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Depuis Jérusalem, Boker Or,

Bonjour et bienvenue sur notre site LEVE-TOI INTERNATIONAL et ETZ BETZION.

(Le cadre du ministère se trouve en fin d’article)

LEVE-TOI INTERNATIONAL et ETZ  BETZION sont les deux branches d’une même œuvre. L’une, LEVE-TOI INTERNATIONAL   concerne l’œuvre à fondements apostoliques en Europe et en Afrique, le reste du monde n’étant bien sûr  pas exclu (nous avons deux autres projets majeurs en préparation dans deux pays d’Asie), l’autre, ETZ BETZION, concerne la branche israélienne de l’œuvre.

Naissance de l’œuvre (récit non exhaustif…) : elle a démarré voici  environ trente  années  dans un village des Ardennes belges  où nous résidions en famille vers la fin des années  80. Là démarra, après une aventure d’évangélisation en milieu très hostile  une assemblée de type pentecôtiste classique, encore pyramidale et avec, encore à l’époque un culte dominical de type pentecôtiste. Quel chemin parcouru depuis !

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L’est de la Belgique, donc à la frontière allemande, est une région particulière.  Région tragiquement troublée par la période de la  guerre 40/45. Dans le très gros village où nous habitions, village à totale majorité catholique, des familles entières étaient toujours séparées en deux clans dans les années 80 par les divisions engendrées par la période de la guerre, car la région avait été divisée après la ré-annexion par l’Allemagne de ce qu’on appelle les cantons rédimés (Malmédy, Eupen, St-Vith, etc.).

Au sein des familles, d’une même famille souvent, un choix pro-allemand et un choix pro-belge avaient durablement amené un déchirement dans de nombreux foyers. Nous avons connu là un pasteur dont le père, belge avant l’annexion, avait été engagé de force par la Wehrmacht. Il disparut à  Stalingrad. Nous avons aussi connu un chrétien né de nouveau dont le père avait été, lui, engagé volontaire dans la SS.  Ce jeune homme souffrait de profonds déchirements identitaires et d’une confusion très particulière à plusieurs étages de sa personnalité.

L’antisémitisme affleurait aussi parfois malgré l’obligation de le placer sous le boisseau depuis la fin de la guerre.  On nous l’appliqua du fait de notre journal LEVE-TOI! farouchement pro-sioniste et déjà préoccupé des racines juives historiques de l’Eglise. Et cependant, louange à l’Eternel, le Seigneur oeuvrait. Comment pourrais-je passer sous silence la remarque que nous fit notre propriétaire catholique, car nous louions une maison, alors que nous étions arrivés depuis une semaine (et priions beaucoup) ?

« C’est étrange, mais depuis votre arrivée, quelque chose a radicalement changé en bien dans l’atmosphère du village » nous dit-elle un jour, plus que perplexe.

Nous étions là depuis une semaine, peut-être deux, et cette femme nullement flatteuse de nature était comme émerveillée de ressentir ce changement d’atmosphère spirituelle. Gloire à D.ieu et à Lui seul, bien sûr ! Mais quel encouragement ce fut pour nous qui oeuvrions  dans une grande partie de la Belgique généralement délaissée par les missionnaires de tous bords, ceux-ci privilégiant les villes au nord des Ardennes, Liège, Charleroi, Namur, Bruxelles, etc. Or les Ardennes, c’est presque la moitié sud de la Belgique. Un immense territoire de forêts superbes et un vaste semis de petites villes et de villages farouches, bourrés de pratiques occultes ancestrales et non des moindres, le tout recouvert d’une pellicule  religieuse de catholicisme sombre autant que vain.

Je devrais ici me lancer dans la relation de tant de témoignages glorieux sur ce que nous eûmes à vivre au cours de ces années ardennaises. Une autre fois peut-être, car cela nous éloignerait du sujet prioritaire de ce texte de présentation. Retenons simplement que victoires glorieuses pour le nom du Seigneur et persécutions redoutables s’entremêlèrent en ces années ardennaises avec beaucoup de premières expériences mettant en valeur la puissance souveraine du Père, par le Saint-Esprit et en Yeshoua.

