Deux médias arabes indiquent ce matin que des dépôts d’armes situés à la frontière entre le Liban et la Syrie, et appartenant à l’armée syrienne et au Hezbollah, ont été bombardés.
Ce matin sur son fil tweeter, Haidar Sumeri, (@IraqiSecurity), confirme.
Selon al-Jazeera et al-Arabiya, les attaques aériennes ont commencé mercredi soir sur des cibles semblant stocker des missiles. Et dans la nuit de vendredi à samedi, les mêmes médias font état de plusieurs frappes aériennes dans la région de Jabal Qalamoun en Syrie, près de la frontière libanaise.
La région est connue, parmi les services de renseignement, comme une plaque tournante du Hezbollah pour le transfert d’armement vers le Liban, et l’armée syrienne y a des dépôts d’armes.
Selon al-Jazeera, les cibles n’étaient pas des convois, mais des bases militaires appartenant à la 65e et 155e division de l’armée syrienne, chargées de “l’armement stratégique” (c’est à dire des missiles Scud de longue portée).
Même s’il n’est pas possible de dire si Israël est l’auteur de ces frappes, on se doute que ce n’est pas le Liechtenstein ou la Bolivie. Par ailleurs, Israël a déjà détruit des cibles de l’armée syrienne soupçonnée d’approvisionner les terroristes du Hezbollah.
Ni Assad ni le Hezbollah n’ont encore publié le moindre commentaire.
Les médias occidentaux sont encore silencieux. JSS News est en avance sur l’information.
Embarqué dans la guerre en Syrie, le Hezbollah n’est pas en mesure, et n’est pas demandeur, d’un affrontement avec Israël. Le président syrien a depuis longtemps eu la sagesse de ne pas déclencher les hostilités contre Israël, y compris lors de la destruction d’une centrale nucléaire sur le sol syrien.
