Vladimir Poutine a promis de trouver les responsables de l’attentat « où qu’ils se trouvent » et de les « punir ».
Pour la première fois depuis le drame, le Kremlin reconnaît que le crash de l’Airbusrusse de la compagnie Metrojet dans le Sinaï, qui a fait 224 morts le 31 octobre, est un « attentat ». Les services de renseignements russes, le FSB, l’ont annoncé mardi 17 novembre. Dans la foulée, Vladimir Poutine a promis de trouver les responsables « où qu’ils se trouvent » et de les « punir ».
Dès le 6 novembre, l’analyse des boîtes noires de l’appareil avait permis de déterminer que l’appareil s’était écrasé en raison d’une explosion, révélait alors France 2. Mais Moscou s’était tout de même refusé à admettre ce scénario.
Vladimir Poutine avait en effet justifié l’intervention en Syrie par sa volonté« d’éliminer les terroristes (…) avant que ceux-ci ne viennent commettre des attentats », selon RFI. « Or, les terroristes ont touché les Russes hors de la Russie et le pouvoir a été incapable de protéger ses ressortissants », peut-on encore lire sur le site de la radio.