 SOUCAT DAVID MINISTRY L’Alliance Renouvelée à la Lumière de la Thora
סכת דויד |
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Shabbat shalom!
 Si tu cesses de fouler aux pieds le sabbat, de vaquer à tes affaires en ce jour qui m’est consacré, si tu considères le sabbat comme un délice, la sainte journée de l’Eternel comme digne de respect, si tu le tiens en honneur en t’abstenant de suivre tes voies ordinaires, de t’occuper de tes intérêts et d’en faire le sujet de tes entretiens, 14 alors tu te délecteras dans le Seigneur et je te ferai dominer sur les hauteurs de la terre et jouir -de l’héritage de ton aïeul Jacob… C’est la bouche de l’Eternel qui l’a dit Esaïe 58:13-14
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Lettre de Nouvelles 26 Tevet 5776 – 08 janvier 2016 |
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Nous souhaitons à tous nos lecteurs une très bonne nouvelle année civile 2016. Qu’elle vous porte de la joie des bénédictions en Yéchoua.
Nous vous encourageons plus que jamais à étudier la Thora et comprendre la volonté de D.ieu. Il y a de plus en plus d’enseignements et de théories qui circulent dans le Corps du Messie, que ce soit au sujet du calendrier ou du statut de « bné Noa’h ». Ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, plusieurs courent après de nouvelles façons de célébrer l’Eternel, sans même qu’Il ait donné Son aval. Connectez-vous sur Facebook pour lire nos commentaires.
Concernant le statut des bné Noa’h, nous n’abondons en aucune façon à cette façon de mettre les croyants en Yéchoua sur une voie de garage. Nous enseignons au contraire que beaucoup de croyants aujourd’hui font partie des Tribus perdues et que leur retour à la Bergerie se fait depuis 2000 ans par Yéchoua. Il s’agit d’une tchouva, d’une repentance envers la Parole de D.ieu, comme annoncé prophétiquement dans le Livre de Deutéronome et ailleurs. Il ne s’agit pas d’un statut à part. La Parole est claire: Eph 2:19 Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ;
Il y a un verset clé dans le Livre des Actes concernant la tchouva des croyants issus des nations:
Actes 15:19-21 C’est pourquoi moi, je suis d’avis de ne pas inquiéter ceux des nations qui se tournent epistrephoepistrefw vers Dieu, mais de leur écrire qu’ils s’abstiennent des souillures des idoles, et de la fornication, et de ce qui est étouffé, et du sang ; car Moshé, dès les générations anciennes, a dans chaque ville ceux qui le prêchent, étant lu dans les synagogues chaque sabbat.
Le mot « tournent epistrepho » signifie : « se tourner, revenir, s’en revenir, ramener, se convertir…» (LSG). [Note d’Etzbetzion : se convertir n’a pas le même sens que revenir, se tourner de nouveau. Se convertir signifie : « changer de religion » (voir le dictionnaire à ce sujet). Nous considérons que ce mot est utilisé indûment dans la Bible et parmi les croyants, pour parler de la repentance et du retour à D.ieu.]
La Septante l’utilise entre autre dans les versets suivants :
2 Samuel 3:26 Et Joab sortit d’auprès de David, et envoya après Abner des messagers qui le firent rebrousser epistrefousin depuis la citerne de Sira ; et David ne le savait pas.
Ecclésiaste 1:7 Toutes les rivières vont vers la mer, et la mer n’est pas remplie ; au lieu où les rivières allaient, là elles vont de nouveau epistrefousin.
En hébreu, le mot utilisé est « chouv » qui signifie « retour ». Il forme la racine du mot « repentance téchouva ».
2 Samuel 3:26 Et Joab sortit d’auprès de David, et envoya après Abner des messagers qui le firent rebrousser yachivou יָּשִׁבוּdepuis la citerne de Sira ; et David ne le savait pas.
