Shana Tova oumetouka à tous nos lecteurs. Que cette année soit pour vous bonne et douce. Et que le son du Shoffar qui nous appelle à la repentance soit entendu de tous, afin que nous puissions être prêts pour la venue de notre Adonaï et que nos noms soient véritablement inscrits dans le Livre de Vie.
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Chers frère et soeur,
J’ai bien compris que vous célébriez les Rendez-vous de YHVH selon la Torah 🙂
En passant, vous noterez que RENDEZ VOUS est bien plus parlant que fêtes ou convocations .. et quels rendez vous ! je ne tiens à en manquer aucun.
Il est clair que si nous commençons à parler dates et calendriers, c un imbroglio quasi inextricable … cependant le Sefer Yobelim est très clair quant à ces choses, et je pense que le vrai calendrier s’est perdu …
J’approuve totalement ce que vous dites concernant Ysraël en rapport avec les nations et il est tout aussi clair que nous nous devons d’aimer Ysraël qui est l’héritage d’Abba et la prunelle de son oeil.
Je souhaite exprimer ici un certain agacement à lire les questions et les commentaires de type polémique de certains qui démontrent, selon moi, du brouhaha dans la tête. Au lieu de réfléchir calmement sur les informations données,voire de se documenter soi- même sur le web, cette excitation à questionner sans cesse fait oublier l’essentiel. l’écoute, la vraie, celle qui se fait dans la sobriété, l’humilité… celle qui nous permettra d’entendre la trompette de D.ieu au moment venu. Merci Haïm et Elishéva pour votre diligence et votre patience à répondre avec tant de sagesse.
Shalom,
J’ai du mal à comprendre pourquoi vous* accréditez le Rosh Hashana rabbinique alors que nous ne trouvons pas mention dans les Ecrits d’un tel nouvel an …. puisque bibliquement le premier des mois et le mois d’Aviv devenu le mois de Nisan après la captivité babylonienne …
* « vous » très large s’adressant à tous ceux qui fêtent ce jour là.
Ma chère soeur,
Nous comprenons parfaitement mais nous n’accréditons rien (avons nous ouvert un débat et fait des affirmations?), nous vivons cela avec le coeur et c’était en l’occurence notre seul but. S’il faut entamer un débat sur les dates de toutes sortes en calendrier(s) juif(s) et considérant la forêt vierge inextricable des avis rabbiniques ET AUTRES (et ces « AUTRES », il en sort un tous les jours, ou presque et tous sont convaincus d’être des génies en le domaine. Pour être franc, je vais vous dire: ils me fatiguent et même plus…) , il va nous falloir un site actif sur ce sujet seul pendant quelques ans et donc quelques célébration de nouvel an. Le Messie risque de venir et certains seront en train de discuter encore de la façon de faire « des cravates aux mouches ». Il y a donc pour eux péril en la demeure…avec ridicule à la clé.
Devant certains univers de confusion, d’ennui et de débats au fond sans vraie importance (j’insiste) nous prenons la direction plus essentielle, plus modeste, plus heureuse du coeur. Shana Tova!
Haim
Chère soeur,
Mon mari m’a précédée par sa réponse ! Je tenais à vous écrire afin de vous apporter un éclaircissement qui me semble nécessaire. Et cela ne fera que confirmer ce que dit mon mari.
Tout d’abord, si vous lisez nos articles, vous aurez remarqué que nous avons mentionné précédemment le fait que le Nouvel An biblique se situe bien au mois d’Aviv, Nissan. Vous aurez aussi lu que nous avons mentionné Yom Terouah, ou Yom HaShofarim, si vous préférez, comme étant le jour de la Fête des Trompettes, tel qu’il est ordonné par la Torah en Nombres 29 : 1 : « Au septième mois, le premier jour du mois, il y aura pour vous convocation sainte : vous ne ferez aucune oeuvre servile. Ce sera pour vous le jour du son du shoffar ».
Lors de nos bons voeux, nous avons mis l’accent sur le son du shoffar, car n’est-il pas destiné à nous réveiller, nous pousser à la repentance afin que nous examinions nos voies et sachions si véritablement nous sommes nés de nouveau, tout en nous souvenant de notre Créateur qui est EMETH ? N’est-il pas capital de nous souvenir aussi de ce que les Ecritures nous rapportent concernant le son de la dernière trompette…?
Par contre, non nous ne célébrons pas la fête rabbinique de Rosh HaShana, nous ne faisons pas le séder lors d’Erev Rosh HaShana, quoique ses symboles soient extrêmement parlants. Je ne vais pas détailler ici, ce serait trop long, et tout qui veut s’informer trouvera sur internet ce qu’il faut dans ce domaine. De même non, nous ne célébrons pas Kippour de la même façon que les Juifs religieux non nés de nouveau en Yeshoua, puisque Lui a tout accompli ! Mais nous célébrons quand même Kippour, en tant que Juifs accomplis en Yeshoua (Un article serait intéressant à écrire à ce sujet). Et non, nous ne célébrons pas Souccot comme les Juifs religieux seulement, mais avec une dimension un peu développée par l’éclairage de la Brit Ha’Hadasha, bien évidemment !
Mais OUI, nous souhaitons à notre peuple, alors que nous sommes nous-mêmes juifs et israéliens, une bonne année civile. Et nous fêtons ce jour de l’an civil avec tous les Juifs messianiques de notre pays, car il nous rappelle qu’en 48 « un pays est né en un jour » selon Esaïe 66 : 8 et qu’il ne sera plus déraciné, selon les promesses. OUI, nous continuerons à proclamer qu’il s’agit d’un miracle de l’Eternel, tout comme nous le proclamons le Jour de l’Indépendance.
Car Rosh HaShana est le Nouvel An civil israélien. C’est ainsi ! Nous vivons en Israël et vous aurez remarqué qu’une bonne part des articles publiés sur notre blog Etz Betzion concernent l’Israël contemporain, laïque, et soumis aux pressions des nations, de l’antisémitisme, et également de l’antisémitisme chrétien voilé, caché sous des conceptions faussement bibliques, quand ce n’est pas sous un faux amour de surface, déguisant l’éternelle théologie du remplacement.
Oui, nous continuerons à soutenir notre pays, qui n’est pas encore, tout comme les nations, arrivé au terme des tribulations ni entré dans l’ère messianique. Le temps où nous vivons, c’est ICI, MAINTENANT. Nous ne sommes pas des êtres désincarnés.
L’Israël où nous vivons n’est pas parfait, les chrétiens ne le sont pas non plus. Il nous faut vivre, ma chère soeur, à deux niveaux : celui qui nous est enseigné par la Parole (ce que nous faisons) et qui est en espérance, et l’autre qui est celui du quotidien où trop souvent les croyants sont absents, pour soutenir Israël, dont l’Alliance avec Elohim est éternelle. Je dis bien qu’ils sont trop souvent absents, car nous le constatons sans cesse : les croyants se contentent de discourir mais ne prennent que rarement position pour la Vérité, en parlant, en dénonçant le mensonge qui habite de toutes parts les nations.
J’espère que vous aurez compris notre propos, et un peu mieux le pourquoi de nos voeux de bonne année. Ceux qui aiment l’Eternel sont censés être unis de coeur avec Son peuple, et devraient en conséquence partager ses espoirs, ses douleurs, sa réalité.
Bien à vous en ces jours redoutables.
Elishéva.