La solitude était aussi au rendez-vous. Car qui s’intéresserait à une œuvre suscitée par D.ieu mais hors dénominations dans ce désert spirituel des Ardennes ? J’avais été  appelé  au ministère dans l’unique assemblée indépendante de type pentecôtiste de la région et le pasteur lui-même avait été  établi jadis par une mission pentecôtiste norvégienne. Des événements pénibles amenèrent une évolution néfaste au sein de cette assemblée et nous nous retrouvâmes  bientôt seuls, mon épouse et moi, avec cet appel au service à vivre. Je bénis aujourd’hui plus que jamais cette solitude si grande, si douloureuse parfois,  qui m’obligea à chercher le Seigneur de tout mon cœur durant deux années  d’intenses prières matinales qui m’introduisirent fatalement en une intimité  toujours plus ardente et pointue, difficile mais féconde, avec mon D.ieu.

Ce qui émana de ce temps si spécial, outre les affres de la solitude et de maintes frustrations, car j’étais jeune (36 ans) et bouillant, fut fondamental et en certains domaines D.ieu mena avec moi une lutte bien rude.

Parmi les choses fondamentales que me communiqua le Seigneur en termes d’exigences, outre une  consécration toujours plus aiguisée, fut le fait de devoir refuser l’adhésion à toutes formes de dénominations, fédérations ou groupements d’hommes religieux quels qu’il soient,… mais sans exclure jamais la communion fraternelle la plus directe, authentique. Cela me fut répété  par le Rouah haKodesh (le Saint-Esprit), doucement mais sûrement martelé pendant des mois. Aujourd’hui, en lisant l’Ecriture en Ephésiens 4 qui est un de mes passages bibliques préférés car il est le « manifeste » de l’Eglise vivante et JUSTE, je peux lire aux versets 4, 5 et 6 que nous avons, chrétiens et juifs messianiques de toute la planète Terre, «…../ UN SEUL CORPS ET UN SEUL ESPRIT, COMME VOUS ETES APPELES A UNE SEULE ESPERANCE, PAR VOTRE VOCATION,  UN SEUL SEIGNEUR, UNE SEULE FOI, UN SEUL BAPTEME ; UN SEUL D.IEU ET PÈRE DE TOUS, QUI EST AU- DESSUS DE TOUS, ET PAR TOUS , ET EN VOUS TOUS » .

Y avait-il à l’époque et y a-t-il aujourd’hui UN SEUL CORPS ? Bien évidemment non : catholiques, protestants luthériens, calvinistes,  évangéliques de tant de dénominations, messianiques. Il suffit d’ouvrir ne serait-ce qu’un agenda du monde évangélique protestant pour s’étonner du nombre inouï de dénominations, associations, fédérations, œuvres de tous acabits, avouons-le toutes indépendantes les unes des autres avec si souvent ce discours larvé (je reste poli et optimiste) du « les meilleurs, les vrais, c’est nous! », source de tant de conflits qui finissent en des pacifications de façades qui ne règlent rien. Un des maux les plus redoutables et qui se trouve à la base de cette immense division du corps est la tendance toute charnelle à développer à côté de la lecture et de la prédication (souvent bien sélective selon l’orientation du groupe duquel on relève) un besoin tout humain d’imprimer peu ou prou quelque chose de tout aussi humain sous une forme ou une autre EN PLUS DE CE QUE D.IEU DIT DANS SA PAROLE. Quelque chose qui établit notre humanité à côté (au-dessus parfois) et non sous l’Eternel. Tout le religieux encombrant et source de troubles divers trouve sa source là.

L’exercice auquel  le Seigneur m’a astreint du début à ce jour est de Le laisser traquer en moi tout ce qui relève de cette douloureuse et terrible tendance charnelle.  Seuls ceux qui ont expérimenté honnêtement ce combat peuvent comprendre.

