QUAND L’ECHANGE DE COMMENTAIRES VAUT L’ARTICLE
Sylvie écrit :
Merci Haïm pour ces magnifiques chansons de Simon, souvent extraites fidèlement de la Parole et qui nous amènent au pied du Père, toujours plus près de Lui. Quel contraste évident avec les artistes « chrétiens » comme Lauren Daigle, dont il est question dans un des derniers articles du site, qui finalement nous centrent sur nous-mêmes. Cela me rappelle fortement la pensée juive en opposition avec la pensée grecque dont tu as parlé si souvent…
En réponse à Sylvie :
Oui, la pensée juive et biblique centre sur D.ieu avec l’homme en périphérie, l’homme construit par D.ieu, à Son écoute. La pensée grecque, c’est l’inverse, l’homme est au centre et les dieux sont en périphérie, au (mauvais) service des hommes, de leurs fantasmes et passions, idolâtrie et prostitution sacrée (vois le retour de tout cela, via le Nouvel Age, dans nos sociétés qui abandonnent le D.ieu de la Bible ). C’est aussi de là (la pensée grecque) que découlent toute la philosophie, l’humanisme (l’humain), l’homme au centre. La remarque que tu fais avec ce musicien « chrétien » illustre parfaitement ce dont il est question ici, l’homme au centre. Voici revenu le temps de « l’homo nombrilis » statufié en idole à décibels qui assomment, pour mieux empêcher de réfléchir. Le Christianisme historique européen fut trop souvent un mix des deux écoles de pensée. C’est hélas vrai ailleurs, autrement, et je l’ai vérifié avec tant de douleur en Afrique, en Amérique du Sud et ailleurs ou le mix est fait de pensée judéo-chrétienne et d’animisme, de sorcellerie indienne… Que triomphe la pensée libératrice du Messie Yeshoua dans sa pure simplicité.
Un hasard si tout de suite après mon échange avec Sylvie, j’ai eu le regard attiré par un morceau de musique que j’écoutais des heures durant jadis, homme pécheur et tourmenté. Ce magnifique Oratorio me donnait paix et espérance. Pourquoi ? Parce que dans la musique de Bach D.IEU EST AU CENTRE et EN HAUTEUR, transcendant. Tout le reste, instruments, chanteurs, composition sont en périphérie, viennent « après » et le tout centre sur D.ieu et avec quelle grâce, quelle joie d’En-Haut ! Peut-être comprendrez-vous pourquoi certains la trouvent difficile à écouter cette splendeur, car il n’y a pas beaucoup d’hommeries nombriliques, là ! Bonne écoute ! Il faut laisser mourir nos appétits d’hommes consommateurs névrosés, hommes des sens, et aimer D.ieu… La belle ouvrage que voilà !