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OR AVEC AYIN, OR AVEC ALEPH d’Elishéva Goël / Extrait N°6 : Le port du pantalon : argumentaire pour et contre. La raison la plus souvent évoquée pour justifier l’usage du pantalon par les femmes est l’aisance de leurs mouvements, en mettant l’accent sur le fait que le pantalon est plus pratique et plus confortable que les tenues féminines classiques. Aussi bien pour les sorties que pour le travail.

By 23 avril 2021mai 7th, 2021Elishéva Goël, LECTURE QUOTIDIENNE

                                                                                                                CHAPITRE 5

 

Le port du pantalon : argumentaire pour et contre

 

 

La raison la plus souvent évoquée pour justifier l’usage du pantalon par les femmes est l’aisance de leurs mouvements, en mettant l’accent sur le fait que le pantalon est plus pratique et plus confortable que les tenues féminines classiques. Aussi bien pour les sorties que pour le travail.

 

Il est un fait que notre société moderne est une société en mouvement(s) excessif(s), où tout se vit plus vite, où il faut être efficace, et les femmes sont rentrées depuis plusieurs décennies dans le monde du travail.

 

Elles font souvent le travail des hommes, en usine, sur le terrain, elles doivent porter des fardeaux et des responsabilités qui les obligent à être efficaces avant tout et c’est pourquoi elles optent pour la tenue vestimentaire sensée être la plus pratique à cet effet, les vêtements masculins.

C’est devenu la norme et si vous objectiez qu’il ne devrait pas en être ainsi, on vous regarderait de travers, vous traitant de rétrogrades, de ringards,…

 

Et pourtant autrefois, nos grands-mères qui travaillaient au champ ne portaient pas le pantalon, mais de larges robes qui les couvraient jusqu’au mollet…et n’auraient pas envisagé qu’il en soit autrement.

 

Dans certains cas, pourtant, il faut admettre qu’il n’est pas possible d’éviter le port du pantalon.

Je connais personnellement deux sœurs qui sont obligées de porter le pantalon sur leur lieu de travail. Une d’entre elles est paysagiste et dirige une équipe d’ouvriers qui créent et installent des jardins, élaguent des arbres, entretiennent des bosquets.

 

Elle porte forcément un pantalon de travail, et même des vêtements de sécurité car elle manipule des instruments dangereux comme des tronçonneuses. Mais cette jeune sœur, une fois quitté son chantier, rentre chez elle et redevient… une vraie femme. Elle est d’ailleurs  féminine et jolie.

 

Ceci dit, peu à peu, le Seigneur la pousse à prier pour Lui demander de lui donner un emploi davantage adapté à sa constitution féminine qui souffre de ce travail physiquement si éprouvant. Il n’y a pas de hasard dans l’économie du plan de D.ieu.

 

Plus nous nous sanctifions et nous rapprochons de Lui, et plus Il nous met à cœur de Lui demander de nous orienter vers des choix de vie qui adhèrent à ce que nous devrions être en profondeur.

 

La deuxième sœur dont je veux vous parler est infirmière et doit manipuler des malades, les soulever, se pencher et se mouvoir entre des lits et des fauteuils roulants, ce qui fait qu’elle préfère largement porter un pantalon couvert d’une tunique longue, pour être plus à l’aise et éviter les situations délicates. Mais cette sœur aussi, une fois chez elle, retrouve l’aspect d’une vraie femme et s’en trouve très bien.

 

Il est à noter que certaines femmes croyantes assimilent le port du pantalon à un signe d’évolution, de modernité, et de civilisation.

Un des arguments souvent avancés est que les chrétiennes, n’étant pas en dehors du monde, ne devraient pas se murer dans des visions « étroites » et dogmatiques (opinion catégorique) mais suivre leur temps.

De grands hommes d’Eglise et non de D.ieu enseignent combien il est important pour la femme de se moderniser, en un mot de se conformer aux usages de la société.

L’apôtre Paul poussé par le Saint-Esprit demande pourtant de ne pas se conformer au siècle présent, comme je l’ai cité plus haut, mais au contraire d’être transformés par le renouvellement de l’intelligence afin de discerner la volonté de D.ieu (Rom. 12 : 2).

