Vous êtes-vous déjà demandé dans quel genre de monde il serait interdit de grimper aux arbres ? Un monde où l’aventure serait considérée comme dangereuse et où la curiosité serait punie. C’est exactement là où nous nous trouvons : un monde bizarre où les garçons n’ont plus le droit d’être des garçons, et encore moins de devenir des hommes. L’essence même de la masculinité est qualifiée de toxique et dangereuse. Comment en sommes-nous arrivés là ?
La réalité est bien réelle : féministes, marxistes et militants homosexuels se sont regroupés en une force presque indomptable, résolue à remodeler la masculinité à leur image.
Ces nouveaux dogmes idéologiques ne sont pas vraiment nouveaux, ni de simples courants passifs. Ce sont des courants agressifs et incessants qui cherchent à effacer toute apparence de virilité « toxique » sur laquelle prospèrent les civilisations. Le résultat est une culture qui dévalorise les vrais hommes et cherche à façonner les garçons en quelque chose qu’ils n’ont jamais été censés être.
Heureusement, les Écritures nous offrent une anecdote sur cette folie culturelle. L’exhortation de l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 16:13 est claire : « Soyez vigilants, demeurez fermes dans la foi, comportez-vous en hommes, soyez forts. »
Mais pouvez-vous imaginer un message plus décrié dans la société d’aujourd’hui ?
Cette simple directive biblique est aujourd’hui considérée comme un manifeste radical, un appel aux armes contre la féminisation généralisée de notre culture. Pourtant, c’est exactement ce dont nous avons besoin : un retour révolutionnaire à la masculinité biblique, aux vertus de force, de courage et de fidélité.
Imaginez un garçon dans le système scolaire public actuel. Dès son plus jeune âge, on lui apprend que ses penchants naturels pour l’aventure, la compétition et le leadership – et même sa reconnaissance naturelle de ses propres différences biologiques – sont en quelque sorte mauvais. On l’encourage à réprimer ces traits au profit de comportements plus « acceptables ».
Que se passe-t-il dans une société dont les hommes sont castrés avant même d’avoir atteint l’adolescence ? Elle s’effondre sous le poids de sa propre lâcheté et de sa propre confusion.
L’influence du féminisme a été particulièrement féroce. Il a commencé comme un mouvement pour l’égalité des droits, mais s’est transformé, de manière délibérée, en une guerre ouverte contre la masculinité.
On apprend aux garçons qu’être masculin, c’est être oppressif. On leur fait honte de leurs instincts naturels et on les pousse vers un idéal féminisé qui les laisse confus et émasculés.
Est-ce là un progrès ?
Pas du tout.
C’est une régression, un retour à un état de chaos où l’ordre et la structure sont bouleversés.
Le marxisme, où cette forme insidieuse de féminisme trouve ses racines, a encore aggravé le problème. En favorisant la croyance selon laquelle toutes les hiérarchies sociales sont par nature oppressives, il a instillé un profond ressentiment envers toute forme d’autorité ou de leadership traditionnel – des qualités intrinsèquement liées à la masculinité.
Le mépris marxiste pour la cellule familiale, associé à l’accent mis sur le contrôle de l’État, a un objectif : démanteler l’environnement même dans lequel les garçons apprennent à devenir de vrais hommes. Protecteurs des faibles, dirigeants du monde.
Comment les garçons peuvent-ils apprendre la responsabilité, la discipline et le leadership lorsque la famille est subvertie et minée à chaque instant ?
Et n’oublions pas les militants queers, qui ont introduit un niveau de confusion des genres sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Les garçons ne sont plus seulement des garçons : ils sont des candidats potentiels à une multitude d’autres identités. Des filles aux non-binaires, aux genderfluid, aux demi-garçons, aux bispirituels, au genre star, toutes plus absurdes et déroutantes les unes que les autres.
La volonté de normaliser ces identités dès le plus jeune âge favorise un environnement où la simple vérité du sexe biologique est occultée, rejetée et détestée. Peut-on élever des hommes dans un monde qui nie le concept même de virilité ? C’est une absurdité qui serait risible si elle n’était pas si tragique.
Alors, que faire ? Comment résister aux incitations de ces idéologies puissantes et reconquérir notre avenir pour les hommes de demain ?
Il n’y a qu’une seule réponse : un retour sans compromis à la vérité biblique.
Les pères, c’est-à-dire les vrais pères biologiques, doivent être vigilants et montrer à leurs fils ce que signifie vraiment être un homme selon le dessein de Dieu. Cela implique de nourrir leur force, leur courage et leur intégrité, plutôt que de les étouffer.
Cela signifie fournir un contre-récit aux mensonges culturels, en enracinant nos garçons dans le fondement solide de l’Écriture.
Nous devons également créer des environnements, à la maison comme dans nos communautés, où les garçons peuvent s’épanouir. Cela signifie encourager la prise de risque, la compétition, le leadership et faire face à la peur.
Cela signifie respecter les différences naturelles entre les sexes plutôt que de prétendre qu’elles n’existent pas.
Et cela signifie tenir ferme contre l’invasion idéologique de la gauche, même quand elle est impopulaire, même quand elle est difficile.