Continuons la lecture des versets ci-dessus. Pouvons-nous vraiment dire que nous avons tous une seule espérance, c’est-à-dire au final la future union spirituelle parfaite avec Christ au ciel et le plus étroitement possible sur la Terre ? Non, tant de projets ou de combats d’hommes dénominationnels et ambitieux occupent, avec tant de projets individuels déguisés en projets divins, l’espérance toute terrestre de tant de chrétiens et de tant d’hommes de D.ieu  en cette époque où l’évangile du succès et de la promotion individuelle font florès. J’explique donc là comme une bénédiction la seule prophétie reçue au terme d’une intense recherche à l’aube de notre jeune ministère. Recherche  aboutissant sur un trottoir de Munich au sortir d’une convention où D.ieu nous dit à Elishéva et moi, alors que nous priions sur le trottoir en quête d’un signe de D.ieu:  « Vous allez souffrir! ». Ce fut bref, solennel, sans nuance et nullement encourageant pour la chair mais au moins cela régla bien des choses quant à une attente qui valoriserait l’homme dans le service de D.ieu. La suite confirma. Je loue donc rétrospectivement D.ieu quant à sa sagesse car s’enorgueillir est si aisé pour la nature humaine.

Pouvons-nous vraiment dire que nous avons un seul  Seigneur alors qu’en fait les uns adorent un Jésus pentecôtiste, les autres un Jésus darbiste ou baptiste, ou protestant, ou catholique, etc. ? Osons nous arrêter un instant et prendre du recul avec nos convictions dénominationnelles ou autres et nous verrons qu’il y a là une absurdité dans nos fonctionnements. Si Jésus devait revenir en ce jour, quel costume devrait-il revêtir : baptiste ? Pentecôtiste ? Un autre parmi l’immense garde-robe ?

Vous pouvez continuer la lecture d’Ephésiens 4 : 4, 5 et 6 avec tous les autres « un seul » et vous allez devoir accepter une totale remise en question car avons-nous en ces jours de confusion UN SEUL ESPRIT, c’est-à-dire UN SEUL ET MEME SAINT-ESPRIT ? Loin de là et la confusion est grande à ce sujet. UN SEUL BAPTEME ? Loin de là car existent des traditions et des courants de pensée bien différents à ce sujet. UNE SEULE FOI (en la Parole de D.ieu simple et pure puisque la foi vient de ce que l’on entend et ce que l’on entend vient de la Parole de D.ieu) ? La  réponse est évidemment : non !

Avons-nous UN SEUL D.IEU ET PÈRE DE TOUS ? Non, nous avons une myriade de dieux bien qu’il n’y en ait qu’un seul. Les uns ont un dieu de pentecôte, les autres un baptiste, etc.  Tous disent adorer le même D.ieu, alors pourquoi s’excluent-ils si souvent les uns les autres ?

Si nous avons tous, selon les définitions et le vécu de nos mouvements, le « même D.ieu » mais déformé par nos particularismes humains,  qu’avons-nous comme Père dans les cieux ? Et si la notion paternelle la plus élevée induit la présence d’une autorité souveraine, quelle est au sein de nos mouvements divers l’autorité du Père ? C’est le plus souvent, et qu’on le veuille ou non, une autorité invariablement détournée au profit de l’humain. ET C’EST AINSI QUE NAIT, SUBSISTE ET FINIT PAR SUICIDER LA VRAIE SPIRITUALITE, ce que l’on nomme le système pyramidal.

Donc durant deux ans de prière, le Seigneur mena avec ma nature d’homme si forte un combat pour l’amener à l’obéissance : Cette obéissance fut testée de façon flagrante mais aussi dans les profondeurs les plus subtiles de mon âme. A deux reprises en Belgique il me fut fait proposition de devenir responsable en dénominations, d’abord aux côtés d’un ami en Christ très recherché et aimé, avec comme proposition de devenir vice-président de la dénomination dont il était président.  Je refusai sur conviction d’En-Haut. Une autre fois, il me fut proposé avec poste pastoral, salaire, la présidence d’une mission sud-africaine. Sans  avoir vraiment recherché comme il l’aurait fallu la présence de D.ieu, j’acceptai  trop vite la perspective mais dus comprendre très vite que j’étais tombé  dans un piège où le mensonge habitait le cœur d’un des responsables de façon horrible.