 

Cela me fait penser à ce qui se pratique aujourd’hui dans l’Eglise et aussi lors de campagnes d’évangélisation, au niveau de la louange. Beaucoup considèrent que pour toucher les jeunes il faut les approcher avec une louange « moderne », c’est-à-dire à base de musique semblable à celle qu’ils écoutent déjà, bruyante, agressive, voire de musique rock. Or, cette musique a des racines totalement démoniaques et ne peut nullement être sanctifiée pour le Seigneur. Comme je l’ai dit plus haut, elle est d’ailleurs en relation étroite, spirituellement parlant, avec l’impudicité.

 

Je me souviens du jour où j’ai rencontré mon Sauveur, dans une grande convention à Vichy, au centre de la France.

J’étais jeune, je vivais dans un milieu d’artistes, dans lequel j’avais été immergée depuis des années. Tout dans ma vie était porté vers les choses de l’âme, de l’esthétique (j’étais peintre), j’aimais le jazz et je m’habillais comme les jeunes femmes de mon milieu, de manière assez excentrique.

J’avais rompu avec ce qui était convenu, j’étais imprégnée de valeurs profondément « modernistes », indépendantes et au fond démoniaques. Et quand j’ai rencontré Yeshoua, j’ai été émerveillée par la louange pure et douce qui émanaient des cœurs de croyants nés de nouveau, tous simples, de vieilles sœurs et des familles avec des enfants, qui chantaient des cantiques vieux de décennies, voire de plusieurs siècles…

C’était tellement pur, cela parlait tellement de la sainteté et de l’amour de D.ieu, du salut extraordinaire qu’Il m’offrait gratuitement, à moi qui me sentais si « sale », si égoïste, face à ce grand amour. O combien j’ai été bénie par la pureté et la douceur joyeuse de ces chants, sans ostentation, sans bruit excessif, qui me conduisaient paisiblement vers les bras de mon Sauveur !

Et combien souvent par après le Seigneur m’a parlé, fortifiée, et enseignée concernant Son royaume au travers de ces chants !

 

Quand nous nous sommes retrouvés, avec mon mari, dans certaines assemblées où il était invité à prêcher, et que le chant y était mené par des « groupes » de louange, avec amplificateurs, synthétiseur, guitare électrique, batterie et tout ce qui s’ensuit, je me suis toujours sentie profondément troublée négativement, paralysée, incapable de rentrer dans la présence de D.ieu. Je n’y ai jamais ressenti la sainteté de D.ieu qui ouvre la porte à l’adoration, loin de là.

 

J’ai toujours eu l’impression d’assister à un spectacle, comme si d’autres étaient là pour amener la présence de D.ieu de manière professionnelle, à ma place, et j’ai trouvé cela extrêmement frustrant.

 

Alors que nous étions en voyage à l’étranger, un de nos fils a récemment amené une amie qui ne connaissait pas le Seigneur dans une de ces assemblées, pour le culte, ici à Jérusalem.

La jeune fille tout étonnée lui a glissé à l’oreille, après quelques chants de louange :

 

« Mais,… tu ne m’avais pas dit que tu m’amenais à un concert ! »

 

Elle n’a pas été transpercée par la sainteté de D.ieu, elle ne s’est pas convertie, elle est ressortie comme elle est entrée. Il faudra sans doute autre chose pour la toucher et qu’elle accepte le Seigneur dans son cœur.

 

Mais revenons à notre sujet. Quelle est la volonté de D.ieu en matière d’habillement pour les femmes, aussi bien que pour les hommes ? La Bible, Parole de D.ieu, dit qu’ « une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme : car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel, ton D.ieu ». (Deut. 22 : 5)

 

Le pantalon est-il réellement un vêtement d’homme ? Si oui, doit-il continuer à être considéré comme un vêtement d’homme, sachant qu’il existe aujourd’hui une version féminine très usitée ?

A tous ceux qui pensent que le pantalon n’est plus uniquement un vêtement masculin à cause de sa féminisation, je voudrais simplement poser la question de savoir si selon vous un frère peut porter une jupe version homme sans être en contradiction avec la Bible.

 

En tant qu’enfants de D.ieu et disciples de Christ, vous qui êtes appelés à pratiquer la justice, posez-vous cette question et répondez-y franchement. Un frère serait-il libre de porter une jupe à l’église ou en dehors de l’église ? Ou même des vêtements moulants, de couleur rose et efféminés ?

