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QU’ELLE DEMEURE DANS LE SILENCE d’Elishéva Goël / Extrait N°6 :  « À propos de « la » Roua’h HaKodesh Un peu d’hébreu, pour quelques précisions importantes Depuis quelque temps circule dans le monde chrétien et messianique un enseignement très pervers (je vais préciser pourquoi j’utilise le mot pervers, car il pervertit le sens de la Parole) concernant le Saint-Esprit.

« À propos de « la » Roua’h HaKodesh

Un peu d’hébreu, pour quelques précisions importantes
Depuis quelque temps circule dans le monde chrétien et messianique
un enseignement très pervers (je vais préciser pourquoi j’utilise le mot
pervers, car il pervertit le sens de la Parole) concernant le Saint-Esprit.
Je me permets de préciser que ce que j’écris ici est en accord avec la
pensée de mon époux. Nous sommes tous les deux en parfait accord à ce
sujet.
Une certaine prophétesse américaine, dont les enseignements sont
dispensés sur YouTube, déclare que le Saint-Esprit est féminin (on voit
clairement en l’écoutant que cette femme est foncièrement féministe et tente
à tout prix de justifier le fait que, selon elle, D.ieu est aussi femme). D’autres
se joignent à elle pour répandre cet enseignement.
Elle s’appuie pour ce faire sur le fait que le mot Esprit – Roua’h en
hébreu, qui veut dire « souffle, vent, esprit » – est un mot féminin. Il est clair,
bien évidemment, que le Saint-Esprit est empreint de sensibilité que l’on
pourrait dire « féminine », car on est habitué à dire que la femme est plus
sensible que l’homme et plus « réceptrice » face aux choses spirituelles. Mais
ceci est un peu vite évalué… En effet, le Tana’h est constitué de nombre de
livres prophétiques écrits par des prophètes… masculins (Esaïe, Jérémie,
Ezéchiel, etc.) et ne parlons pas d’Élie, d’Elisée et de tant d’autres qui ont
perçu la pensée de notre Elohim de manière très sensible et profonde.
Peu de femmes prophétesses dans tout cela… même s’il y en eut et
s’il y en a encore ici et là quelques-unes, car lorsqu’il n’y a pas d’hommes,
D.ieu parle au travers de qui Il veut.
Bref, si l’on veut bien être honnête, on discernera rapidement dans ce
discours quelque chose de pervers, comme je le disais plus haut. Il s’agit de
prouver que D.ieu est féminin. Il s’agit de nuancer le Texte de manière à
introduire un « équilibre » entre homme et femme qui vise à donner à la
femme un rôle, à terme prééminent puisque nous sommes dans une ère où la
femme cherche à évincer l’homme qui, de toute façon, évite de partout de
prendre ses responsabilités. Mais tous les hommes ne sont pas dans ce cas,
loin de là, grâce à D.ieu ! Il s’agit, tout au fond, avouons-le, de justifier le
ministère féminin.
Je suis un peu cynique, me direz-vous ?! Mais non, pas du tout, je sais
ce qu’est un homme, je sais ce qu’est une femme et je me réjouis de ce que
la Parole nous ouvre les yeux sur la place et le rôle de chacun de manière si
extraordinaire, nous apprenant à rentrer pleinement dans notre identité et
appel particulier.
Pour revenir au terme Roua’h HaKodesh, nous pourrons bien sûr, si
vous le voulez, dire « la Roua’h HaKodesh », mais en considérant quand
même – et cela n’est pas négligeable – que le mot « Kodesh » est
masculin ! L’un ne va pas sans l’autre. Et ça, dans le cadre de cet
enseignement déviant, on n’en parle pas, bien sûr !
« Kodesh » : il s’agit du mot hébreu qui signifie « le Saint, le Sacré, la
Sainteté ». Tiens, en parlant de sainteté, on aurait pu utiliser pour nommer le
Saint-Esprit plutôt le mot « Kédousha », qui est féminin et signifie aussi
« sainteté ». Pourquoi donc trouve-t-on ici le mot « Kodesh », qui est
masculin ?
Peut-être tout simplement pour rappeler que l’Esprit est l’Esprit
d’Elohim, du Père, qui Lui est bien masculin en tant que Père…, sans qu’il y
