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OR AVEC AYIN, OR AVEC ALEPH d’Elishéva Goël / Extrait N°8

By 26 avril 2021mai 7th, 2021Elishéva Goël, LECTURE QUOTIDIENNE

                                                                            CHAPITRE 8

                                                                     Définition de la pudeur

La pudeur est un des attributs de la femme qui a la crainte de D.ieu et qui honore et respecte son mari.

Lisons quelques versets de la Parole de D.ieu qui en parlent. La plupart de ceux-ci se trouvent dans la Brit HaHadasha (Nouveau Testament), le Livre de la grâce. Il n’y a donc rien de légaliste dans ces passages de la Parole. Et si l’on veut d’ailleurs bien y réfléchir, le Tanah (Ancien Testament) lui-même est bien plus imprégné qu’il n’y paraît de l’esprit de la grâce.

La Parole de D.ieu dans son entier nous libère véritablement, elle ne nous met pas en esclavage.

« Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir D.ieu. » (1 Tim. 2 : 9 à 10)

« L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. » (1 Sam. 16 : 7 bis)

« Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant D.ieu. » (1 Pi. 3 : 3 à 4)

« Or les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution,… » (Gal. 5 : 19)

« Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » (Rom. 13 : 12 à 14)

« Voici, Je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte ! » (Apoc. 16 : 15)

« Aïdos », en grec, signifie « pudeur », « piété ».

La définition de ce mot est la suivante : sens de la honte, de l’honneur, de la modestie, timidité, révérence, égard pour les autres, respect. Le mot vient peut-être de –a (négatif, ne pas) et eido (à travers l’idée de baisser les yeux).

J’ai été frappée par ce sens de « égard pour les autres » inclus dans la définition du mot « aïdos ». N’est-ce pas magnifique ?

Le contraire de la pudeur, c’est l’impudicité (indécence) et donc la débauche (relisez Galates 5 : 19 cité plus haut).

C’est l’esprit du monde.

CHAPITRE 9

                                                                 Ne pas se conformer au siècle présent et être mus par une loi d’amour

 

Chers frères et sœurs, méditons les paroles si vraies et si simples pourtant, que nous avons lues plus haut.

La Bible nous dit de ne pas nous conformer au siècle présent (Rom. 12 : 2).

Cela commence par les petites choses de la vie quotidienne. Nager à contre-courant demande une certaine réflexion personnelle et un certain courage. Parfois même un courage certain, dans certaines circonstances !

Je pense à nos jeunes filles qui doivent fréquenter quotidiennement d’autres jeunes de leur âge à l’école et qui sont l’objet de leurs railleries, voire de leurs persécutions si elles portent des jupes…

Je me souviens d’une adolescente chrétienne de notre assemblée de Gap en France qui manifesta des troubles de comportement et émotionnels graves. Nous finîmes par découvrir qu’à son école une triade de filles perverses la déshabillait et la rhabillait de force dans les toilettes avec des vêtements « tendance ».

Non, ce n’est certes pas facile. Nos enfants ont besoin de nos encouragements, de notre soutien indéfectible pour aller ainsi braver la mentalité du monde.

Mais pensons à ce que d’autres ont vécu et vivent encore sous d’autres cieux, notamment dans le monde musulman où être chrétien signifie tout simplement risquer sa vie.

Que nos jeunes sachent qu’il ne s’agit pas là seulement d’une affaire de jupes…

Il s’agit de témoigner par tous nos actes, toutes nos paroles, aller à contre-courant de l’esprit du monde. Cela nécessite une écoute précise du Saint-Esprit, d’être au clair vis-à-vis des choses du monde et d’avoir choisi de suivre Yeshoua jusqu’au bout. Et cela nous interpelle en tant que parents quant à être des témoins véritables, quant à veiller sur ces jeunes âmes que D.ieu nous a confiées, quant à les amener dès leur plus jeune âge à choisir Jésus, et quant à les enseigner au quotidien sur les mensonges séducteurs du monde.

Difficile de suivre Jésus dans ce monde perverti, mais possible par la puissance de D.ieu.

Jésus ne nous dit-Il pas en Marc 8 : 38 :

« Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Ben Adam (le Fils de l’homme) aura aussi honte de lui quand Il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges. » ?

Etre un témoin du Oint Yeshoua dans notre monde hyper-confortable, hyper-matérialiste et redevenu par bien des aspects totalement barbare, ne signifierait-il pas aussi se poser cette question-là et y répondre avec l’obéissance à l’Esprit de Christ ?

Ne nous a-t-il pas dit qu’Il sera avec nous jusqu’à la fin du monde (Matth. 28 : 20) ?

Il est bien évident que nous sommes devant un dilemme. Obéir à D.ieu et chercher le bien de notre prochain en le respectant par une attitude empreinte de pudeur et de modestie, ou nous laisser gagner par la folie ambiante d’un monde débridé ?

Plus le temps passe, plus je m’approche de mon Seigneur dans l’intimité d’une relation étroite avec Lui, et plus je réalise qu’il n’y a pas d’autre chemin que la voie étroite de la Vérité et de l’Amour. Le vrai bonheur ne peut d’ailleurs jaillir que d’une vie qui se donne avec dignité et respect de l’autre.

J’ai lu récemment un beau petit livre écrit par la pianiste Hélène Grimaud (Leçons particulières).

Je ne partage pas sa vision du monde à tous niveaux ni son choix de la pratique du yoga. Mais j’ai relevé quelques phrases à la fin de son livre, alors qu’elle fait le bilan d’une vie de musicienne qui lui semblait être devenue vide de sens à cause de la routine.

Après tout un cheminement, elle déclare ceci : « Tout est stérile si rien n’est donné… Je m’étais laissée aller. J’avais oublié que le bonheur d’être heureux n’est pas ce chant léger et parfumé, cette apesanteur du corps et de l’âme, cette traîne de couleur dans la manne d’un sourire, l’or du temps de moments joyeux tombés sur nos cœurs comme une grâce. Etre heureux, cela s’apprend et, si cela s’apprend, cela s’enseigne aussi. C’est une étude vertigineuse à laquelle nul ne peut échapper…

Une étude qui exige le ‘par cœur’ et des révisions quotidiennes : c’est faire ses devoirs – le devoir même de la vie. » Le devoir de l’amour !

 

Etre habités par une loi d’amour, tout comme Yeshoua l’était, Lui qui n’a pas regardé comme une proie à arracher d’être égal avec D.ieu (Phil. 2 : 6), mais qui s’est dépouillé. Dépouillé !

En ce qui nous concerne, laissons-nous plutôt dépouiller par amour de tous les vieux réflexes, de nos habitudes irréfléchies, de ces oripeaux du monde qui nous pèsent sur le corps et le cœur comme de vieilles loques usées. Et revêtons des habits de lumière, offerts par D.ieu Lui-même. Soyons des flambeaux porteurs d’amour et de dignité pour les autres.

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