Ecclésiaste 1:7 Toutes les rivières vont vers la mer, et la mer n’est pas remplie ; au lieu où les rivières allaient, là elles vont de nouveau chavim שָׁבִים.
Le retour dont il est question parle de repentance et de retour à ce qu’on a abandonné :
Osée 14:1 Israël, reviens chouva שׁוּבָה à l’Eternel, ton Dieu, car tu es tombé par ton iniquité.
Q : Comment les « nations » pouvaient-elles « rebrousser chemin », « aller de nouveau », « revenir à D.ieu » ? Se pouvait-il qu’elles connaissent HaShem auparavant ?
Il s’agit bien d’un retour d’Ephraïm à D.ieu, par le moyen de la repentance offerte en Yéchoua !
Les études de la Yeshiva vous offrent la possibilité d’étudier en profondeur cette formidable révélation du retour des Tribus perdues dont le livre de Genèse nous ont donné un aperçu avec le rassemblement des frères autour de Yossef.
Parachat Hachavoua : Vaéra
Quand Le Nom sacré se révèle ….Tous ces thèmes sont développés en profondeur dans les études de notre
Yeshiva messianique. וָאֵרָא
Va-Era
Exode 6:2-10 : Les Dix plaies
Haphtarah : Ezéchiel 28:25-29:21 : Pharaon, la super puissance
Et Dieu parla à Moshé, et lui dit, Je suis l’Eternel. Je suis apparu va-éra וָאֵרָאà Avraham, à Yits’haq, et à Yaakov, comme le Dieu Tout-puissant ; mais je n’ai pas été connu d’eux par mon nom d’Eternel. Exode 6:2–3
D.ieu se manifeste maintenant d’une nouvelle façon dans ce combat spirituel où Il révèle un aspect de Son essence alors inconnu à Son peuple. Ce n’est pas seulement à Son peuple qu’Il va se révéler mais aussi à l’Egypte profondément occulte et au monde civilisé de l’époque. La Haphtara en rapport avec cette portion nous éclaire davantage sur les motivations de Pharaon et son jugement.
Parle, et dis, Ainsi dit le Seigneur, l’Eternel, Voici, j’en veux à toi, le Pharaon, roi d’Egypte, grand monstre des eaux, couché au milieu de ses fleuves, qui dis, Mon fleuve est à moi, et je me le suis fait ! Ezékiel 29:3
L’Egypte avait la particularité d’être d’une part peu sujette aux invasions en raison de sa configuration géographique et grâce à ses frontières naturelles, et d’autre part d’avoir une fertilité exceptionnelle en raison des crues du Nil qui lui permettaient de produire plusieurs récoltes de blé un mois en avance sur Israël. Il ne pleut presque jamais en Egypte et c’est le Nil qui fournit l’arrosage, contrairement à Israël qui est un pays qui dépend uniquement de D.ieu pour sa fertilité.
Pharaon, responsable et gestionnaire des crues providentielles du Nil, s’était fait déifier et c’est justement ce qui lui est reproché par la bouche de Moshé.
Déjà, quelques années auparavant, lorsque cet autre pharaon avait raconté son rêve à Yossef, il avait omis de lui dire qu’il se voyait au-dessus, du fleuve, al ha yehor, עַל־הַיְאֹר et non pas « à côté » comme il le raconte :
Et il arriva, au bout de deux années révolues, que le Pharaon songea, et voici, il se tenait près (au-dessus) du fleuveעַל־הַיְאֹר Genèse 41:1
Les pharaons avaient donc cette caractéristique commune de vouloir prendre la place du Créateur, de Celui Qui pourvoit.
Cette première partie du livre des Noms (chemot) nous plonge dans le combat spirituel pour la révélation du Nom de D.ieu et de Sa toute puissance à Ses créatures. L’orgueil du « grand monstre des eaux » va être rabaissé jusqu’à sa destruction, présageant la fin de l’anti-Messie qui voudra prendre la place de D.ieu et s’asseoir sur Son trône.