Je tentai aussi pour sortir de mon isolement si rude d’adhérer à une alliance. Nous réunissions les conditions requises, fûmes visités en notre culte, louangés par le président d’une dénomination présent à ce culte et cependant refusés du fait des pressions hostiles d’un pasteur particulièrement impliqué dans les dédales politiciens du dénominationnel. Ce fut un mal mais aussi un bien car D.ieu ne nous voulait en aucune de ces structures et il me fallait accepter un chemin décidément bien étroit. C’était pour moi celui que le Seigneur nous invite à  suivre pour Le suivre selon Matthieu 7 : 13.

On comprendra aisément qu’en certains milieux on me traita d’indépendant et j’ai encore le souvenir d’un homme jeune et sans onction ni vrai ministère qui du fait de son accession toute humaine au titre de pasteur en son milieu déclama un jour haut et fort : « je ne reconnais pas le ministère de ce frère… », en parlant de moi. Quelques jours auparavant nous avions devisé amicalement chez lui et il ne m’avait rien exprimé de tel, mais peu après, il réalisa que j’oeuvrais sur « un territoire » qui lui « appartenait » et ceci explique cela. Il se sentait tellement conforté à l’ombre de sa toute, toute petite dénomination et de son parcours tout humain et mécanique, école biblique, diplôme, chaire pastorale… Onction, appel véritable ? Néant. Mais la  force du groupe, du club religieux par derrière donne des ailes… bien ternes, mais des ailes. J’ai aussi le souvenir de ce brave jeune homme naïf qui après avoir été établi pasteur à la va-vite par un serviteur américain de passage fugitif dans sa région, sans doute un apôtre autoproclamé, sombra dans une vanité aussi terrible que ridicule. Une vie tragiquement mal aiguillée par un vaniteux guidant un autre vaniteux.

Au terme de ces expériences et du travail profond que D.ieu fit en moi durant des années, se construisit en obéissance  à D.ieu une certitude : ne jamais adhérer à un mouvement d’hommes et par conséquent, et ceci est vraiment fondamental : RECHERCHER EN LISANT L’ECRITURE TOUT CE QUI RELEVE DE LA SEULE VOLONTE DE D.IEU EN MATIERE D’EGLISE, loin de l’humanisme chrétien aux facettes si nombreuses.

Une tâche, elle aussi, aux facettes bien nombreuses. Donc ne plus jamais partir des traditions humaines (incluses bien sûr  les protestantes et évangéliques héritières d’une réforme non achevée voire fourvoyée), pour lire la Bible et définir quoi que ce soit du vécu du croyant ou de l’Eglise, mais partir de la Bible seule et tout revoir. Tâche immense car bien peu peuvent ne serait-ce que se douter des surprises et des joies profondes à  aller et  vivre sur ce chemin.

On s’en doute, si les persécutions imaginables en terrain catholique noir et occulte ardennais furent au rendez-vous, (j’y perdis mon emploi en Centre Culturel après menaces d’un prêtre qui, après  tentative infructueuse de me séduire, se retourna avec rage et menaces contre moi car j’évangélisais sur « ses terres »), celles non moins nombreuses du milieu évangélique ne furent pas moindres car les milieux pyramidaux vous voient toujours comme devant les rejoindre ou disparaître. Ainsi un pasteur pentecôtiste dont je fréquentai l’assemblée au début de ma vie de nouveau-né en Christ avait choisi de me proposer la filière d’une école biblique de son milieu en vue d’un appel à devenir pasteur. C’est là  que D.ieu intervint en me donnant du travail à cent kilomètres de l’assemblée. Je dus donc déménager,  ce qui fâcha le pasteur en question car il voyait lui échapper SA CHOSE, SON DISCIPLE. Un peu plus tard, lorsque je serai appelé au ministère dans une assemblée proche de mon nouveau domicile, ce pasteur entama une guerre féroce pour me déconsidérer partout où la chose lui était possible. Les milieux pyramidaux et d’hommes, non de D.ieu, ne vous pardonnent pas souvent quand c’est D.ieu qui se mêle de votre appel et non eux. Ceci  ne diminue en rien le fait qu’un appel doit être toujours confirmé au travers du corps comme on le voit par exemple dans l’église d’Antioche en Actes 13 : 1 à 3.

