- Mar 24, 2016
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Obama et la solution finale de l’Etat Juif… Le temps est compté.
Par Daniel Greenfield adaptation Thérèse Zrihen-Dvir
La campagne d’Obama contre Israël se heurte à un obstacle de taille … La terreur islamique. Toute tentative d’Obama de contraindre Israël à faire des concessions aux terroristes musulmans qui dirigent l’Autorité palestinienne a été rejetée par les terroristes. Peu importe combien Obama réussit à soutirer d’Israël, ce n’est jamais assez.
Abbas, le chef de l’OLP -Fatah et de l’Autorité palestinienne, a refusé toute offre d’Obama culminant avec la dernière proposition de Biden lors de sa dernière visite, alors que le mouvement politique d’Abbas célébrait l’assassinat de Taylor force, vétéran américain de la guerre en Irak. Tout comme pour les «talibans modérés» et la Confrérie musulmane, l’aide d’Obama aux terroristes musulmans a échoué à cause des terroristes.
Dans une ultime et décisive poussée du processus de paix avec l’OLP, Obama tenta de contourner l’obstacle en dépêchant Kerry pour négocier avec Israël au nom des terroristes. Kerry fit semblant de «faciliter» les négociations entre Netanyahu et Abbas, mais en réalité, il n’y avait que Kerry et Netanyahu autour de la table. Kerry fit pression sur Israël afin qu’il fasse de nombreuses concessions à l’OLP alors qu’il négociait en faveur de l’OLP.
Comme le disait un responsable israélien : «À un moment donné, nous avons découvert que pendant toute la période, les Américains ne parlaient pas aux Palestiniens, mais à nous seulement ».
Selon un haut responsable américain, la position d’Obama-Kerry est plus proche du côté de l’OLP et donc ils ne se donnent même pas la peine de négocier ces accords avec l’OLP. Obama et Kerry étaient explicitement devenus les négociateurs proxy en faveur d’une organisation terroriste islamique. Mais le désir d’Obama d’imposer son propre agenda à Israël a échoué lorsqu’Abbas est entré dans le jeu. Le chef terroriste a rejeté le plan de Kerry. Tout comme il a rejeté celui de Biden. Même une rencontre de deux heures avec Obama dans le bureau ovale n’a pu le dévier de sa trajectoire.
Encore une fois, Obama avait été mis à sec par les terroristes islamiques qu’il tentait d’aider. Peu importe à quel point sa position est proche des terroristes, il n’est jamais assez près de leurs exigences.
Néanmoins, Kerry blâma Israël, et non Abbas. La position de la Maison Blanche est que c’est toujours la faute de Netanyahu. Dans un article récent de l’Atlantique, Obama accusait Netanyahu d’être trop « peureux » pour progresser vers la paix. Au-delà du fait que cela provoqua une grande propagande justifiant en outre l’hostilité envers Israël et Netanyahu, l’obstacle réel demeure Abbas.Vous ne pouvez pas négocier avec des terroristes islamiques. Tout ce que vous pouvez faire c’est vous rendre.
Abbas a prouvé qu’il n’acceptera pas un plan de paix. Les négociations ont échoué à chaque reprise. Et chaque échec sape le récit d’Obama qu’Israël est à blâmer. Il est difficile de garder ce mythe vivant quand Netanyahu accepte de négocier et Abbas refuse ; quand Israël fait des concessions et l’OLP n’en fait aucune.
Et pourtant, Obama est déterminé à atteindre ses objectifs concernant Israël et le Moyen-Orient avant de quitter ses fonctions. Pour cela, il doit contourner le processus de négociation et imposer sa propre solution sans avoir à obtenir le consentement de l’OLP. Cela veut dire, tout comme pour l’accord iranien, les terroristes ne sont impliqués en rien. Mais les USA et Israël le seront. Il le fera passer par un forum international comme l’ONU pour éviter d’être humilié par le rejet d’Abbas d’une autre offre d’Obama.
Le processus de paix avec l’OLP s’étend sur des décennies de concessions israéliennes en échange de rien. Même les concessions les plus hypothétiques sont rapidement devenues le point de départ par défaut de la prochaine série de propositions de paix. Toute mesure expérimentale, peu importe comment elle a échoué, sera bientôt gravée dans la pierre.
Le cadre d’Obama serait un ensemble radical de demandes de concessions israéliennes déguisées en plan de paix. Ce sont des demandes qu’Israël ne peut pas se permettre d’accepter, mais que les terroristes jugeront comme insuffisantes. Il n’y a pas de carotte ici. Seul un ensemble de bâtons plus lourds et plus tranchants.
