Observons Israël et certaines prophéties :
Exemples : Esaïe 41.18 à 20, Esaïe 32.15 à 18, Esaïe 35.1 à 6, Esaïe 41.19, 43.19 et 20 et 51.3.
Prenons deux de ces Écritures comme exemples :
Esaïe 32.15, 16 et 17 : « Jusqu’à ce que l’Esprit soit répandu d’en haut sur nous, et que le désert se change en verger, et que le verger soit considéré comme une forêt. Alors la droiture habitera dans le désert, et la justice aura sa demeure dans le verger. L’œuvre de la justice sera la paix, et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours ».
Certes, il y a une valeur allégorique à ce texte, mais, de toute évidence, son accomplissement est aussi matériel, et les deux s’entremêlent, l’allégorique et le matériel. Ceci a existé de toujours dans le cœur de D.ieu, et ce sont les seules circonstances du péché d’Israël qui en ont freiné l’accomplissement.
Esaïe 41.18, 19 et 20 : « Je ferai jaillir des fleuves sur les collines, et des sources au milieu des vallées ; Je changerai le désert en étang, et la terre aride en courants d’eau ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; Je mettrai dans les lieux stériles le cyprès, l’orme et le buis, tous ensemble ; afin qu’ils voient, qu’ils sachent, qu’ils observent et considèrent, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur ».
Il n’y a pour moi aucun doute que ces promesses aient déjà potentiellement fait partie du dessein divin lorsque D.ieu déclara que ce pays où allait entrer le peuple de D.ieu avec Josué était un pays annoncé comme pays où coule le lait et le miel, c’est-à-dire un pays au potentiel incroyablement varié et riche malgré les apparences.
En voyageant sur la planète, j’ai pu vérifier que la nature est touchée en son épanouissement par le degré de maturité ou d’immaturité spirituelle des humains. Il suffit de passer une frontière pour réaliser la chose : les mêmes forêts sont bien différentes d’aspect, et leur « vernis spirituel » change radicalement, lorsque, par exemple, dans les Alpes vous passez de France en Italie. En Italie, il y a un ciel spirituel habité par des puissances différentes de celles qui règnent sur le ciel de France.
Cela, nous en aurons en mode surnaturel la démonstration positive et totale au retour de Yeshoua instaurant Son Millenium de paix.
Ben Gourion, notre premier Premier Ministre en Israël, était littéralement obsédé par la conquête du désert au sud du pays. Il « savait » que cela faisait partie du plan de D.ieu, et son attachement à cela démontra que c’était bien plus encore un désir profond et ancien dans le cœur de l’Éternel. C’est ce que Ben Gourion avait capté en lisant Esaïe.
Ben Gourion et les Israéliens n’ont pas attendu que vienne le Messie et que commence le Shabbat Shabbaton de 1000 ans qui doit venir avec Yeshoua : le désert est en train d’être conquis, reboisé, cultivé. Il suffit de comparer une descente de Jérusalem vers Beer Sheva il y a 20 ans avec ce qu’elle est maintenant, la transformation est en marche.
Et, dans une large mesure, Israël conquérant Canaan et s’y installant a vu ces promesses se réaliser peu ou prou à l’aune de ses obéissances ou désobéissances. Éphraïm n’était-il pas célèbre pour ses vignes ? Et plongeons loin nos regards dans le temps en sautant les étapes intermédiaires de déportations : lorsqu’Israël fut largement exilé 70 ans et ensuite 140 ans après Yeshoua, le pays redevint un désert.
Et ainsi en est-il pour nombre de promesses que nous attribuons à raison « au futur » mais qui ne sont en fait que bénédictions reportées du fait de l’inouïe capacité de l’homme, ô combien, à retarder toujours les effets de la main bénissante du Père, HaShem. Quelle leçon !
Mes amis, pour admettre ce que je viens d’écrire au-delà des limites imparties par le raisonnement qui conduirait à exprimer que c’est annoncé pour le futur et donc que ce ne peut être autrement (j’anticipe sur les objections que j’entends déjà), j’aimerais vous aiguiller vers une notion peu envisagée, savoir que le temps n’existe pas. Le temps, c’est cette chose que vous décidez qui « existe » entre tel repère de vie et tel autre, mais c’est une fiction. Jetez votre calendrier, enlevez vos montres et dites-moi où est le temps ? Oubliez que vous nommez le lever du soleil « jour » et son coucher « nuit » et dites-moi où est le temps ? Einstein savait cela et les poètes aussi le savent. D.ieu et Ses promesses se meuvent en dehors du temps, ne sont pas soumis au temps.
L’expérience vécue au tout début de notre vie de sauvés en Yeshoua par mon épouse et moi et si souvent rapportée, car merveilleuse, est tout à fait parlante à ce sujet.
Voici :
Nouvellement né de nouveau, j’avais immédiatement délaissé ma carrière d’homme de théâtre, de même que mon épouse l’Académie des Beaux-Arts où elle terminait pourtant brillamment sa 7è et dernière année d’études. Je me retrouvai au chômage pendant un temps, avec un tout petit pécule, et, dès le début du mois, nous faisions nos comptes, nous payions notre loyer, le téléphone et deux ou trois factures du genre et il nous restait généralement de quoi nous nourrir pendant une semaine ; le reste ensuite était bricolage de gens aux finances très restreintes.