Le combat est le même et n’a pas changé.
Les Patriarches ne sont plus en vie, le peuple est en partie retourné à l’idolâtrie et souffre sous l’oppression. Une nouvelle étape est nécessaire et D.ieu révèle une nouvelle caractéristique de Son essence, Son attribut de grâce et de fidélité : HaShem, Eternel :
יְהוָה
Les Patriarches ont vécu grâce aux promesses mais n’en avaient pas encore vu la réalité comme nous le rappelle l’épître aux Hébreux :
Par la foi, il demeura dans la terre de la promesse comme dans une terre étrangère, demeurant sous des tentes avec Yits’haq et Yaakov, les cohéritiers de la même promesse ; car il attendait la cité qui a les fondements, de laquelle Dieu est l’architecte et le créateur. Tous ceux-ci sont morts dans la foi, n’ayant pas reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin et saluées, ayant confessé qu’ils étaient étrangers et forains sur la terre. Hébreux 11:9-10, 13
En révélant Son Nom, HaShem יְהוָה, D.ieu entend prouver qu’Il est le D.ieu qui accomplit Ses promesses (la libération des enfants d’Israël promise à Avraham en Genèse 15) et qu’Il est au-dessus de toutes les lois naturelles qu’Il a mises en place.
Les noms de D.ieu sont révélateurs de Ses attributs dans la Parole. Ainsi dans le premier chapitre de Genèse, le nom par lequel sont créés les éléments naturels est Elohim, אֱלֹהִים. Le nom de El Shaddaï, ְאֵל שַׁדַּיdésigne le D.ieu Qui fait les promesses et donne la vision, et Qui est le Maître de la nature (Genèse 1:1 ; 28:3).
Cette fois les promesses vont s’accomplir et les lois naturelles vont être pulvérisées par A-donaï, יְהוָה. Les enfants d’Israël apprendront à connaître de quel amour infini dont ils sont aimés.
C’est ce même D.ieu Qui renversera encore les lois naturelles des siècles plus tard en venant parmi nous surnaturellement et en ressuscitant de la même façon !
Et l’ange répondant, lui dit, Roua’h Hakodech (l’Esprit Saint) viendra sur toi, et la puissance du (Très-haut) Ha Elyion te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi la sainte chose qui naîtra sera appelée ben elohim. Luc 1:35
Copyright © 2006-2016 SoucatDavid Ministry /Editions Soucat David. Si vous voulez reproduite la Paracha, merci d’indiquer la source avec le lien du website.
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Parachat Hachavoua: Vaéra
Quand Le Nom sacré se révèle ….Tous ces thèmes sont développés en profondeur dans les études de notre
Yeshiva messianique. וָאֵרָא
Va-Era
Exode 6:2-10 : Les Dix plaies
Haphtarah : Ezéchiel 28:25-29:21 : Pharaon, la super puissance
Et Dieu parla à Moshé, et lui dit, Je suis l’Eternel. Je suis apparu va-éra וָאֵרָאà Avraham, à Yits’haq, et à Yaakov, comme le Dieu Tout-puissant ; mais je n’ai pas été connu d’eux par mon nom d’Eternel. Exode 6:2–3
D.ieu se manifeste maintenant d’une nouvelle façon dans ce combat spirituel où Il révèle un aspect de Son essence alors inconnu à Son peuple. Ce n’est pas seulement à Son peuple qu’Il va se révéler mais aussi à l’Egypte profondément occulte et au monde civilisé de l’époque. La Haphtara en rapport avec cette portion nous éclaire davantage sur les motivations de Pharaon et son jugement.