On s’attend à ce qu’Israël accepte les revendications des fausses négociations multilatérales avec les terroristes, qui sont en réalité que des négociations entre Obama et Netanyahu. Ou alors qu’Obama présente sa propre liste de concessions unilatérales israéliennes à l’ONU. Israël pourra, soit donner un coup de pied au ballon d’Obama une fois de plus dans l’espoir d’obtenir quelque chose, ou qu’il ignore le ballon et perde d’avantage, face à l’union des USA à un bloc de pression anti-Israël aux Nations Unies qui lui imposeront ces mêmes conditions.
Netanyahu a essayé de concourir l’horloge d’Obama. Maintenant que le temps est compté, l’heure de l’exécution est plus proche. Obama est idéologiquement opposé à Israël. Il nourrit une rancune personnelle contre Netanyahu. Et il refuse de quitter le bureau sans trophée pour justifier sa désastreuse politique étrangère.
Le renfort d’Obama aux terroristes islamiques a mené à la catastrophe partout ailleurs dans la région. Israël est son dernier pari pour achever son programme d’assistance aux terroristes islamiques qui se solde finalement en un gros lot politique.
Un accord final dans lequel les deux parties se mettront d’accord pour coexister ne se trouve pas sur la table ici. S’il y avait une possibilité quelconque, Obama n’aurait pas supprimé Abbas du processus à la manière qu’il le fit. En revanche, le processus de paix fermente une pression essentielle sur Israël afin qu’elle élargisse l’état actuel de la terreur de l’OLP tout en n’obtenant rien en échange, hormis la terreur.
La prochaine étape dans un processus qui a plafonné en une pluie de roquettes sur Tel-Aviv et Jérusalem est censé de progresser avec le nettoyage ethnique des centaines de milliers de Juifs de leurs maisons et le déploiement de troupes internationales en Israël.
Tous ce scénario était déjà sur la table lors des dernières négociations. Et les termes ne feront qu’empirer. Ce n’est pas un processus de paix puisque la paix n’en est pas le résultat attendu ou souhaité. L’unique agenda ici est l’expansion d’un état de terreur au détriment d’Israël, au détriment de la vie, des maisons et des biens des Juifs qui y vivent, et au détriment de l’avenir de l’État juif. Personne ne croit sérieusement que le plan d’Obama apportera la paix. Au contraire, il va augmenter le terrorisme avec d’additionnelles demandes de territoires plus grands et plus profonds au sein d’Israël, que ce soit par des revendications territoriales ou par le droit au retour.
Obama sait qu’il ne peut même pas parvenir à un accord avec les terroristes. Il sait aussi qu’Israël va tenter de négocier de bonne foi. Donc, il se prépare à jeter à la poubelle les derniers vestiges des protocoles de négociation pour imposer simplement un ensemble de concessions sur Israël comme cadre international pour la paix.
Les précédentes négociations caractérisent les demandes de l’OLP pour des concessions comme condition préalable aux pourparlers. Obama va invalider entièrement les entretiens et passer directement aux concessions. Il peut y avoir une reconnaissance insignifiante d’Israël comme «État-nation des Juifs », un point que l’OLP ne reconnaîtra pas et qui est une formalité dénuée de toute valeur stratégique et territoriale. Mais ce sera un mandat pour l’expansion drastique d’un État terroriste islamique défaillant qui a même abandonné ses fausses élections rituelles et qui subventionne son terrorisme islamique avec l’argent du contribuable américain.
Lors des dernières négociations, les gens d’Obama ont ouvertement servi de négociateurs proxy pour les terroristes. Maintenant, ils vont passer directement à imposer les exigences des terroristes sur l’État juif.
Afin de justifier ce moyen d’action radical, cette rupture définitive avec le prétexte que les démocrates favorisent Israël, une campagne de haine contre Israël et Netanyahu a déclenché une tempête dans les médias. Le récit familier blâme Israël pour le manque de paix, même si c’est Abbas lui-même qui a rejeté l’offre de paix d’Obama plus d’une fois. La diabolisation de l’État juif est une condition préalable nécessaire à la trahison finale. Israël doit être présenté comme tout à fait opposé à faire la paix avec les terroristes, forçant Obama à imposer sa propre solution. Chaque attaque de la Maison Blanche contre Israël a été précédée par la propagande qui pave les bases pour sa diabolisation d’Israël et de Netanyahu.
Plus vous entendez ce « gros mensonge » dans les médias qu’Israël est à blâmer pour tout, plus Obama se rapproche d’imposer sa solution finale à l’État juif.
Daniel Greenfield
Adaptation Thérèse Zrihen-Dvir