être examinés et que la recherche de témoins ou de complices n’était pas pertinente.
Comme nous l’avons maintes fois répété, l’instruction d’une affaire truffée d’indications antisémites et islamistes exigeait une investigation plus poussée pour comprendre le déroulement des faits et le soin que leur préparation avait visiblement demandé à Kobili Traoré. Notamment pour qu’il s’introduise chez la victime – par le balcon de voisins au comportement étrange -, puis qu’il ritualise son crime selon des critères religieux (ablutions, prières) qui s’apparentent aux procédures du terrorisme djihadiste.
Tout cela a été balayé d’un revers de manche, en faveur du prévenu. Les faits étaient devenus secondaires puisqu’on ne juge pas un fou. Sauf que nous avons là un fou sans maladie mentale, avec un taux de THC dans le sang trop bas pour justifier une bouffée délirante chez un homme habitué à en consommer.
Il fallait que Kobili Traoré soit fou pour admettre qu’un tel crime puisse exister. Trop fou pour être antisémite. Enfin trop fou pour être jugé. Ou bien fallait-il qu’il soit vu, à travers un prisme plus politique, comme une victime.
Le mardi 27 février 2018, les juges d’instruction Anne Ihuellou et Virginie Van Geyte interrogent Kobili Traoré, qui déclare «se sentir mieux» et se souvenir des faits qu’il reconnaît sans difficulté, mais prétend ne pas savoir pourquoi il les avait commis et n’exprime aucun regret.
Après dix mois d’hésitations, la qualification antisémite du crime a été concédée aux parties civiles à la cour. Cette circonstance aggravante faisait que Kobili risquait dès lors la réclusion criminelle à perpétuité, contre trente ans de prison auparavant. «Le bon sens a fini par triompher», déclara Jean-Alex Buchinger, avocat des trois enfants de Sarah Halimi, qui était loin d’imaginer la suite des événements…
Moins d’un an après, la décision de la cour d’appel sonne comme une déflagration: Kobili Traoré ne sera pas jugé !
C’était le 19 décembre 2019. A posteriori, la concession du mobile antisémite a été vécue par les avocats et la famille comme un os à ronger, afin que la juge d’instruction puisse confirmer sa décision de déclarer l’irresponsabilité pénale de l’assassin.
Une date que les parties civiles et LGPS inscrivent dans le marbre de l’indignité, comme une tache indélébile sur l’honneur de la justice française.
Ce jour-là, nous avons acquis de sérieux doutes sur l’impartialité de Mme Ihuellou.
Cette affaire s’ajoute à la liste des crimes et délits antisémites impunis, au sein d’un appareil judiciaire en pleine décadence.
Le Groupe Pas Silencieux
Je suis avocat et ne supporte plus l’injustice envers ma communauté qui dure depuis des années
Au regard des anomalies qui sont mises en avant dans la presse et sur les réseaux sociaux dans l’affaire de Mme Sarah Halimi, j’aimerais savoir de quelle manière et par qui, la juge d’instruction Anne Ihuellou a été nommée !
Je me pose des questions sur la gestion de ce dossier qui me paraît lamentable et d’une extrême gravité au regard des éléments transmis par la presse et des témoignages, notamment, du frère de Sarah Halimi
Je demande à mon ministre de la justice, qu’une enquête approfondie soit mise immédiatement en place, malgré la séparation des pouvoirs sur la gestion du dossier par Mme Anne Ihuellou et sur l’intervention tardive des forces de l’ordre !
Il est temps que les juges puissent être sanctionnés pour des fautes graves comme avoir refusé une reconstitution des faits, ne pas avoir pris en compte la préméditation de l’acte et autres dans cette affaire !
Que le résultat de cette enquête qui doit être faite par qui de droit, soit publiée !
Enfin, J’affirme être en pleine possession de mes facultés mentales, ne pas avoir fumé de cannabis et n’avoir pas consommé d’alcool
Pierre Zerhat
Docteur en Droit
Avocat au Barreau du Val de Marne
Chevalier de l’Ordre National du Mérite