Je vais être un peu longue, mais cela bouillonne en moi, suite à ce message. Merci Haïm pour cet enseignement magistral concernant le naziréat et ce qu’est réellement le fait de judaïser. Merci pour ce message qui, dans la continuité du précédent, nous conduit dans la vérité inébranlable de la parole de D.ieu, tout en détricotant les composantes des dérives inévitables dans une Eglise ayant refusé pendant des siècles de laisser à Israël sa place dans l’économie du plan de D.ieu et qui la lui a même ravi. Jean 4:22 : Le salut vient des Juifs. Es 2:3, Michée 4:2 : Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Zacharie 8:23 : Ainsi parle l’Éternel des armées: En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront: Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. Actes 13:47 : Car ainsi nous l’a ordonné le Seigneur: Je t’ai établi pour être la lumière des nations, pour porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre. Et tant d’autres versets nous confirment cela !!! Le pays d’Israël et les Juifs vivent une persécution croissante dans le monde, après le pogrome terrifiant du 7 octobre 2023, dont on ne cesse de voir les répercutions dans la société. Que des pasteurs puissent encore aujourd’hui adopter une posture ouvertement active, à ce point discriminatoire, méprisante, moqueuse et imprégnée jusqu’à la moëlle de la théologie du remplacement, cela nous donne une indication claire concernant le fait que les jugements de D.ieu vont hélas devoir s’exercer de plus en plus, ne fût-ce qu’en les jetant dans les ténèbres et la confusion, s’ils ne se repentent. Car celui qui touche à la prunelle de l’oeil du Seigneur… Le salut en Yeshoua HaMashia’h est un fait inébranlable, démontré par les textes du Tana’h du début à la fin. Mais le manque d’intérêt, de curiosité, ne fût-ce que par une lecture plus ouverte des textes juifs, du Tana’h, notre héritage en tant que croyants, débarrassée de tous les a priori imprimés au fer rouge dans les consciences après des siècles de christianisme triomphant, est la cause de cet inévitable jugement qui vient sur l’Eglise. Il faudrait peut-être en urgence se questionner à ce sujet, et bien peu le font, il faut le reconnaître. Car : Qu’as-tu que tu n’aies reçu? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu? (1 Cor. 4:7).


