By Sebastien LM · 02/14/2015
L’embryon humain est l’un de nous dès sa conception et par là même, digne de respect absolu.
Nous demandons instamment à votre gouvernement et à tous les autres de rejeter d’emblée toute tentative visant à autoriser une quelconque modification génétique de la lignée germinale de l’embryon humain, et plus particulièrement dans le cas présent, les propositions du Royaume Uni visant à créer des embryons à 3 parents.
Les propositions actuellement débattues au Parlement britannique, fortement controversées, permettraient de combiner in vitro un matériel génétique composé de cellules germinales provenant de deux sources maternelles en vue de créer un nouveau type d’embryon humain.
Les partisans de ces propositions défendent l’idée que la création de bébés génétiquement modifiés serait une solution pour éviter l’apparition d’une maladie transmise par les mitochondries potentiellement défaillantes d’une femme porteuse d’anomalies.
Partout dans le monde, des voix venant de la société civile s’élèvent pour s’opposer à ces propositions et nous vous invitons à lire ci-dessous les raisons pour lesquelles ces propositions doivent être universellement interdites.
(Pour visionner les vidéos des scientifiques qui donnent les raisons de leur opposition, cliquez ici et ici).
- Aucune des techniques proposées ne permet de soigner une maladie d’origine mitochondriale susceptible de se manifester de façon aléatoire à la naissance. Ces techniques s’appliqueraient uniquement aux familles déjà identifiées comme risquant de concevoir un bébé atteint d’une maladie mitochondriale.
- Les propositions actuelles ne permettent en aucune façon de guérir tant soit peu la maladie chez les bébés existants. Elles impliquent en réalité la création d’un tout nouveau genre d’embryon humain dont la composition génétique proviendrait de deux sources génitrices maternelles.
- La femme donneuse de mitochondries saines fournirait à l’embryon créé un patrimoine génétique identifiable – aussi minime soit-il –et le bébé aurait (au moins dans un des cas impliquant cette technique) trois parents biologiques.
- Les techniques proposées constituent indéniablement une modification génétique de la lignée germinale (contrairement aux thérapies post-natales que sont le don de sang ou d’organe), ce qui implique que les modifications apportées seraient transmises aux générations futures avec des conséquences totalement inconnues.
- L’une des techniques en particulier constitue de fait une technique de clonage, ouvrant ainsi la voie au clonage à des fins de reproduction, qui, lui, est universellement prohibé.
- Des études publiées ont déjà identifié de graves problèmes de sécurité liés au transfert mitochondrial et à la modification de l’ovocyte chez les mammifères. La dernière fois, l’une de ces techniques a été testée chez l’homme et s’est soldée par un avortement et deux enfants mort-nés.
- L’expérimentation animale dans ce domaine démontre une diminution de la survie, un retard de croissance et d’autres anomalies horribles.
- Une autre considération tient au préjudice causé aux femmes donneuses d’ovocytes, en raison de la procédure agressive de stimulation ovarienne qui peut entraîner, entre autres complications, un syndrome d’hyperstimulation ovarienne qui peut être mortel.
- La modification des ovocytes humains ou des embryons précoces en vue de procréer en recourant à des interventions ayant des effets héréditaires est largement interdite dans les déclarations et conventions internationales telles que :
- la Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) qui proclame à l’Article 24 que « les interventions sur la lignée germinale » pourraient être considérées comme des pratiques « contraires à la dignité humaine ».
- La Convention sur les Droits de l’Homme et la biomédecine du Conseil de l’Europe qui proclame à l’Article 13 qu’ « une intervention ayant pour objet de modifier le génome humain ne peut être entreprise que pour des raisons préventives, diagnostiques ou thérapeutiques et seulement si elle n’a pas pour but d’introduire une modification dans le génome de la descendance ».
- La Charte des Droits fondamentaux de l’Union européenne qui proclame à l’Article 3 que « dans le cadre de la médecine et de la biologie doit notamment être respectée (…) l’interdiction des pratiques eugéniques, notamment celles qui ont pour but la sélection des personnes ».
SIGNEZ CETTE PÉTITION MAINTENANT!
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De telles mesures gouvernementales ne font que faire éloigner la médecine de son objectif principal.