Ce message qui débute sur les chapeaux de roues avec des images fortes, même si elles peuvent paraître caricaturales alors qu’elles ne le sont absolument pas (l’Eglise institution comparée à une momie, l’institution comparée à un corps « formolisé »), nous entraîne sur le chemin de la vérité : oui, il faut choisir entre un confort illusoire procuré par une institution chrétienne qui fonctionne à coups de règles humaines, de dogmes pas toujours scripturaires mais qui consolident la structure pyramidale religieuse, un esprit territorial où de faux pasteurs dominent et assurent leur autorité toute humaine, une protection de la fédération, de la dénomination, même en cas de disfonctionnements notoires, de tricheries évidentes par rapport aux exigences de la parole de D.ieu,… et un corps libre, uni par l’amour et l’Esprit du Seigneur, une communauté Kehila où l’on se soutient en se donnant les uns aux autres comme Christ s’est donné, sans regarder comme une proie à arracher d’être l’égal de D.ieu. Les vrais pasteurs sont à l’image de Christ : ils se donnent, fuient l’ambition et le succès, demeurent dans l’humilité, car leur but est uniquement de servir D.ieu en L’aimant et en aimant leurs prochains. Il en existe, mais bien souvent on ne les voit pas, car ils ont autre chose à faire que de tenter de briller et de construire une oeuvre humaine. Et pourtant, ce sont ceux-là que la postérité retient, on le constate avec des hommes comme Spurgeon, qui ne transigeait pas avec le péché. « Malheur à l’homme qui se confie dans l’homme, heureux celui qui se confie en l’Eternel », est-il écrit. Merci, Haïm, pour cet enseignement qui recadre parfaitement ce qui doit l’être, selon la parole de D.ieu, dans un temps où le factice et l’intérêt politicien se développent de plus en plus dans l’Eglise, alors que le Seigneur est proche.