Je subirai en fait ce tourment venu des milieux pyramidaux durant une trentaine d’années. Amenant en 1988 dans le cadre d’une Assemblée de D.ieu du sud de la France un véritable et puissant réveil étalé sur une année de mes visites, le pasteur me proposa finalement d’adhérer à son mouvement. Lorsque je l’en remerciai en refusant, je vis se déclencher une indignation déplacée et le départ d’une hostilité qui eut à  terme pour résultat de bloquer et détruire tous les fruits du réveil et le  décès de sa propre épouse.  Ailleurs, dans une ville d’Italie sans assemblées autres que catholiques, au travers de la porte ouverte par de très puissants miracles dans une maison d’adoratrices calabraises de la Madone, je pus annoncer l’Evangile, regrouper et commencer durant plusieurs semaines l’instruction d’un important rassemblement de nouveaux  chrétiens nés de nouveau. Nous eûmes rapidement la conviction de baptiser une quinzaine d’entre eux et c’est à ce moment qu’un pasteur italien d’une autre ville, informé de ce début de réveil extraordinaire, détourna sous des prétextes fallacieux toutes ces nouvelles brebis. Le pyramidal crée l’esprit de contrôle le plus dément.

Ailleurs en France, un homme de D.ieu « célèbre » joua avec moi de la carotte et du bâton longuement, en vue de me  faire rentrer comme équipier dans « son » œuvre. N’y parvenant pas et bien que j’aie prêché avec de beaux fruits reconnus dans nombre des assemblées membres de son mouvement en France et en Afrique, il déclara un jour qu’il allait « me  casser ». Une année et demie après cela, ce pauvre homme mourait. Certes les exemples tels que ceux-ci ne manquèrent pas tout au long de mon parcours mais, BENI SOIT D.IEU, ils me permirent, après acceptation des souffrances engendrées par tant de fonctionnements non bibliques observés ici et là, de faire l’inventaire de tout ce qui est faux en matière de construction et de fonctionnement non biblique. Je découvris aussi combien la médisance et la calomnie sont destructrices à votre encontre du fait de milieux fédérés en véritables forteresses où il fait bon être « protégé » de ses méfaits, inattaquable, et où donc tout est permis, même de mentir effrontément. Il y a quelque chose de maladif au sein de tant de « maisons » où le vrai et le  faux se mêlent  en créant d’étranges poisons moraux et spirituels.

C’est fort de tout cela et des recherches faites dans l’Ecriture inlassablement que la vision de LEVE-TOI INTERNATIONAL et de ETZ BETZION est née progressivement dans les douleurs, une certaine solitude, et un enseignement progressif au travers

1/ d’un dépouillement quasi mental de toutes les erreurs et fausses interprétations en matière de vie d’Eglise et de ministère.

2/ parallèlement et souvent dans le même temps d’un dépouillement du faux, le Seigneur révéla du vrai, caché, enfoui sous la poussière du faux. Notre solitude loin du dénominationnel, fédératif, etc., était le prix à payer.  C’est ainsi que nous découvrîmes les fonctions des ministères tels que nommés en Ephésiens 4  dans toute leur réalité et profondeurs et tant d’autres choses qui en nos jours présents nous donnent une paisible et ferme assurance face à une Eglise qui en tant d’endroits vit les affres toujours plus étranges de la confusion. Il est inutile ici de faire le détail de ces multiples facettes de la confusion en ces jours. Celle-ci joue et jouera d’ailleurs un rôle de découragement toujours plus grand qui risque de laisser aller des pans entiers du christianisme vers l’apostasie.

