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LA RECONNAISSANCE : UNE DES ARMES LES PLUS PUISSANTES – 1/3
Barbara et Randy Walter
Traduction Dominique François
Octobre 2016
« La reconnaissance produit une atmosphère de promotion » nous a dit le Seigneur. Nous réalisons que ce n’est pas seulement un principe financier, mais aussi une arme puissante.
Un des exemples les plus pratiques s’est produit lorsque nous étions en vacances. Après une « nuit offerte » dans un nouvel hôtel de luxe, nous sommes arrivés dans endroit vétuste et beaucoup moins accueillant. Barbara a commencé à se plaindre de la chambre, et le Seigneur lui a dit : « Si tu te plains, je vais devoir reprendre tes bénédictions. » Ces mots ne nous ont pas quitté de la journée. Nous avons essayé de ne pas nous plaindre, sachant qu’Il nous enseignait un principe vital.
Ce soir-là, fatigués et affamés après une longue marche, nous nous sommes trouvés en présence de neuf hommes éméchés assis non loin de nous dans un restaurant. Ils étaient bruyants, injurieux et cherchaient des ennuis. Je savais que si je leur disais quelque chose, çà déclencherait une bagarre. Les gens dans la salle à manger gardaient visiblement un profil bas. Ces hommes gâchaient la soirée de tout le monde.
Barbara se souvient, « Je me suis plainte dans mon cœur et j’ai prié pour que quelqu’un les fasse sortir. Puis je me suis souvenue de ce que j’avais entendu le matin même. En ajustant mon attitude alors que nous finissions notre dîner, je me suis rendu compte que le Seigneur aimait ces rustres et je Lui ai demandé de les bénir. Immédiatement, l’amour a jailli dans mon cœur et je lui ai demandé de m’aider à les bénir. La reconnaissance était nécessaire pour que l’amour de Dieu puisse couler au travers de moi. »
Je regardai la réaction de Barbara alors qu’elle passait du ressentiment à de meilleures dispositions, et la couvrit dans la prière quand elle commença à se diriger calmement vers leur table. Debout devant eux, telle une directrice d’école, elle leur dit : « Messieurs, Jésus vous aime et je vais prier pour vous. Prenons-nous par la main. » Elle regarda d’un air sévère le seul homme qui résistait, et tous finirent par se tenir la main. Elle fit une courte prière, en remerciant Dieu pour chacun d’eux, lui demandant de les bénir ainsi que leur travail. Elle termina par un joyeux : « Que Dieu vous bénisse ». Ces hommes stupéfaits tombèrent dans le silence ainsi que tout les gens présents dans le restaurant. L’atmosphère avait changé.
Tous les yeux se sont tournés vers nous alors que nous sortions de l’endroit. Une fois dehors, nous avons éclaté de rire devant ce que Dieu venait de faire. Son amour pour ces hommes avait produit de la reconnaissance en nous – l’arme stratégique qui restaure la paix.
NOS ARMES : LA CRITIQUE OU LA RECONNAISSANCE ?
2 Cor. 10. 4 dit, « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas celles de la chair ; cependant elles ont le pouvoir, du fait de Dieu, de démolir des forteresses. Nous démolissons les raisonnements. »
Comment la reconnaissance peut-elle être une arme ? Le Seigneur nous a dit :
« L’ennemi vient pour dérober, tuer et détruire. Il utilise la peur pour capturer les cœurs. Il emploie le mensonge pour s’emparer du pays. La reconnaissance l’en empêche. En fait, elle prend du terrain à l’ennemi. Ainsi, la reconnaissance est une arme dans le combat spirituel. »
Les armes que nous utilisons viennent ou de Dieu ou de l’ennemi. Quand nous employons les armes de l’ennemi, la peur, la haine, la critique, la protestation, le jugement, les vexations, nous lui permettons de dérober notre identité, de tuer notre espérance et de détruire notre futur.
La critique est une forme de jugement qui est à l’opposé de la reconnaissance. C’est une stratégie de notre adversaire pour rompre l’unité. Le Seigneur nous a expliqué que :
« Quand nous critiquons nous essayons de nous justifier. Pour les gens qui fonctionnent dans cet esprit, il est très difficile de comprendre que des paroles critiques sont des accusations et des malédictions. Pour de telles personnes, il est encore plus difficile de reconnaître que la critique est une exaltation de soi aux dépens d’un autre. »
« Si nous lui demandions, la personne à l’esprit critique ne voudrait pas que lui soit appliqué le même standard. Pourtant l’Écriture nous dit que si nous jugeons les autres, nous serons jugés. »
« Pensez à tous les gens faciles à critiquer – votre conjoint, vos enfants, vos voisins, votre pasteur, vos gouvernants. Qu’en serait-il si vous pouviez vous voir balancer des malédictions sur tous ces gens ? Cela n’ôterait-il pas votre sentiment d’être justifié(e) ? »
« Quand l’apôtre Paul s’est appelé le plus grand des pécheurs, ce n’était pas de la fausse modestie. Il avait appris comment s’exalter lui-même par rapport aux autres en pensant qu’il avait toujours raison (il fut formé de cette façon avant sa conversion) conduisait à la mort. Il pensait qu’il jugeait les hérétiques quand en fait, Il jugeait Christ en personne. Une fois que Paul fut délivré de cet esprit critique, il apprit comment bénir et non maudire. »
Randy and Barbara Walter
Shiloh Ministries | Salisbury Revival Prayer Network