ait en cela la moindre connotation sexuelle, précisons-le. Car D.ieu est Esprit,
ne l’oublions pas !
Il faudrait creuser la question en nous adressant aux rabbins pour
comprendre pourquoi on utilise le mot « Kodesh » et non « Kedousha »
quand il s’agit de qualifier « la » Roua’h.
Je pense personnellement que, tout simplement, il nous revient de ne
pas oublier que l’Esprit saint est soumis au Père et lui est intrinsèquement lié.
Je réfute pleinement cette tendance actuelle qui cherche à
« sexualiser » dans les Écritures les personnes mêmes d’Elohim. Il n’est en
aucune manière sexué, et il s’agit là d’une manoeuvre honteuse de rébellion
qui heurte notre esprit, en ces temps finitifs qui nous sont décrits dans la
Parole – en bref – comme des temps de rébellion ultime. Il s’agit d’une
manoeuvre blasphématoire.
La Reine du Ciel n’est pas loin, en tout cela. Prêtez-y bien attention. Et
les enseignements de cette « prophétesse » américaine diffusés sur YouTube
sont empreints de fausses doctrines et de l’esprit de la reine du ciel.
Je dirai aussi que les mots, dans toutes les langues, ont quelquefois
des caractéristiques totalement différentes. On n’y prend pas garde
généralement, mais prenons par exemple le terme « mère patrie » en
français. En allemand, on dit « vater land » (« pays père »).
Prenons le mot « lune » et le mot « soleil ». En français, « lune » est
féminin et « soleil » est masculin. En allemand, c’est le contraire. Faut-il à
partir de là en déduire des choses particulières sur les différents peuples… ?
Donc, n’allons pas jusqu’à dire comme je l’ai entendu : « la Saint-Esprit », ce
qui est un peu fort de café ! L’hébreu est l’hébreu, le français est le français !
Sinon, nous aurons bientôt une langue absolument ingérable et
incompréhensible, à force de modifier les mots (ce qui est déjà en train de se
produire dans le monde avec cette nouvelle mode de l’écriture dite
« inclusive », faisant le forcing pour imposer les normes féministes).
Pour conclure, je dirai que je refuse personnellement catégoriquement
de sexualiser les personnes de D.ieu. Qui suis-je pour ce faire ? Je ne suis
pas une sommité théologique, loin s’en faut, mais une simple lectrice de la
Parole, qui aime son Elohim et qui prétend juste être honnête.
Pour moi, selon les Écritures et la perception que j’en ai, les trois
différentes personnes de la Trinité ne sont nullement comme nous, les
humains, mais D.ieu qui est Père, Créateur, est Esprit, est-il écrit, et il faut se
contenter de prendre la Parole pour ce qu’elle est et non chercher à lui faire
dire ce que l’on voudrait. »
***********
Voici maintenant un extrait de la dernière version du livre EHAD-Unité
de mon mari, dans lequel il a analysé le phénomène de cette féminisation
tragique du christianisme au travers d’un livre écrit par une femme : Lettre à
celle que j’aime, de Faty Eriollah. Je me suis abstenue jusqu’ici de citer des
noms afin que ce livre ne prenne pas l’allure d’un règlement de comptes, ce
qu’il n’est en aucune manière.
Mais ici, nous touchons à du doctrinal IMPRIME et DIFFUSE,
carrément blasphématoire, édité et diffusé avec recommandation. Il me paraît
impossible de ne pas citer les protagonistes de ce sommet de littérature antibiblique.
Cet écrit est un révélateur public indiscutable.
Ici nous sommes au comble de la manifestation de l’esprit de
Jézabel qui réécrit la Bible à sa façon, en portant carrément au pinacle
un dieu « mère ».

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  • Arnaud dit :

    Merci Elishéva pour cette clarification.
    C’est important car ça permet de pouvoir répondre Bible en main à ceux qui voudraient nous faire accepter cette théorie fausse sur Le Saint Esprit.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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