L’AMÉRIQUE VICTIME DU TERRORISME INTÉRIEUR
Aux Etats-Unis, un américain d’origine koweitienne, Mohammod Youssuf Abdulazeez, a mitraillé deux complexes militaires à Chattanooga dans le Tennessee. Bilan 5 morts.
Le terrorisme, partout, tout le temps
La menace est présente, partout. Les spécialistes le savent et le disent, nous sommes en guerre et le terrorisme islamique peut frapper n’importe où, n’importe quand. Les autorités débusquent un projet d’attentat qui vise des installations militaires en France. Mais deux jours plus tard, pour célébrer la fin du ramadan, c’est au cœur des Etas-Unis qu’un tel projet est mis à exécution par un autre fou d’Allah sur une base de recrutement de Marines… Et ce n’est pas fini, car on apprend également que deux soldats Thai ont été abattus et brûlés par des insurgés musulmans de l’extrême sud de la Thailande. Non que tous ces barbares se connaissent ou communiquent ensemble. Rien de tout cela. C’est bien plus grave. Ils agissent seuls et de façon autonome, ce qui les rend très difficilement repérables. Un véritable casse-tête pour les services de sécurité!
Tout cela est possible car nous avons, durant cinquante années de laxisme et de tolérance tous azimuts, permis à des cultures totalement incompatibles avec nos valeurs modernes de s’exprimer et de s’enraciner au cœur même de nos sociétés occidentales. Cela couplé à une immigration de masse a fini par déboucher sur la situation dramatique que nous avons à subir aujourd’hui. Pas de doute, la cinquième colonne est là et elle est à l’oeuvre, comme le titrait Valeurs actuelles ce jeudi. Mais franchement, à quoi d’autre fallait-il s’attendre lorsque l’on voit certains quartiers de Bruxelles, voire des villes entières de France ou de Grande-Bretagne plus islamisés que ne l’était Alep ou Bagdad il y a à peine quelques années!
Les plaies de l’attentat de Boston venaient à peine de se refermer avec la condamnation à mort de son auteur et voilà que les Etats-Unis replongent à nouveau dans l’horreur. Etant donné que la plupart des pays confrontés au terrorisme n’osent pas s’attaquer aux racines du mal, il n’y a strictement aucune raison d’attendre la moindre amélioration. Au contraire, les peuples abasourdis doivent subir toujours plus de laxisme, plus de tolérance et plus d’immigration. La guerre civile serait-elle le prix à payer pour avoir un Obama prix Nobel de la paix comme president?
Des patriotes européens reçus à Washinton par l’Heritage Foudation
Aux Etats-Unis aussi, l’opposition conservatrice est elle aussi révulsée par l’absence de gestion cohérente de cette menace terroriste. C’est ainsi que la très prestigieuse Heritage Foundation, l’un des plus influents think-tanks conservateurs a invité pas plus tard que ce 15 juillet les membres de l’ADDE, le groupe européen que forment entre ensemble l’UKip, Debout la France, le Parti Populaire et d’autres formations, à exprimer leurs positions sur les liens entre l’Europe et les USA, mais aussi sur la problématique de l’islam radical.
Ainsi, à la suite de Nigel Farage, Yasmine Dehaene et Mischaël Modrikamen ont pris la parole au nom du PP et de l’ADDE à Washington dans le cadre de cet événement intitulé « Patriotic Voices of Europe » pour expliquer Outre-Atlantique les problèmes auxquels la Belgique est confrontée, que ce soit en termes d’islamisation, d’immigration de masse ou de déficit démocratique lié à une Union européenne en total déphasage par rapport aux aspirations réelles des peuples d’Europe.
Aujourd’hui l’écho de ces « paroles de patriotes » résonne certainement chez nos amis américains d’une tonalité particulière. En nous obligeant à faire le deuil de ces dernières victimes en Amérique, ici ou en Thailande, les islamistes nous obligent à enterrer la paix… et donc à déterrer la hache de guerre.
Civils… mais à armes égales!
Mais cette guerre s’annonce déjà comme unique dans l’histoire de l’humanité et cela à plusieurs titres. D’abord parce qu’elle a été déclarée par des civils contre d’autres civils. Ensuite parce que l’ennemi n’a pas vraiment envahi de territoire à conquérir. Non, il a été invité par ses victimes à s’installer en masse, ce qui a été financé par ses impôts et loué dans la presse officielle grâce à l’action de la classe dirigeante.
Dans ces conditions inédites, il est urgent de prendre des mesures tout aussi inédites. Il est évident qu’aucun Etat ne parviendra jamais à juguler seul une menace aussi diffuse, aussi profondément incrustée dans le tissu social. Il faut permettre à la société de prendre une part active dans cette lutte qui la concerne au premier chef. Est-il normal que seuls les terroristes et les criminels puissent s’armer?
Dans le climat de guérilla qui s’empare de nos sociétés post-modernes, n’est-il pas temps, pour rester à armes égales, de donner les moyens à chaque civil de riposter lorsqu’il est attaqué par un ennemi tout aussi civil que lui? Dans ce sens, le Parti Populaire a toujours défendu la libéralisation du port d’arme à l’instar de ce qui est prévu par le 2eamendement de la Constitution américaine. Si Hervé Cormara avait été armé, n’aurait-il pas eu une chance d’échapper à la décapitation? Certainement. Mais pour ne jamais être pris par surprise, il est indispensable de commencer à définir et ensuite à nommer l’ennemi afin de pouvoir le reconnaître le jour où il se présente…
Pedro de la Luna