OUI, IL EXISTE UNE STRUCTURE BIBLIQUE IMPOSEE PAR D.IEU ET ENNEMIE DE TOUTES AUTRES TENTATIVES STRUCTURELLES ISSUES DE LA MAIN DE L’HOMME et je me plais ici à citer un verset bien spécial qui nous invite à la réflexion en 1 Corinthiens 3 : 12 à 17 : « Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de D.ieu, et que l’Esprit de D.ieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de D.ieu, D.ieu le détruira ; car le temple de D.ieu est saint, et c’est ce que vous êtes. »

Sans entrer dans les détails, tant d’années utilisées à servir D.ieu sur quatre continents en tant de milieux divers avec onction et fruits nombreux, conversions, séminaires fructueux, miracles et tant d’autres belles victoires grâce au Saint-Esprit, furent donc accompagnées d’une guerre inlassable du milieu dénominationnel ou des milieux pyramidaux avec leur cortège de graves injustices par défaut du standard BIBLIQUE en bien des matières. Il s’en suivit tant de rejet mêlé souvent d’admiration ou de jalousie. Néanmoins je fus étape par étape reconnu comme évangéliste, prophète et finalement apôtre.

Mais j’étais arrivé au bout de mes forces nerveuses et je vécus une dépression que je choisis de traverser sans médicament  aucun.  Et c’est alors qu’en séjour à Jérusalem, où le Seigneur m’utilisa avec grands fruits comme prophète lors d’une convention internationale, il me fut à nouveau confirmé par un autre prophète qui ignorait tout de moi que D.ieu me confiait un manteau apostolique. La nuit même, à genoux et en prière dans ma chambre, je fus soudain ravi (dans mon corps ou hors de mon corps, je ne l’ai jamais su) vers le Seigneur Yeshoua, au ciel. L’entrevue se déroula face à face dans un climat d’amour indescriptible, d’Esprit à esprit. Je tairai l’échange car il fut personnel et inutile à rendre ici. Au terme de cette rencontre, le Seigneur Yeshoua glissa dans mon cœur un énorme diamant, expression d’une révélation plus grande de Son amour et symbole de bien des choses par les facettes diverses de ce joyau précieux. Je revins sur terre transformé et JE PENSE QUE MON VERITABLE MINISTERE APOSTOLIQUE A DEMARRE LA et pas avant car, durant tant d’années où je servis D.ieu pourtant, une voix me disait souvent étrangement : « Tu n’es qu’en préparation ».

Dès le début de mes premiers pas lors de notre présence en Ardennes belges, un autre bouleversement de grande taille débuta. Il avait été discerné par un pasteur priant pour moi dans les premiers mois après ma conversion que j’étais d’origine juive. De nombreux indices et incidents le confirmèrent : j’appris par exemple un jour que mon grand–père paternel, marchand de bétail, était appelé « le juif » par son entourage ; le type physique des gens de la famille de ma mère troublait toujours tous mes nouveaux amis et mon épouse me confessa avoir vécu un choc lorsqu’elle vit ma mère pour la première fois. Quant à moi c’était fait depuis longtemps, la force de l’habitude aidant. Je la trouvais belle, comme d’ailleurs ses sœurs si brunes et au caractère si peu belge. Depuis, je rencontre souvent ma mère et mes tantes et mon grand-père et mes oncles dans les rues de Jérusalem. Il  y avait aussi pas mal de noms aux consonances explicites dans la famille. Mais j’avais été élevé bon catholique et même fort catholique et de surcroît la famille de ma mère avait caché un certain Albert Grossman, adolescent  juif de 11 ou 12 ans, durant toute la guerre en Belgique. Donc je venais d’une famille catholique qui avait sauvé un Juif. C’était tout ce qu’il y avait apparemment de juif dans ma famille. Bien sûr je suis allé peu à peu de découvertes en découvertes et celle qui était devenue mon épouse découvrira elle aussi quelque chose comme plus de deux cents noms juifs dans son arbre généalogique. Et pourtant ses parents se disaient athées, pendant que dans la famille de sa mère était aussi caché un jeune juif pendant toute la durée de la guerre.

Etranges, ces destins croisés et que faire avec cela ?

