Lorsque je déambule dans nos rues à Jérusalem et qu’il m’est donné de voir la splendide et longue chevelure que D.ieu a donné à nos jeunes filles, je suis immédiatement convaincu que la Parole de D.ieu est saine et sainte. En effet, quelle splendeur et quel signe de gloire, simple, évident (je vous l’accorde, très difficile à voir, pas regarder mais « voir », pour une génération aveuglée par tant d’artifices, de laideur, de bêtise) que ces cheveux longs qui semblent couvrir la jeune vierge d’un voile de pudeur, de mise à part. L’on songe alors à ce verset du Cantique des Cantiques 2 : 7 : « ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, avant qu’elle le veuille ». C’est tellement évident, si du moins on a encore au fond de soi le moindre respect ou la moindre notion de ce qu’est la féminité qui implique le corps, l’âme et l’esprit… et les temps de D.ieu.
C’est tellement évident, et par contraste je songe ici au regard fou et provocant d’une jeune femme au guichet d’une banque il y a quelques semaines. Il s’agissait d’une confrontation spirituelle délibérée et même recherchée de la part de cette personne qui, habitée de démons, a ressenti en me toisant une profonde animosité spirituelle. Cette personne entre 25 et 30 ans d’âge me lança du regard ce qui ressemblait à un défi d’une rare violence. C’était une femme manifestement habitée de haine et de rébellion extrême et dont le crâne brillant et lisse « resplendissait » d’une effroyable « onction » de déshonneur.
Il n’y a pas si longtemps, le fait de raser une femme, comme lors d’affreux incidents survenus à la libération de la France en 1944, représentait le comble de l’humiliation et du déshonneur. C’est curieusement devenu aujourd’hui l’expression symbolique ultime d’une pseudo-émancipation identitaire pour certaines femmes.
Mais ne nous y trompons pas, la mode des cheveux courts, la première, et puis très courts et puis ras et puis finalement absents, a pavé le chemin à une telle dérive mutilatoire. Les cheveux presque courts des adolescentes et des jeunes femmes des années 50, les couettes, etc. (revisitez vos albums photos) semblaient dessiner une féminité adolescente, tendre, sensée attirer une « aimable sympathie ».
Mais ne nous y trompons pas, Satan amorce toujours son public avec du séduisant, du charmant, du mignon ; attention aux tendances complaisantes de la romance… Car des « charmantes » couettes façon Sheila on est ensuite progressivement passé à plus. Ce n’est pas l’actrice Jean Sieberg dans le film célèbre, emblématique et profondément immoral de Godard « A bout de souffle » qui démentirait la chose, avec sa coupe de cheveux aussi courte que la philosophie du film est amorale. Elle était le portrait « moderne » de la femme libérée qu’elle y incarnait à côté de Jean-Paul Belmondo.
En réalité, la mode foncièrement blasphématoire des cheveux courts est un signe à peine subliminal, invitant la femme à se délier des termes bibliques de vie. Termes bibliques déclarés vieux jeu, car opposés à une philosophie de consommation directe. Vieux jeu, car déclarés comme privilégiant le meilleur à long terme, ce qui paraît insupportable aux âmes d’humains pressés en tout que nous sommes devenus. La jouissance paisible et juste des choses dans un long terme est devenue un choix de vie insupportable pour nos générations inquiètes, fébriles, issues de deux guerres mondiales et d’une troisième en discontinu, ici et là sur la planète, depuis.
(La photo de Jean Sieberg présente dans le livre en format papier se refuse ici à la reproduction…)
Jean Sieberg, actrice américaine. Héroïne avec Jean-
Paul Belmondo du film de Jean-Luc Godard « A BOUT DE
SOUFFLE »
Quant au voile en tissu, il ressort de façon évidente de l’Ecriture qu’il est requis. Lisons simplement, c’est-à-dire avec simplicité de cœur, 1 Cor. 11 : 5. Cette Ecriture est à ce point limpide qu’elle ne nécessite pas de commentaire et que finalement, si une femme veut prier ou prophétiser sans voile, eh bien qu’elle se mette aussi le crâne à nu ! Le refus d’un des deux voiles engendre le refus de l’autre, car ils sont d’essence similaire. Dans le premier cas, les longs cheveux, il est la gloire naturelle de la femme donnée par D.ieu ; c’est donc l’honneur de D.ieu qui est en jeu. Dans le deuxième, le voile en tissu est un signe d’honneur pour l’époux ; c’est donc l’honneur de l’homme qui est alors en jeu. Qui accepte ou aime déshonorer autrui, sinon le pervers ? Mais beaucoup agissent sans savoir… et l’ignorance et donc la confusion sont des maux grandissants dans les temps étranges où nous vivons.
