Téhéran continuera de se soumettre aux inspections de l’AIEA « comme avant »
L’Iran a annoncé dimanche ce qu’il a présenté comme la « cinquième et dernière phase » de son plan de réduction de ses engagements en matière nucléaire, affirmant qu’il ne se sentait désormais plus tenu par aucune limite « sur le nombre de ses centrifugeuses ».
Dans un communiqué, le gouvernement de la République islamique indique néanmoins que « la coopération de l’Iran avec l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique, qui soumet son programme nucléaire à un strict contrôle, ndlr) se poursuivra comme avant
Le gouvernement explique que, « en conséquence » de sa décision sur les centrifugeuses, « il n’y a plus aucun obstacle entravant le programme nucléaire de la République islamique d’Iran sur le plan opérationnel », qu’il s’agisse de « la capacité à enrichir (l’uranium), du niveau d’enrichissement (de l’uranium), de la quantité de matériau enrichi, ou de la recherche et développement ».
Téhéran ajoute cependant que « le programme nucléaire de l’Iran continuera désormais uniquement sur la base (des) besoins techniques du pays ».
Jusqu’à présent, la République islamique a toujours indiqué avoir besoin d’enrichir l’uranium à hauteur d’environ 5%, pas plus, niveau suffisant pour produire le combustible nécessaire à la production d’électricité dans une centrale nucléaire.
Le communiqué iranien ne dit pas que les besoins techniques du pays ont changé. Le gouvernement répète en revanche qu’il est prêt à faire machine arrière à tout moment sur ses annonces.