L’Australie a beau se situer de l’autre coté du globe par rapport à l’Europe, les mêmes clichés, les mêmes idées reçus, les mêmes réflexes, la même pensée unique et la même diabolisation plombent le débat public.
Des manifestants qui brandissent le drapeau national et des panneaux « oui à l’Australie. Non à la Sharia » se font traiter de racistes, et reprocher d’inciter à la haine contre les musulmans, comme en France, en Allemagne et ailleurs.
La manifestation « Reclaim Australia » a attiré des centaines de supporteurs, malgré la pluie battante s’excusent les organisateurs. Soyons lucides : elle n’a pas réuni des milliers, et encore moins des centaines de milliers. Ce qui veut dire que pour la majorité, la nation, la culture, l’héritage ancestrale, ils s’en tapent exactement comme en France où les manifestations contre l’islamisation attirent 1000 personnes par beau temps.
Et comme en Europe, des contre manifestations sont organisées pour réclamer « une plus grande tolérance » pour les immigrés musulmans, qui ne sont pas des immigrés tout à fait comme les autres, et ne pourraient pas expliquer pourquoi ils émigrent dans des pays occidentaux dont beaucoup rejettent les valeurs, au lieu d’aller vivre dans les royaumes arabes si riches, si largement sous habités, et tellement plus compatibles avec leur religion. Ou en Turquie, dont le président est fier d’afficher une insolente santé économique…
l’élite et les médias ont décrété que « tout mouvement de sauvegarde nationale est raciste, point »
« Nous sommes pour les valeurs australiennes et contre l’islam radical, mais nous ne sommes pas contre les musulmans, »explique la porte parole du mouvement Reclaim Australia Catherine Brennan à l’AFP, comme si elle prêchait dans le désert, puisque l’élite et les médias ont décrété que « tout mouvement de sauvegarde nationale est raciste, point ».
Brennan ajoute, parce que la condamnation implacable et aveugle du politiquement correct l’oblige à se justifier d’accusations qui ne seront pour autant pas retirées, qu’il n’y a pas de racisme dans la manifestation, et que les manifestants viennent de différents horizons.
Comme en Allemagne, ce qui n’a pas relâché l’étau de la condamnation de Pegida, car il est important de protéger l’immigration à tout prix, en tous cas, au prix de la trahison de son propre peuple.
« Depuis quand est-ce raciste d’aimer son pays et ses valeurs et la culture dans laquelle on a grandi ? »
« Depuis quand est-ce raciste d’aimer son pays et ses valeurs et la culture dans laquelle on a grandi ? » ajoute Brennan, ce qui démontre un immense désespoir, tant en Australie qu’en France et qu’en Europe, face à cette complicité de destruction, ce déni de démocratie et cette impuissance du peuple à prendre sa destinée en mains – ce qui est ne nous mentons pas, démographiquement et socialement bien trop tard pour l’Europe.
John Oliver, l’un des fondateurs de Reclaim Australia, s’est lui aussi applati en s’excusant des accusations dont il l’est l’objet et qui ne seront pas rétractées, et a déclaré à l’Australian Broadcasting Corporation que son groupe « n’est contre aucune race en particulier, ni aucune religion ». Lamentable. Comme en Allemagne. Plus ils s’excusent, plus ils perdent du terrain, et plus les islamophiles qui rêvent de remplacer leur culture par une internationale islamiste jouissent.
« Nous sommes contre les extrémistes d’une religion en particulier, » a-t-il ajouté avec maladresse à la chaîne nationale australienne.
« Nous avons une idéologie extrême qui s’appelle l’islam et qui gagne du terrain, et s’installe dans notre société, » explique un des participants de la manifestation, où l’on pouvait voir des affiches « No Islam. No Sharia. No Halal », que je ne pense pas avoir besoin de traduire en français. Sauf qu’en français, une telle affiche vous amène droit devant les tribunaux – au nom de la liberté d’expression bien entendu.
A Sydney, des centaines se sont réunis sous la pluie battante à Martin Place, près de la cafétéria ou un islamiste se réclamant de l’Etat islamique a pris des otages, puis a tué deux d’entre eux, en décembre dernier.
A Melbourne, des tensions et des violences entre les défenseurs de l’héritage de l’Australie, et des militants qui veulent aider sa destruction par l’islam ont éclaté, obligeant les forces de l’ordre à intervenir.
La Police a arrêté trois personnes, à Melbourne, et trois à Hobart.
Dans le Queensland, l’ex femme politique Pauline Hanson s’est exprimée en soutien des manifestations, dont le site internet affirme être contre la sharia, contre la burqa, et en soutien de l’égalité entre les sexes.
« Nous avons des gens qui se dressent contre le racisme, moi aussi, » a déclaré Hanson, alors qu’en France, les féministes luttent pour l’égalité entre les sexes en fermant les yeux, ces faux culs, sur les inégalités induites par la culture musulmane.
les « violences contre les musulmans », ce sont essentiellement des tags sur les murs de mosquées
« Des manifestations comme ça incitent au racisme et à la violence contre les musulmans, » explique Clare Fester, qui a organisé une contre manifestation à Sydney qui a l’oreille des médias, lesquels ne feront pas remarquer que les « violences contre les musulmans », ce sont essentiellement des tags sur les murs de mosquées.
« Leurs attaques contre l’islam impliquent que toute personne qui est musulmane est violente, soutient le terrorisme, et est contre les femmes. C’est une tentative de viser tous les musulmans avec des stéréotypes racistes, » ajoute Fester.
Ainsi il y a aussi des idiots et des idiotes utiles à l’islam en Australie. Elles s’appellent Clare Fester, vous connaissez leurs noms en Europe.
Détester le communisme n’est pas avoir la haine des Russes, détester l’islam n’est pas la haine des musulmans. Il y a des centaines de millions de musulmans modérés, mais il n’existe pas d’islam modéré.
Clare Fester et la clique islamophile créent les amalgames qu’ils dénoncent, et assimilent l’islam radical à l’ensemble des musulmans.
Et ils continueront tant qu’en face la stratégie sera aussi lamentable. En Allemagne où le mouvement Pegida est né, il est diffamé sans savoir comment réagir ; en France, Riposte laïque va courageusement de déconvenues en échecs avec ses évènements contre l’islamisation, et en Australie, les défenseurs de la nation se vautrent dans des excuses qui révèlent surtout leur faiblesse et leurs hésitations.
Face aux prédateurs islamistes, il n’y a pas de place à l’erreur.
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