Quelques précisions concernant la fête de ‘Hanoucca
Quelques précisions : nous citons dans le titre d’un de nos articles (celui qui montre quelques vidéos de chants pour ‘Hanoucca) que Yeshoua était présent au temple lors de cette fête. Mais sans plus. Nous n’y mettons aucune connotation spirituelle. Il s’agit simplement de resituer le contexte. Yeshoua était juif et partageait la vie juive au quotidien, assistait dès lors en spectateur ou en acteur, selon, aux divers événements de sa nation.
En ce qui nous concerne, vous aurez remarqué que nous ne faisons pas « publicité » pour une fête de ‘Hanoucca sacralisée. Nous avons d’ailleurs précisé dans une réponse à un des commentaires faits sur notre site que la fête de ‘Hanoucca ne fait pas partie des Fêtes de l’Eternel, mais que l’histoire des Hasmonéens est un modèle pour nous en tant qu’Israéliens. Son intérêt pour nous qui sommes juifs et israéliens réside essentiellement dans le fait qu’elle est un symbole de la résistance et de la victoire contre l’ennemi qui « renaît toujours de ses cendres » et tente indéfiniment de détruire notre peuple et notre nation.
On pourrait d’ailleurs y voir aussi (un tout petit peu, allez, un tout petit peu !) une image spirituelle du combat « à mort » que nous avons à mener contre le diable qui est déchaîné contre chaque enfant de YHWH réellement né de nouveau, me semble-t-il… On est bien loin ici de ce Noël rose bonbon et de ce soi-disant ‘Hanoucca « cadeaux et lumières » qu’on cherche ici et là à associer. Il y a une dimension tout autre dans la célébration de ‘Hanoucca ! Quant à l’histoire de la fiole d’huile, les avis divergent concernant le fait qu’elle est véridique ou non. Nous ne polémiquerons pas là-dessus. L’essentiel de ‘Hanoucca est ailleurs.
Cette fête est un encouragement pour nous tous qui dans le pays avons des fils qui donnent leur vie pour la défense de leur patrie (nous en avons quatre, personnellement, et nous savons ce que c’est de vivre année après année avec notre peuple l’attente de la fin de la guerre, ne sachant pas si nos enfants nous seront rendus vivants). Nos fils, ils sont tous nos fils, sont des héros. Ce n’est pas de la vanité de ma part de vous dire cela ! C’est la réalité : des héros humbles qui mettent de côté pour le temps qu’il faudra femmes, enfants, études, travail, carrière,… et qui vont au combat pour l’amour de leur pays, dans une unité, une entraide, une éthique et une fierté que seuls ceux qui vivent en Israël peuvent comprendre, avec les souffrances que cela implique et dont, par pudeur, ils font rarement état. Pendant ce temps les parents se mobilisent pour porter nourriture et fournitures diverses sur le front, se mobilisent pour prier qui pour le fils d’un laïc, qui pour le fils d’un orthodoxe, tous deux au front. Car nous savons que cette unité qui trouve sa source dans le respect de l’autre (« Tu aimeras ton prochain comme toi-même ») et dans l’amour du D.ieu de la Torah va produire la victoire. Alors que nos hommes politiques se déchirent pour le pouvoir, nos soldats eux, lorsqu’ils sont sur le terrain, sont incroyablement unis…
Cette fête est un rappel aussi du fait que tous ceux qui ont voulu s’opposer à la Torah et ont voulu détruire notre identité intrinsèquement liée à la Torah ont très mal fini. Nous avons devant nous un tableau noir, très noir à vue humaine. Si la foi dans le Messie d’Israël n’était pas notre soutien, nous baisserions les bras, car les nations arabes déchaînées nous environnent, Gog et Magog n’est pas loin, et l’Antichrist est à la porte, pour tenter d’établir sa suprématie sur le temple reconstruit en s’y faisant adorer, après avoir imposé son système inique (cela nous rappelant l’histoire d’Antiochus Epiphane, non ?).
Croyez-vous que nous, Israéliens, Juifs, croyants dans le Mashia’h et dans Son règne glorieux à venir pouvons rejeter ce symbole tellement fort pour notre identité nationale qu’est ‘Hanoucca ?
Nous n’y voyons rien d’autre que ce qui est dit ici. Il ne s’agit en rien de sacraliser la fête, comme je vous l’ai écrit plus haut. Non ! Mais chez nous le devoir de mémoire est important et le fait de ne pas oublier l’Histoire nous aide à voir ce qui est devant nous avec un regard lucide et donc obligatoirement courageux qui va générer aussi la volonté de vaincre (en Yeshoua nous avons la victoire !).
Elishéva Goël
Sous l’autorité des anciens
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