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Palestiniens : la terreur par armes à feu monte d’un cran © JForum.fr « Quand on lui a ordonné de s’arrêter pour être fouillé, il a également sorti du sac un fusil-mitrailleur Carl Gustav et a commencé à tirer « 

By 16 février 2016mai 3rd, 2020Etz Be Tzion

Quand on lui a ordonné de s’arrêter pour être fouillé, il a également sorti du sac un fusil-mitrailleur Carl Gustav et a commencé à tirer

La terreur palestinienne monte en puissance par les armes à feu. Les renseignements israéliens marquent un temps de retard.

Le dimanche 14 février restera marqué comme une pierre blanche au cours de cette campagne terroriste que les Palestiniens mènent contre Israël depuis cinq mois. Il marque la dernière phase de montée en puissance. Après être passée des lanceurs de pierres aux coups de couteaux menés par des adolescents et aux assauts de voitures-béliers, et du stade des « loups solitaires » aux gangs de deux à trois tueurs, le curseur s’est déplacé, cette semaine, sur les tirs à l’arme à feu et les engins explosifs. Au moins quatre attaques à l’arme à feu se sont déroulées en moins de 12 heures à l’aide de fusils-mitrailleurs Carl Gustav améliorés, transformés par les fonderies illégales de Naplouse.

Israeli security forces near the body of a Palestinian attacker at the scene of an attempted shooting attack near Damascus Gate in Jerusalem on February 14, 2016. Two Palestinian attackers were shot and killed by Israeli security forces on Sunday night after they opened fire against police, there were no injuries from the shooting. Photo by Yonatan Sindel/Flash90 *** Local Caption *** ????? ???? ????? ??? ??? ??? ????? ??????? ??? ?????
Des forces de sécurité israéliennes près du corps d’un assaillant terroriste Palestinien, à l’endroit d’une attaque à l’arme à feu près de la Porte de Damas, le 14 février 2016. Deux attaquants palestiniens ont été neutralisés et tués après avoir ouvert le feu, dimanche soir contre la police. Aucun Israélien n’a été blessé ce jour-là, six Palestiniens ont été effacés au cours de leur propre tentative de meurtre. Photo by Yonatan Sindel/Flash90 *** Local Caption ***

Ces dernières attaques étaient délibérément planifiées en vue de maximiser les pertes parmi les agents de la police des frontières israéliennes et des soldats. A Jénine, cela a commencé par une embuscade : deux jeunes adolescents de 15 ans ont lancé des pierres contre un groupe de réservistes israéliens, qui leur ont donné la chasse. L’un des garçons en fuite a alors sorti un fusil-mitrailleur, l’a fait tournoyer tout autour de lui en tentant de cribler ses poursuivants, qui ont répliqué avant de l’abattre mortellement.

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Arme retrouvée sur un « jeune palestinien » ayant tenté de tuer des Juifs au cours de cette journée

Utilisant une autre tactique, presque au même moment, un autre Palestinien a sorti un fusil-mitrailleur au cours d’une fouille à un barrage routier entre le quartier d’Har Homa à Jérusalem et Bethléem. Avant que les policiers des garde-frontières gérant le checkpoint ne soient blessés, ils ont tiré et éliminé le tireur.

Ce même soir, des tirs d’armes à feu en provenance du village palestinien de Jizalon ont touché des bâtiments d’une communauté juive de Beit El près de Ramallah. Miraculeusement, personne n’a non plus été blessé à cet endroit.

Cette nouvelle tendance terroriste est à nouveau entrée en jeu peu de temps avant minuit dimanche, près de la Porte de Damas à Jérusalem. Un jeune Palestinien de 20 ans s’est approché d’un groupe de gardes-frontières, alors qu’ils changeaient de tour de garde. Il portait un sac paraissant suspect. Quand on lui a ordonné de s’arrêter pour être fouillé, il a également sorti du sac un fusil-mitrailleur Carl Gustav et a commencé à tirer. La police a été plus rapide que lui et l’a tué sur place. Mais, au cours de la mêlée, un deuxième Palestinien positionné sans s’être fait remarqué à 100 mètres de là, a ouvert le feu sur la police. Il a aussi été criblé de balles et est mort sur le coup avant de provoquer la moindre blessure.

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Omar Ahmed Amru, membre des forces de « sécurité » d’Abu Mazen, qui a essayé de faire feu contre la police israélienne et s’est fait éliminer avec l’un de ses comparses terroristes, Porte de Damas. 

