Bernard Antony communique :
Sans prévenir ses parents, dans la plus totale inhumanité, le docteur Sanchez du CHU de Reims a mis ce matin en route, au mépris total du serment d’Hippocrate, la mort de Vincent Lambert.
Que de mensonges sur les medias !
Y avait-il acharnement thérapeutique, non !
Il y a eu acharnement euthanazique avec, durant des années, une abominable séquestration de Vincent et l’ignoble refus qu’il soit transféré dans une de ces unités de soins adaptés qui se proposaient de l’accueillir.
Oui, ce sont bien des médecins de la mort, de Kariger à Sanchez, qui ont tenu à toute force à retenir Vincent prisonnier au CHU de Reims pour pouvoir se targuer aujourd’hui de leur victoire idéologique d’instauration de l’euthanasie.
Mais au plus haut niveau, c’est tout le gouvernement et c’est le président de la République qui portent la responsabilité d’une décision de mise à mort emblématique. Car après celle-là, ce seront des milliers et des milliers de vies que l’on supprimera pour les nécessités de la planification démographique et des calculs économiques.
Acte de mort terrible pour la France au mépris des valeurs de vie de ses racines de civilisation, grecque, juive et chrétienne.
Acte de mort terriblement révélateur de l’effondrement spirituel, intellectuel et moral d’une Conférence épiscopale tiédasse incapable de produire autre chose qu’un long texte gélatineux, n’invoquant même pas la loi naturelle du « tu ne tueras pas », prescrivant impérativement le respect de la vie de l’être innocent. Regrettant non pas la décision de mise à mort mais sa précipitation !
Vincent Lambert meurt du fait de l’indignité des décideurs de sa mort. Il a été sacrifié à l’idole dévorante du néo-totalitarisme post-communiste et post-nazi.
Notre pensée va à ses parents héroïques méprisés par les médecins mortifères et les politiques et les clercs de la continuité Ponce Pilate.