Regavim a publié un avertissement spécial critiquant les constructions illégales de l’Autorité palestinienne (AP) aux frontières de la Judée et de la Samarie.

Tamar Sikorel, porte-parole de Regavim, a évoqué la menace qui couve depuis des années le long de la Ligne verte. sans aucune réponse contraignante d’Israël : « Regavim cartographie les régions de Judée et de Samarie, ainsi que le Néguev. Aujourd’hui, suite à la guerre à Gaza et à l’explosion du complot dans la bande de Gaza, nous avons décidé d’entreprendre une opération spéciale d’inspection de ce qui se passe sur la ligne de jointure. Nous avons cartographié toute la longueur de la clôture, du nord de la vallée du Jourdain au sud de la mer Morte, sur une distance d’environ trois cents kilomètres, jusqu’à un à quatre kilomètres de la clôture. Il s’agit bien sûr de la zone C, une zone entièrement contrôlée par Israël et censée être stérile, assurant la sécurité des villes du centre, de la plaine côtière et de l’aéroport Ben Gourion.

Sikorel a poursuivi : « Les données que nous avons trouvées sont effrayantes et menaçantes, elles racontent une histoire explicite et claire : l’AP a construit 18 899 structures illégales le long de cette ligne qui se situent juste à côté de la clôture – par exemple, dans la zone d’entraînement de Tsahal dans la région de Samarie. , dont la proximité avec Rosh Ha’ayin est ridicule, et qui donne sur le balcon personnel de Benny Gantz.

« Cela est clair pour nous et pour tous les habitants de Judée-Samarie depuis de nombreuses années. Désormais, il explosera après le 7 octobre. Si la distance entre Gaza et Ofakim est de 25 kilomètres, ici elle est à peine de 5 kilomètres », a-t-elle déclaré, soulignant que cette construction de près de vingt mille bâtiments s’ajoute à la construction d’environ 100 000 bâtiments plus loin dans la zone. Elle a souligné que la Cet effort de cartographie s’est concentré précisément autour de la Ligne verte, afin de comprendre la menace que cette construction représente pour les colonies entourant la Judée et la Samarie.

« La déclaration que nous essayons de peaufiner maintenant est qu’il est vrai qu’il y a des constructions illégales contre lesquelles il faut lutter, mais il y a des constructions illégales qui présentent également un réel danger ; une bombe à retardement. Cela ne dépend pas si nous nous en retirons ou non. Cela implique une décision immédiate de la part de l’Autorité palestinienne, en tant qu’organisation terroriste de premier plan, de tourner ses armes vers le centre du pays. Il est peut-être temps de se réveiller ici aussi et de comprendre que l’abandon de cette zone pourrait conduire à un désastre, comme nous l’avons vu dans la bande de Gaza.»

Sikorel a appelé chacun à « ouvrir les yeux et les oreilles » et a souligné que l’AP elle-même le disait publiquement depuis des années. « Ils l’ont eux-mêmes revendiqué. Ils ont un ministre chargé des affaires de clôture et de colonisation. Ils disposent de départements entiers de planification et de construction et investissent toutes leurs énergies dans le terrorisme et la conquête de territoires, leur objectif étant l’établissement d’un État terroriste au cœur d’Israël. Ils le disent tout le temps et à chaque occasion. Pour eux, ce ne sont pas les frontières de 67, mais « du fleuve à la mer ». Ils le répètent partout et les fonds qui arrivent du monde entier vont à cette initiative.»

« Nous serions heureux de penser et d’imaginer qu’il s’agit d’une construction sporadique réalisée par un Bédouin qui n’a pas d’endroit où construire, mais ce n’est pas le cas. Un examen en zoom arrière de la carte montre que tous ces petits sites contiennent une histoire complète, des connexions entre les zones A et B, via la zone C, bloquant les routes, étouffant les communautés juives locales, etc. Il y a un plan délibéré qui s’est développé ici. au cours des années. »

Sikorel a ajouté que Regavim a montré les données aux décideurs, mais en général, il est difficile d’attirer leur attention sur ces questions et la réponse qu’ils reçoivent est qu’il s’agit d’une construction aléatoire de ceux qui n’ont pas d’autre endroit où vivre.

« Entre-temps, nous ne ressentons pas de changement radical dans l’attitude des chefs des forces de sécurité et des dirigeants israéliens, ni dans leur compréhension de la situation. Il semble qu’ils s’accrochent encore aux vieux concepts qui veulent considérer les Palestiniens comme des partenaires et la réalité existante comme normale, et ne la considèrent pas en termes de terrorisme et de prise de contrôle du territoire », a-t-elle conclu.