New York: conférence de presse commune entre un chef terroriste et un repris de justice!
Depuis New York, les deux compères Abou Mazen et Ehoud Olmert ont donné une conférence de presse qui restera dans l’Histoire de la politique israélienne comme une opprobre. Un ancien Premier ministre sorti de prison, en mal de notoriété, aux côtés d’un chef terroriste et retors. Malgré des appels à renoncer, Ehoud Olmert a tenu à planter un coin dans le Plan Trump – sur le sol américain – en déclarant « avoir une idée différente de ce que la plan américain propose » et également mettre Binyamin Netanyahou dans l’embarras en montrant que « lui au moins » arrive à parler au chef de l’AP.
Dans son intervention, Abou Mazen a exprimé sa joir de « revoir son ami Ehoud Olmert ». Il a ensuite une nouvelle fois égréné les mensonges, affirmant notamment qu’il est « résolument en faveur de la paix et « qu’il combat le terrorisme ». En versant des salaires aux terroristes détenus ou nommant des écoles à leur mémoire sans doute.
Après lui, Ehoud Olmert n’a pas tari d’éloges sur le chef de l’Autorité Palestinienne, qualifié « d’homme de paix » et « seul et unique partenaire avec lequel il faut négocier ».
Après cette scène pathétique, la question à laquelle aucun des deux hommes n’a apporté de réponse est la suivante: pourquoi « l’homme de paix » Abou Mazen a-t-il refusé en 2007 le plan Olmert-Livni qui proposait un retrait israélien de 93% de la Judée-Samarie, le partage de Jérusalem et la mise de la Vieille ville sous tutelle internationale? La réponse est facile.
D’ailleurs, avec la fourberie habituelle, Abou Mazen a proposé…de recommencer les négociations sur la base du plan Olmert de 2007. Il s’agit d’une tactique usée jusqu’à la corde par les « négociateurs » de l’AP: obtenir des propositions généreuses, refuser et rompre le dialogue et proposer plus tard de recommencer à dialoguer à partir des acquis de la fois précédente ».
Cette mise en scène pathétique et scandaleuse à la fois aura peut-être des incidences dans la vie politique israélienne que l’ancien Premier ministre aura mal évaluées. Ayant déclaré récemment qu’il votera Bleu-Blanc et connu pour être un ami et un conseiller de Benny Gantz, sa démarche qui sera amplement et à juste titre exploitée par le Likoud pourrait bien se retourner contre Bleu-Blanc.
Photo capture écran