On a ensuite découvert qu’il s’agissait d’un policier palestinien, membre de l’appareil de sécurité de l’Autorité Palestinienne. C’est au moins le troisième policier palestinien connu pour avoir pris part àune opération terroriste, au cours de cette vague. Au cours des trois dernières semaines, depuis l’attentat combiné par des tirs et ders explosifs le 25 janvier à Beit Horon, près de la Route 443, au cours duquel Shlomit Kirgman a été assassinée, il est devenu évident que les Palestiniens ont modifié leurs plans d’attaques, de « loups solitaires » pour opter pour des équipes de deux ou trois terroristes et qu’ils ont amélioré leur équipement en armes, en passant des couteaux aux fusils-mitrailleurs et aux explosifs.

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Le chef d’Etat-Major, le Lieutenant- Général Gady Eisenkot a reconnu le 19 janvier, que les réseaux de renseignements n’avait pas fourni une seule alarme par avance à propos d’une attaque sur le point de survenir. Le 9 février, il a proposé une explication :  » La situation d’aujourd’hui est extrêmement complexe, sans direction centrale. Les terroristes n’ont pas besoin de dépendre de complices et n’ont pas besoin d’un organisateur, d’un planificateur ni d’un laboratoire pour fabriquer des explosifs. Tout ce dont ils ont besoin, c’est de s’emparer d’un couteau dans leur cuisine ».

Cinq jours plus tard, il est devenu évident que cette théorie n’exonère plus personne. Il n’y a pas un seul Palestinien qui puisse prendre un fusil-mitrailleur Carl Gustav dans sa cuisine. Il y a bien quelqu’un qui leur remet ces armes à feu, avec une boîte de munitions et les envoie vers une adresse bien spécifique. Ceux qui les reçoivent entreprennent également une forme quelconque d’entraînement à leur usage. Dans ce cas, comment se fait-il que le Shin Bet ne parvienne pas à localiser les préparatifs en vue d’attaques imminentes?

L’arrestation, le lendemain, lundi 15 février de Jamal Abu Lel, 48 ans, chef de l’organisation des Tanzim, au sein du camp de réfugiés de Qalandiya, à l’extérieur de Ramallah, semble mieux correspondre au profil des têtes de réseaux qui devront être appréhendés rapidement, dans les temps à venir.

L’annonce, la semaine dernière, du choix du Premier Ministre Binyamin Netanyahu pour Nadav Argaman, en tant que prochain Directeur du Shin Bet, à la suite de Yoram Cohen, a provoqué quelques froncements de sourcils parmi certains ténors de la communauté des renseignements et de la défense, selon les sources des renseignements de Debkafile. Et ceci, non parce qu’il ne serait pas qualifié ou qu’il ne conviendrait pas au poste, ni même qu’il ne mériterait pas les éloges qui lui ont été faites au cours de l’annonce de sa nomination, mais parce que certains doutent qu’il possède la gamme complète des qualités nécessaires pour faire face aux nécessités très spécifiques de cette période particulièrement houleuse.

Alors qu’Argaman, actuellement chef-adjoint du Shin Bet est l’un des meilleurs experts des opérations top-secrètes au sein de la communauté des renseignements, ce n’est pas un « Arabiste » (possédant une grande connaissance intime de l’arabe et de la culture arabe). Etant le premier directeur du Shin Bet à ne pas parler couramment arabe, il ne serait pas totalement à son aise pour traiter des tenants et aboutissants de la gestion des affaires relatives aux Palestiniens.

L’ancien directeur-adjoint du Shin Bet, Roni Alsheikh, disposait justement de ces attributs. Mais il a récemment été muté hors de la file en étant nommé Commissaire général de la police. D’après certains hommes de l’intérieur des services de sécurité, ces rôles auraient, idéalement, dû être inversés. L’homme qu’il fallait pour vaincre le terrorisme palestinien aurait été Alsheikh, au sommet du Shin Bet, et Argaman aurait fait un excellent chef de la police.

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Yoram Halevy

En revanche, on a aussi appris, lundi 15 février, que l’un des Commandants les plus talentueux de toute la police israélienne, le Commissaire-adjoint Yoram Halevy (ancien de l’unité d’élite du Yamam), prend la responsabilité de la police de la région de Jérusalem, où il remplace Moshe (Chico) Edri. Halevy endosse cette charge, alors que la vague de terrorisme palestinien à Jérusalem en est à son, cinquième mois consécutif et que la situation empire, avec l’usage plus fréquent d’armes à feu.

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DEBKAfile Reportage Spécial 15 février 2016, 3:24 PM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski

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