JOELLE NOUS ECRIT (En commentaire) En commentant la mort du jeune abattu par un policier.
Je lui réponds.
196.225.29.221 | Au delà de la réalité raciste de certains policiers (la justice fera son travail, et je n’ai pas à juger à sa place) on entend un discours vieux de plusieurs dizaines d’années dans la bouche de ce jeune adulte de 18 ans. On touche à un problème lié au respect de l’autorité. Les clichés sont devenus des slogans pour aller contre l’autorité. La police est haïe car elle gène quelque part le fonctionnement des quartiers, pour employer le terme utilisé par ce jeune garçon. On oublie que dans ces quartiers, la police est très souvent en danger, menacée par des “grands frères”. Et pas seulement. Combien de fois la violence est une violence non pas raciale mais familiale (un frère va taper sa soeur qui ne veut pas porter le foulard, un enfant va se faire embrigader dans un groupe sympa qui va lui promettre de gagner beaucoup d’argent en vendant des produits illicites (par exemple). On a même assisté à des discours de médecins qui n’osent plus aller dans certains quartiers suite à des agressions à leur égard, pareil pour des pompiers. La misère sociale ? Elle est partout, et pas que dans les “quartiers”, et pas que dans des familles nombreuses qui s’entassent dans des appartements devenus trop petits. Vraiment, le problème n’est pas là, et la solution est très loin de ce que propose l’animateur (même si le fait de faire quelque chose et d’organiser des activités de dialogue interdisciplinaire est une bonne chose). On aura beau étendre ces actions à toute la nation (si possible), on aura toujours des personnes qui sont prêtes à utiliser chaque manifestation, chaque occasion, pour “mettre le feu” et rappeler que c’est de la faute ……… du gouvernement, de la police, du manque de travail, du manque d’argent. J’ai relevé le passage où ce jeune adulte explique que la France est son deuxième pays, que son premier pays est plus pauvre que la France (le Maroc est en effet un pays où l’on voit des enfants faire la manche à tous les coins de rues), mais que ce qu’il considère comme un droit en France (social, politique,…) il ne le mettrait pas en action dans son pays de coeur. On comprend vraiment que ce qui se passe là dans la tête de ce jeune homme n’est pas une volonté de se faire entendre mais plutôt de répondre à une mode oh combien ancienne qui incite à se défaire de toute autorité et de profiter de chaque occasion pour générer de la violence. On brûle des voitures…. c’est de la faute à …… On dévalise des magasins… c’est de la faute à …. Ah oui, j’oubliais, tant qu’on ne tue pas……. Déculpabilisation totale. Et pour calmer le jeu, on a des personnes qui disent “ce n’est pas bien”, mais….. que fait le gouvernement, que fait la société. Plus de responsabilité propre. Face à cela, les pauvres, les vrais, pourraient leur dire :Je ne vis dans aucun quartier, je n’ai aucun logement. Je vis de ce que me donnent ceux qui veulent bien le faire….. Je n’attaque personne, je ne brûle rien. Et toi, jeune homme (ou jeune fille), tu te plains et tu utilises chaque occasion pour critiquer, pour jeter l’anathème sur tes parents, sur l’autorité policière, sur ceux qui gouvernent. La voiture que tu as incendiée était le refuge que j’avais pour être à l’abri du froid et de la pluie, dans le commerce que tu as pillé, il y avait une personne qui me donnait à manger chaque jour et qui maintenant doit apprendre à vivre sans travail. Toi, tu ne te soucies que de toi-même. Tu ne connais pas la guerre, tu ne connais pas la faim, tu ne connais pas la valeur de la vie et de l’argent. Tu critiques facilement ceux qui – d’après-toi – ont des richesses, mais regarde ce que tu as – toi – par rapport à ceux qui vivent dans certains pays. Tu les verras espérer avoir même le dixième de ce que tu possèdes. Non, le problème n’est pas la misère sociale qui motive ceux qui usent de violence, mais l’effet de groupe. Pris un par un, ce sont certainement des agneaux, mais l’effet de meute donne un pouvoir qui provoque une montée d’adrénaline. Quel dommage que Dieu ne soit plus prêché dans les familles, quel dommage qu’on l’ait remplacé par la télévision et autres idoles…. |
MA REPONSE:
Mais n’oublions pas que la démission parentale et spécialement celle des pères est un fléau grandissant qui libère, à défaut d’éducation la sauvagerie (par essence sans limite car diabolique et fondée sur le péché originel)des enfants, ce qui est aussi un cri de détresse et de haine à la fois. Doulourenx et dangereux cocktails. A défaut de principes acquis (jour après jour répétés si nécessaires (bonjour la virilité bien placée des hommes-enfants démissionnaires et osons le dire, LÂCHES? Voyez mon livre EHAD sur ce site à ce sujet) ) au travers de l’éducation (au quotidien) en manque il y a les sens libérés à tous vents, l’adrénaline, les drogues, etc. Avons-nous remarqué combien l’attrait pour les sauts à l’élastique et autres défis à la mort vont grandissant ? Ils sont vantés comme du « sport » sur nos écrans TV. Qui perçoit ce qui se lit derrière ? Je vous prédis qu’un « trompe la mort » du genre ira un jour par désir d’ultime sensation jusqu’au bout,….juste en ayant pris au préalable un peu de drogue et peut-être même pas…. Savions-nous que dans les année 60-70, grand déclencheur du sexe libéré (1960-70, cela date, non?) un cinéaste asiatique filma comme stade ultime de l’érotisation de rapports sexuels le meurtre du partenaire consentant comme ultime jouissance ?) C’est le but progressivement amené par le Prince de ce monde, la mort et puis l’enfer (déjà en esquisses agrémentées de délices « adrénaliques » sur Terre). Qui le voit ? Mieux (ou pire) qui l’accepte, égoïste et passif dans le confort douillet de nos assemblées ou celui de nos compromis infiniment reportés dans les choix douloureux mais incontournables d’obéissance à vivre? Vaquez à vos faux « petits problèmes » « braves gens », je m’occupe du reste. Signé: Satan.
Haim Goel