Laissez-moi conclure à ce sujet par deux anecdotes significatives. La première pour vous raconter comment se termina notre conversation évoquée plus haut au sein de l’équipe « Lève-toi, le Mashiah vient ! » à propos des chevelures féminines.
Je demandai aux sœurs ce qui finalement les avaient poussées un jour à opter pour une chevelure courte et même très courte. Tour à tour, après réflexion, chacune des sœurs en vint à la même conclusion : l’effet mode.
« Au fond nous l’avons fait pour suivre ce qui était dans l’air du temps, pour suivre la mode… ».
Il ne s’était donc nullement agi d’un choix personnel sur base d’une conviction.
Je leur demandai alors si tout au fond d’elles-mêmes elles avaient aimé cette option capillaire. Surprises, elles m’avouèrent, ou plutôt s’avouèrent dans une espèce de prise de conscience soudaine et refoulée, que non. Elles n’avaient au fond pas aimé cela du tout.
C’est aussi à cet instant que nous surprîmes des larmes dans les yeux de ces sœurs dont la féminité profonde et réprimée par l’artifice rejaillissait enfin, sensible et libérée d’une blessure survenue par le fait de l’air du temps voici bien des années. Satan est le prince de la puissance de l’air (Eph. 2 : 2). Et j’ajouterai…de l’air du temps, de tous les airs du temps, des modes ! L’Histoire de toutes les folies humaines suscitées par « l’air du temps » est encore à écrire, comme est encore à écrire l’Histoire de l’humanité selon la vision qu’en a D.ieu.
Une vision très différente de celle de trop de nos historiens – pieux histrions, les comptables de tant de pieux mensonges. Ne serait-ce que par le biais de sélection d’infos empreinte d’oublis désinformateurs. Un exemple : citez-moi un livre d’Histoire officiel de la Belgique ou dix habitants de la Belgique capables de vous décrire sérieusement, du point de vue des persécutés – plus ou moins deux cent mille calvinistes et autres massacrés – l’histoire de la Réforme dans leur contrée ? Cette ignorance à elle seule interdit aux chrétiens évangéliques, descendants de catholiques persécuteurs pour la plupart, de comprendre les malédictions qui reposent toujours sur leurs épaules, en les condamnant à l’étouffement spirituel avec tout son cortège de divisions incessantes, d’esprit religieux affreusement enraciné, etc. Ce qui, après avoir, via des luttes internes aussi absurdes qu’harassantes dans le corps durant tant d’années, bloqué l’expansion du royaume de D.ieu, finira par les atteindre eux-mêmes au travers d’une nouvelle persécution aux prétextes de l’anti-sectarisme, la grande valeur refuge du religieusement correct toujours plus étrangement manifesté par les Etats européens par exemple.
La deuxième anecdote me fut rapportée par un vieux missionnaire à la retraite. « Un jour », me dit-il, « je fus confronté – c’était en Afrique – à un besoin de délivrance. Là, devant la chaire de prédication, une jeune femme était tombée en proie à des puissances démoniaques. J’entamai donc un processus de délivrance qui s’avéra long et… inutile. Les démons s’accrochaient fermement.
C’est alors qu’avisant le premier rang des fidèles mon regard s’arrêta particulièrement sur les têtes découvertes de trois femmes de serviteurs européens en visite. Toutes trois étaient tête nue. J’eus alors la ferme conviction qu’il existait un rapport spirituel entre leurs têtes non voilées et la ténacité des démons qui refusaient de déloger. Poliment j’expliquai aux sœurs la situation en leur demandant soit de se voiler, soit de bien vouloir se retirer un moment. Les femmes se voilèrent et instantanément un démon s’exprima en termes d’une rare grossièreté concernant le voile dont les femmes venaient de se couvrir. Il ne pouvait supporter ce voile et l’injuriait, mais il sortit prestement en même temps qu’il s’exprimait vulgairement et férocement. Il sortit avec une cohorte d’autres démons en quelques instants. Instructif.
SI LE ROLE D’UN N°1 EST DE TRANSMETTRE LES PRINCIPES, LES N°2 ONT POUR MISSION EBLOUIE DE LES MAGNIFIER.
Notons tout de suite qu’il est impossible, selon ce que D.ieu a établi lui-même, à un N°1 de magnifier quoi que ce soit et qu’il est, toujours selon ce que D.ieu a établi, impossible aussi à un N°2 de communiquer les principes. J’entends par principe tout ce qui a talent de démarrer, donner un ordre de vie, par exemple la semence de l’homme, et tout ce qui est du même ordre dans quelque domaine que ce soit au niveau individuel ou collectif : nouvelle direction dans la marche terrestre, plan, dessein, etc.