Or, nous étions devenus fils et fille de Roi et, au début d’un certain mois, après avoir payé nos priorités, il nous restait une certaine somme… C’est à ce moment-là que D.ieu me parla et me fit sans aucune difficulté comprendre que cette somme représentait les 10% de notre revenu du chômage, la dîme…
Silence intérieur et immédiate compréhension du message ! Ma femme et moi choisîmes d’obéir sur le champ, et nous envoyâmes tout ce qui nous restait à l’œuvre que nous connaissions hors toute église, comme seul contact.
Après tout, nous disions-nous, cet argent ne nous servait quand même qu’à survivre une semaine et c’est donc avec une joie excitée que nous obéîmes de bon cœur à la voix de D.ieu.
Ce qui s’ensuivit est presque inracontable tant c’est grand et étonnant. Nous vécûmes le mois entier HORS DU TEMPS, dans un espace spirituel non soumis au temps, nous nous retrouvâmes mais comme en rêve, comme en un songe en des lieux amis où nous mangions, et toutes sortes de choses vécues ainsi comme hors du temps. Le mois se déroula pour nous en cinq minutes. Je ne suis pas capable de vous décrire mieux ce que nous vécûmes là. Il n’y avait plus ni temps ni espace… Il y avait D.ieu et nous, nous « avalés » par Son amour, « installés » ailleurs.
Ailleurs, un autre jour, nous vîmes, après voir prié et chanté en langues sous onction puissante, durant 7 ou 8 heures de route (en voiture), D.ieu nous conduire grâce à un ange (qui me sauva d’ailleurs la vie) sur une route de terre en pleine forêt ardennaise française pour aboutir au cœur de cette forêt sur une station essence flambant neuve, tarmac neuf du jour (!), où nous pûmes recevoir de l’essence en n’en payant d’ailleurs que la moitié car le paiement complet nous fut refusé. Nous repartîmes par le chemin creux de terre. D.ieu vit au dehors du temps et D.ieu peut vous emmener hors du temps, et D.ieu, étant sans limites, peut créer rien que pour vous une station essence en forêt, une station où travaillent des anges.
Concernant ce que je viens de développer sur le prophétique, visitez les Écritures où il y a tant d’exemples venant illustrer mon propos ; allez donc à la pêche chez les prophètes et ailleurs, cela surabonde !
Un exemple qui les résume tous avec le schéma suivant :
1/ déclaration de ce qui éloigne de D.ieu et
2/ annonce consécutive.
Matthieu 23.37 à 39 :
« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-Je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu !
Voici, votre maison vous sera laissée déserte ; car, Je vous le dis, vous ne Me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Le dessein de D.ieu avant la chute était clair : plénitude d’abondance relationnelle avec D.ieu en dehors du temps, dans une dimension éternelle… et puis la chute.
Le premier prophète apparaît alors, Abel, qui sacrifie un agneau. Nul besoin de signaler une fois encore en quoi ce geste est prophétique, c’est une évidence.
Retenons ceci : le dessein de D.ieu, éminemment bon, est trahi par l’humain, et le prophète intervient, avec toujours en arrière-plan inspirant le Prophète/Veilleur par définition, savoir notre Père créateur…, et non l’inverse qui commencerait par d’aimables déclarations gracieuses et gratuites…, sans raison.
Il y a quelque chose de redoutable à « faire parler D.ieu ainsi », on s’en doute, non ?
Relisons Matthieu 7.22 et 23 :
« Plusieurs Me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par Ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par Ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par Ton nom ?
Alors Je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité. »
Avec deux brins d’intelligence, nous avons déjà ici un marqueur qui nous indique le faux prophète : il vous veut toujours du bien en lieu et place de D.ieu qui, LUI, ne livre pas de boîtes de biscuits de la Mère Poulard, mais surveille toujours les chemins de nos errances pour nous aider à les quitter, revenir à Lui, car Il nous aime, LUI.
Lorsque Jonas va vers Ninive – Jonas 1.2 :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! car sa méchanceté est montée jusqu’à Moi. »
En clair, dans un esprit d’avertissement de VEILLEUR, Jonas va aller dire ses quatre vérités au peuple de Ninive. Ninive de longue date avait détourné son cœur des lois de l’Éternel. Jonas va vers Ninive en VEILLEUR, pour exhorter en priorité Ninive à la repentance, et c’est l’essentiel PREMIER de son message, bien plus que pour annoncer quoi que ce soit.
Jonas annonce à Ninive sa destruction (au cas où elle ne se repentirait pas, pensons-nous automatiquement en bons évangéliques consommateurs de « grâces » à répétitions, dépouillant ainsi de sa force et de sa beauté souveraine le principe même de grâce qui est avant tout une visitation spirituelle de D.ieu, un signal de purification gracieuse ou, ailleurs, un don de D.ieu en vue d’une révélation, d’un ministère, etc., et non un pardon attendu répétitif ad infinitum au gré de nos excès).
« Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est en Sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
En effet, si nous sommes devenus une même plante avec Lui par la conformité à Sa mort, nous le serons aussi par la conformité à Sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché.
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Car Il est mort, et c’est pour le péché qu’Il est mort une fois pour toutes ; Il est revenu à la vie, et c’est pour D.ieu qu’Il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour D.ieu en Jésus Christ.
Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à D.ieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à D.ieu vos membres, comme des instruments de justice.
Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ?
Loin de là ! Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ?
Mais grâces soient rendues à D.ieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits.
Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. – Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. – De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.
Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice.
Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort. Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de D.ieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de D.ieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur. »
Lisons aussi Jude 4 :
« Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre D.ieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus Christ ».
Il est clair qu’une espèce de croyance paresseuse en un recours mécanique à la grâce ou l’illusion que D.ieu pardonnera tout automatiquement ont dévalorisé grandement le principe de la grâce lui-même au profit d’une illusion de grâce.
Une des raisons de cette apostasie est que le ministère de prophète dans sa dimension virile a quasiment disparu en nos jours, faute de personnes courageuses. En lieu et place, nous avons en tant d’endroits des « prophètes » ressemblant bien plus à des diseuses de bonne aventure ou à des « prophètes Walt Disneyisés », des Peter Pan entraînant le peuple de D.ieu dans des fantasmagories en volutes aussi longues que fuligineuses. Aucun prophète biblique n’accorderait un quelconque crédit à ce genre de prophètes et leurs prophéties. Même en Brit Ha’Hadasha nous rencontrons ce type de prophète viril. Voyez Agabus annonçant une famine en Actes 11.27-28 :
« En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. L’un deux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l’Esprit qu’il y aurait une grande famine sur toute la terre. Elle arriva, en effet, sous Claude ».
Voyez-le encore en Actes 21.10-11 : « Comme nous étions là depuis plusieurs jours, un prophète, nommé Agabus, descendit de Judée, et vint nous trouver. Il prit la ceinture de Paul, se lia les pieds et les mains, et dit : Voici ce que déclare le Saint-Esprit : L’homme à qui appartient cette ceinture, les Juifs le lieront de la même manière à Jérusalem, et le livreront entre les mains des païens ».
Rien de complaisant, de fuligineux. Des faits et gestes clairs et un contenu VIRIL, propre a minima à faire réfléchir et non endormir de façon suave. Lisons aussi une prophétie du Maître par excellence, Yeshoua, en Matthieu 24.4 et suite…
Relisons toutes les paroles prophétiques de Yeshoua, elles sont toutes de facture virile, grave ou profonde, sans une once de sirupeux, de fuligineux.
Jonas devant Ninive, avec son ministère reçu par grâce, laisse D.ieu au travers de sa bouche annoncer la destruction. (Jonas 1.1-2 : « La parole de l’Éternel fut adressée à Jonas, fils d’Amitthaï, en ces mots : Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! Car sa méchanceté est montée jusqu’à moi ».)
Lisons aussi Jonas 3.3-4 :
« Et Jonas se leva, et alla à Ninive, selon la parole de l’Éternel. Or Ninive était une très grande ville, de trois jours de marche.
Jonas fit d’abord dans la ville une journée de marche ; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive est détruite ! »
L’essentiel de l’action de D.ieu au travers de Jonas est simplement d’annoncer la destruction, le jugement de Ninive. Qu’il y ait dans le cœur de D.ieu espoir de voir Ninive se repentir est une autre question qui ne concerne que ce qui réside dans le cœur et le vouloir final de D.ieu. Nous n’avons pas à introspecter ce cœur secret de D.ieu pour nous rassurer à bon compte, avec présomption ou complaisante lâcheté. Il y a beaucoup de caractère lâche dans la fausse prophétie.
Il est écrit ensuite dans le livre de Jonas au chapitre 3, versets 5 à 10 : « Les gens de Ninive crurent à D.ieu, ils publièrent un jeûne, et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands jusqu’aux plus petits. La chose parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta son manteau, se couvrit d’un sac, et s’assit sur la cendre. Et il fit faire dans Ninive cette publication, par ordre du roi et de ses grands : Que les hommes et les bêtes, les bœufs et les brebis, ne goûtent de rien, ne paissent point, et ne boivent point d’eau !
Que les hommes et les bêtes soient couverts de sacs, qu’ils crient à D.ieu avec force, et qu’ils reviennent tous de leur mauvaise voie et des actes de violence dont leurs mains sont coupables ! Qui sait si D.ieu ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s’Il ne renoncera pas à Son ardente colère, en sorte que nous ne périssions point ? D.ieu vit qu’ils agissaient ainsi et qu’ils revenaient de leur mauvaise voie. Alors D.ieu se repentit du mal qu’Il avait résolu de leur faire, et Il ne le fit pas ».
À partir de là, pouvons-nous enfin admettre que le message, dont l’essence doit être un retour à la crainte de D.ieu, s’impose comme évident à prêcher pour les « saints » et « demi-saints, pseudos » de nombre de nos églises ?