Pratiquement tous diraient : « Non, ce n’est pas bien ! » Et pourtant c’est exactement ce que les sœurs ont fait avec le pantalon. Le pantalon étant devenu tellement un vêtement à la mode (à celle du monde, bien sûr) que beaucoup de sœurs ne voient pas l’esprit du monde et de rébellion qui se cache derrière le pantalon féminin.

 

Mais laissez-moi vous dire que ce n’est pas parce qu’une chose est appréciée, voire adorée du monde entier, que cette chose est acceptée par notre D.ieu immuable.

 

Ces sœurs ne se poseront pas non plus la question de savoir quel effet produit la vision d’une femme en pantalon moulant sur un homme chrétien assis derrière elles lorsqu’elles sont debout en train de louer le Seigneur ! A moins qu’elles sachent très bien quel effet cela produit et en jouent. Ce n’est hélas pas rare !

 

Ces hommes ne sont pas des obsédés sexuels, loin s’en faut, mais comme les jeunes hommes de notre assemblée à qui mon mari demandait ce qu’ils pensaient du pantalon féminin, ils se sentent certainement également choqués et provoqués par un vêtement aussi évocateur de ce qui est dessous…

Ils ne le cherchent pas, mais se sentent injustement agressés. A moins qu’ils n’aient la conscience totalement obscurcie par le péché comme c’est le cas, hélas, chez certains, ils détourneront sans doute les yeux, par pudeur (témoignage d’homme), mais il n’en reste pas moins qu’ils auront été agressés.

C’est ce qui se produit quotidiennement en rue, lorsque nous marchons et que nous croisons des femmes jeunes (ou moins jeunes) qui offrent aux passants la permission de plonger les regards  dans leur décolleté ou quand nous les suivons sur le trottoir et qu’elles sont moulées dans d’étroits « leggings » ne cachant plus guère que la couleur de la peau !

 

Mon mari a été invité il y a une dizaine d’années dans une assemblée en Floride pour y prêcher. Il ne connaissait en rien cette église et n’avait donc pas d’a priori. La louange a été accompagnée par un « ballet » de femmes subtilement maquillées et disséminées en collants (dont certains fluos) dans l’assemblée. Je vous passe les commentaires que mon mari m’a faits à son retour…

 

Mais il s’est avéré que cette assemblée était profondément corrompue par l’esprit du monde, complaisante et en perdition, et qu’elle ne le savait pas (ou en tout cas ne voulait pas le savoir).

 

Mon mari a commencé à annoncer un message sévère, qui interpellait, comme le Seigneur lui avait demandé de le faire, lorsqu’il s’était préparé dans la prière avant même d’avoir découvert ces choses.

Il a vu des sourires moqueurs se dessiner sur les lèvres, des corps remuer sur les chaises en signe d’impatience, et subitement il a vu face à lui un immense poster largement  placardé sur le mur de la salle. Ce poster gigantesque représentait une immense montagne qui semblait être progressivement envahie par des nuages menaçants et noirs, signe annonciateur d’un orage imminent.

Il a montré ce poster aux chrétiens rassemblés et a prophétisé, sous l’onction de D.ieu, leur annonçant que s’ils ne se repentaient pas, sous peu leur église serait balayée et que toute cette corruption qu’ils avaient laissé entrer parmi eux allait produire la destruction. Ils répondirent par des sourires entendus, forts de leur « richesse ».

Quelques mois plus tard, nous avons appris qu’un ouragan était passé et avait détruit et enlevé de fond en comble le bâtiment où l’on dansait en collants fluos… Il n’est rien resté de cette église.

 

Peut-être certains croyants ont-ils appris à sanctifier leur vie et à écouter quand le Seigneur parle…

 

En ce qui me concerne, je ne suis pas légaliste, je ne suis pas « coincée ». J’ai une relation équilibrée à mon corps, à ce qu’il doit être, je pense, et une relation équilibrée avec mon époux dans notre intimité. C’est quelque chose que le Seigneur a donné à chaque couple pour qu’il en jouisse de manière saine et il ne faut pas s’en priver. Mais il y a une nuance de taille entre ceci et ce que je viens de décrire plus haut.

 

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