D.ieu Lui-même, N°1 face à l’homme, lui-même N°2 face à D.ieu, lui a communiqué avec confiance et foi* Ses principes pour la gestion de la terre. A charge pour l’homme non déchu et libre cependant, notons-le, de magnifier ces principes ; voyez par exemple Genèse 2 : 20.
Pour l’homme déchu, la chose deviendra évidemment beaucoup plus confuse, ainsi que pour tous les N°2 face aux N°1 à partir de l’épisode catastrophique de la désobéissance de la femme et de l’homme. Genèse 3 nous dit : « La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et ne mangea ; elle en donna à son mari, qui était auprès d’elle, et il ne mangea ». Lisez tout le chapitre.
La confusion, le trouble et une inintelligence spirituelle fatals sont depuis lors entrés dans toute la création. Celle-ci attend depuis ce moment la révélation des fils de D.ieu (Rom. 8 :19) et soupire en fait après une complète restauration, une réhabilitation des schémas relationnels de tout ce qui est N°1 et N°2. Cette réhabilitation ramènera une harmonie inouïe, difficilement concevable aujourd’hui si ce n’est par la foi en l’Ecriture qui nous le promet déjà à 90% dans le Millenium qui vient. Il y a tant de passages bibliques clairs à ce sujet. Citons simplement l’Ecriture archi-connue qui nous dit que le loup habitera avec l’agneau (Es. 11 :16).
En fait dès le départ, la stratégie de Satan pour détruire les termes relationnels harmonieux et vitaux des N°1 et des N°2 s’attaqua à la femme et à l’homme et parvint par ruse à faire de la femme un faux N°1 en la faisant discuter avec lui des ordres de D.ieu, donc des principes de N°1 auxquels s’attachaient une promesse de vie et l’accès à un arbre de vie : Gen 3 :1 à 6 : « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel D.ieu avait faits. Il dit à la femme : D.ieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, D.ieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mourriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais D.ieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea ».
Il parvint aussi à faire de l’homme une espèce de N°2 caricatural et démissionnaire. Satan aime à conduire la création de D.ieu et ses créatures dans la faute et l’humiliation, la dégradation des valeurs et principes établis par D.ieu. Pour en savoir plus sur ce thème qui est par exemple le point de départ de toutes les frustrations qui risquent de détruire le couple je vous recommande la lecture de mon livre « EHAD, Unité !».
* « La foi de D.ieu » est si profonde et c’est, j’en suis convaincu, une des raisons pour lesquelles Il met tant de moyens pour nous sauver, alors qu’il est cependant écrit : « Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui ? » (Ps. 8 : 5)
Soulignons une chose très significative et d’une grande profondeur, D.ieu, transmetteur de principes, D.ieu N°1, choisit délibérément de ne jamais les magnifier Lui-même, car quelle aurait été la place de l’homme, N°2, sinon ?
Il y a donc là, à l’émergence de toutes choses, un bras largement tendu de D.ieu invitant l’humanité à un projet en commun. Il transmet selon Son ordre divin les principes d’une création nommée univers et terre et offre à l’humanité de magnifier ce projet… dans le partage. Toute la création n’a été en fait établie par D.ieu que pour la manifestation de ce projet relationnel. Il est donc important et salutaire de connaître parfaitement les principes de fonctionnement des N°1 et des N°2… et de s’y soumettre.
On retrouve ce principe comme une constante absolue dans toute l’Histoire des relations entre D.ieu et l’humanité. Même pour notre salut, D.ieu utilise ce principe en envoyant parmi nous son Fils, qui était pourtant D.ieu et donc N°1, en lui donnant à vivre par exemple un parcours d’enseignant, de prophète et de rédempteur mais entièrement et parfaitement sous le sceau d’un N°2. Lisons à ce sujet Jean 8 : 38 par exemple ou l’admirable prière sacerdotale où Yeshoua démontre à la fois Sa place acceptée et assumée de N°2 sur un plan terrestre et rédempteur et de N°1 à l’égard de l’humanité (Jean 17). Lisons aussi les paroles venues du ciel en Matthieu 3 : 17 : « Et voici une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection» lors de l’étrange baptême demandé par Yeshoua à son cousin Yohanan HaMatbil. Elles sont éloquentes. Jésus fut établi comme Fils, c’est-à-dire comme N°2 après et devant le Père et les hommes en vue d’une mission bien particulière. Yeshoua, trait d’union parfait et unique entre D.ieu et l’humanité déchue.