Scan10099Au départ, ni ma femme ni moi ne souhaitions en faire rien de particulier et le milieu évangélique nous encouragea souvent en ce rien. Juste, je voyais poindre en moi une joie et une paix , un apaisement car, découvrant de plus près le monde juif, je comprenais de mieux en mieux certaines tournures de pensées, une culture familiale dont j’avais toujours souffert de la percevoir comme non acceptable par la mentalité belge. Difficile à décrire. Mais D.ieu avait d’autres plans et durant ces deux fameuses années je recherchai tant la face de D.ieu que, parallèlement à l’ordre peu à peu inscrit d’avancer en eaux profondes du ministère hors pyramidal et dénominationnel, D.ieu commença à me parler inlassablement du fait de devoir accepter mes racines juives. Il est inutile de vous rapporter ici à quel point cette merveilleuse épopée de retrouvailles avec mes racines fut bénie et D.ieu me dit un jour : «  La  dernière étape de ton ministère terrestre se vivra avant Mon retour et elle se vivra à Jérusalem ». Et de la frontière allemande, dans les Ardennes belges, quel immense parcours au travers des nations pour arriver à  Jérusalem, après tant d’années. Nous fîmes l’Alyah (immigration en Israël) en 2000 et vînmes vivre à Jérusalem en 2003. Nous n’étions nullement motivé par la promesse qui m’avait été donnée des années auparavant mais conduits par le char des circonstances. Et de quelle façon mémorable!

En fait, D.ieu me poussant inlassablement durant deux années, premièrement à  accepter mes origines et en me faisant de plus accepter que, quels qu’aient été les pas de côté, loin de leur peuple, de mes ancêtres, aux yeux de l’Eternel je restais membre d’une alliance conclue au Sinaï et  que ceci ne contredisait en rien mon alliance de salut en Yeshoua, D.ieu me poussa aussi ensuite à EXPLORER CES RACINES. Ce fut bien entendu un travail gigantesque et essentiellement autodidacte car comment aller trouver un rabbin et lui dire : « Je crois en Yeshoua comme Messie, mais je suis un Juif ignorant, veuillez m’instruire en matière de judaïsme et de judéité » ? Là aussi, dans ce parcours autodidacte,  je me tournai vers le milieu juif messianique que je découvris hélas trop souvent affublé des mêmes tics dénominationnels que le milieu évangélique.

Bien, je finis par en savoir pas mal et le fait de vivre en Israël fut l’occasion d’en découvrir bien plus encore.

QUEL ÉTAIT LE BUT DU SEIGNEUR ?

L’Eglise de Jésus-Christ trouva son fondement à Jérusalem et en milieu juif. En ces temps finitifs de grande confusion, le Seigneur veut aussi encourager, je l’ai déjà dit plus haut, les croyants sincères et déterminés à un retour à toute l’authenticité des Ecritures. Ignorer le contexte juif des débuts de l’Eglise est commettre une grave erreur car bien des idées  ancrées dans le mental chrétien sont remises en question de manière parfois époustouflante lorsque l’on considère le creuset juif d’origine et par exemple la lecture de certains épisodes de ce que l’on nomme le Nouveau Testament à la lumière des habitudes juives qui firent contexte et sont toujours présentes en ces jours.  Et ceci est vrai pour tant de choses auxquelles nous sommes « tellement habitués », que nous croyons typiquement et de manière indéracinable chrétiennes et qui sont juives, en fait. Et ceci est aussi vrai pour beaucoup de certitudes (dans les fonctionnements par exemple)  qui volent en éclat à la  découverte du contexte juif qui les invalide. De ces choses sont par exemples la notion de Jour du Seigneur ou celle de Sainte-Cène, d’autres choses encore. J’ai éveillé votre curiosité ? N’allez pas trop vite en matière de réaction mais sondez. Je vous invite donc à  aller sur ce site à la découverte des articles qui en parlent ou en parleront. Voyez aussi notre rubrique « nos séminaires » et notre rubrique « livres en vente sur ce site ». Ces choses y sont déjà  abondamment instruites. Elles le seront encore plus par le biais d’articles qui viendront nourrir nos deux blogs sur ce site. Voyez aussi notre rubrique « FORMATION EN MARCHANT » qui est un des fruits les plus merveilleux de la réconciliation de notre vie de croyant avec nos racines juives. Consultez aussi notre rubrique Centres de formation et séminaires en Israël, Europe et en Afrique sur ce site.