Parle, et dis, Ainsi dit le Seigneur, l’Eternel, Voici, j’en veux à toi, le Pharaon, roi d’Egypte, grand monstre des eaux, couché au milieu de ses fleuves, qui dis, Mon fleuve est à moi, et je me le suis fait ! Ezékiel 29:3
L’Egypte avait la particularité d’être d’une part peu sujette aux invasions en raison de sa configuration géographique et grâce à ses frontières naturelles, et d’autre part d’avoir une fertilité exceptionnelle en raison des crues du Nil qui lui permettaient de produire plusieurs récoltes de blé un mois en avance sur Israël. Il ne pleut presque jamais en Egypte et c’est le Nil qui fournit l’arrosage, contrairement à Israël qui est un pays qui dépend uniquement de D.ieu pour sa fertilité.
Pharaon, responsable et gestionnaire des crues providentielles du Nil, s’était fait déifier et c’est justement ce qui lui est reproché par la bouche de Moshé.
Déjà, quelques années auparavant, lorsque cet autre pharaon avait raconté son rêve à Yossef, il avait omis de lui dire qu’il se voyait au-dessus, du fleuve, al ha yehor, עַל־הַיְאֹר et non pas « à côté » comme il le raconte :
Et il arriva, au bout de deux années révolues, que le Pharaon songea, et voici, il se tenait près (au-dessus) du fleuveעַל־הַיְאֹר Genèse 41:1
Les pharaons avaient donc cette caractéristique commune de vouloir prendre la place du Créateur, de Celui Qui pourvoit.
Cette première partie du livre des Noms (chemot) nous plonge dans le combat spirituel pour la révélation du Nom de D.ieu et de Sa toute puissance à Ses créatures. L’orgueil du « grand monstre des eaux » va être rabaissé jusqu’à sa destruction, présageant la fin de l’anti-Messie qui voudra prendre la place de D.ieu et s’asseoir sur Son trône.
Le combat est le même et n’a pas changé.
Les Patriarches ne sont plus en vie, le peuple est en partie retourné à l’idolâtrie et souffre sous l’oppression. Une nouvelle étape est nécessaire et D.ieu révèle une nouvelle caractéristique de Son essence, Son attribut de grâce et de fidélité : HaShem, Eternel :
יְהוָה
Les Patriarches ont vécu grâce aux promesses mais n’en avaient pas encore vu la réalité comme nous le rappelle l’épître aux Hébreux :
Par la foi, il demeura dans la terre de la promesse comme dans une terre étrangère, demeurant sous des tentes avec Yits’haq et Yaakov, les cohéritiers de la même promesse ; car il attendait la cité qui a les fondements, de laquelle Dieu est l’architecte et le créateur. Tous ceux-ci sont morts dans la foi, n’ayant pas reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin et saluées, ayant confessé qu’ils étaient étrangers et forains sur la terre. Hébreux 11:9-10, 13
En révélant Son Nom, HaShem יְהוָה, D.ieu entend prouver qu’Il est le D.ieu qui accomplit Ses promesses (la libération des enfants d’Israël promise à Avraham en Genèse 15) et qu’Il est au-dessus de toutes les lois naturelles qu’Il a mises en place.
Les noms de D.ieu sont révélateurs de Ses attributs dans la Parole. Ainsi dans le premier chapitre de Genèse, le nom par lequel sont créés les éléments naturels est Elohim, אֱלֹהִים. Le nom de El Shaddaï, ְאֵל שַׁדַּיdésigne le D.ieu Qui fait les promesses et donne la vision, et Qui est le Maître de la nature (Genèse 1:1 ; 28:3).
Cette fois les promesses vont s’accomplir et les lois naturelles vont être pulvérisées par A-donaï, יְהוָה. Les enfants d’Israël apprendront à connaître de quel amour infini dont ils sont aimés.
C’est ce même D.ieu Qui renversera encore les lois naturelles des siècles plus tard en venant parmi nous surnaturellement et en ressuscitant de la même façon !
Et l’ange répondant, lui dit, Roua’h Hakodech (l’Esprit Saint) viendra sur toi, et la puissance du (Très-haut) Ha Elyion te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi la sainte chose qui naîtra sera appelée ben elohim. Luc 1:35
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