Ainsi, fondamentalement, refusant le parcours au travers des œuvres humaines dénominationnelles dont nous connaissons les limites fâcheuses et destructrices et retournant explorer les débuts juifs de l’Eglise, nous disposons avec la connaissance de l’hébreu, du grec et du latin, avec la connaissance de l’histoire de l’Eglise, de l’Occident, d’Israël, du Moyen-Orient et avec bien d’autres choses utiles, des éléments qui nous permettent de revenir à une structure et une compréhension biblique toujours plus redécouverte en toutes matières vives et essentielles.

Voici donc résumés les arrière-plans, la pensée fondamentale, de nos deux œuvres sœurs LEVE-TOI INTERNATIONAL et ETZ BETZION  à Jérusalem. Bien évidemment ce texte de présentation n’est en rien exhaustif. Ce serait impossible tant les richesses de D.ieu abondent dans la maison de l’Eternel. Gloire Lui soit rendue ! Visitez toutes les rubriques de ce site au cours du temps pour en découvrir plus!

Laissez-moi terminer cette présentation avec un mot de l’apôtre Paul extrait du message admirable d’Arthur Katz « L’apostolicité de l’incarnation » (que vous trouverez complet sur ce site dans la rubrique « Doctrine ») Ce mot rentre si bien dans le cadre de cette présentation et de nos préoccupations réformatrices.

Paul dit: « Quand vous vous rassemblez, l’un parle en langue, un autre reçoit l’interprétation, un autre une prophétie, une révélation, un hymne. » Paul pouvait quitter les assemblées qu’il avait démarrées à travers son activité d’évangélisation, et revenir deux années plus tard pour s’apercevoir qu’elles étaient toujours là. Et non seulement étaient-elles là mais elles prospéraient et se développaient et avaient connu une croissance parce que chacun avait quelque chose à partager. Il y avait la possibilité d’interagir et de recevoir les bénéfices de l’Esprit de D.ieu se mouvant à travers les différentes personnes et celui sur lequel le manteau d’autorité était tombé, et alors il le présentait à l’assemblée de telle sorte que les saints eux-mêmes reconnaissaient qu’un tel était appelé à être ancien dans une position d’autorité. C’était là le fonctionnement originel. Nous nous sommes tant éloignés de ce schéma et nous devons rebrousser chemin.

Meilleur Shalom,

Haïm Goël

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Cadre de ministères et anciens dans l’œuvre Lève-toi ! et Etz betzion.

(tout ministère est aussi ancien).

 

Au sein de l’oeuvre évoluent des anciens, des ministères tels que pasteur, docteur, évangéliste, apôtre, prophète ainsi que des intercesseurs ardents et un service de louange oint loin des critères mondains.

          NB : Tous les anciens conformément au modèle biblique ont parole et influence ouverte en chaque église selon les déplacements organisés par D.ieu.

Sont également établis en nos églises à fondements apostoliques, messianiques non pyramidaux, de nombreux diacres et diaconesses et de vigoureux intercesseurs. Rendons gloire à D.ieu car notre fonctionnement non pyramidal libère chez tout membre un potentiel identitaire et identifié de service à divers égards. Le corps est multiple, et complémentaire. Il ne doit négliger ni minorer aucun de ses membres.

 

Pour contacter un de ces serviteurs, une adresse unique : contact[at]leve-toi.com

SOUTIEN  SPIRITUEL  ET, OU MATERIEL : Conformément à l’Ecriture nous ne négligeons pas la veuve et l’orphelin. Nous prenons aussi volontiers en charge les besoins de prière qui nous sont exposés depuis l’extérieur. Merci d’écrire pour signaler les besoins…

Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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