Guy Millière – C’est aujourd’hui le 4 juillet, fête nationale des Etats-Unis. Pour quelqu’un comme moi, qui aime les Etats Unis et tout ce qu’ils incarnent depuis leur fondation, ce devrait être un jour de joie, et l’occasion de relire le magnifique texte de la Déclaration d’indépendance. C’est néanmoins pour moi un jour de tristesse et d’inquiétude, car je ne vois que trop bien ce qui est en train de se passer. Cela porte un nom : déclin. Et le déclin lui-même porte un nom : Obama.

Si quelqu’un se penchait sur le déclin vers lequel Barack Obama a entraîné les Etats-Unis, il devrait observer les événements de ces derniers jours.

Obama s’est rendu à Charleston. Il a participé à une cérémonie religieuse censée rendre hommage au pasteur Clementa Pinckney. Il n’a pu s’empêcher de mêler à l’éloge funèbre une incrimination du racisme toujours présent selon lui aux Etats Unis et présent dans l’ « ADN » américain. Oser tenir ces propos alors qu’il est le Président noir d’un pays à majorité blanche, et alors qu’il est dans un Etat, la Caroline du Sud, tellement aveugle aux couleurs qu’il a élu un sénateur noir, républicain, Tim Scott est une insulte adressée au peuple américain tout entier, et digne des pires agitateurs raciaux noirs de la gauche extrême. Pas un seul américain ne s’est prononcé publiquement en faveur de l’odieux raciste dépravé qui a tué à Charleston : pas un seul ! Obama a beaucoup reçu l’antisémite Al Sharpton ces six dernières années, ce n’est, hélas, pas étonnant. Il pense comme Al Sharpton. Il est le pire raciste à avoir jamais accédé à la Maison Blanche, mais comme c’est un raciste anti-blanc, il est excusé. Comme il déteste les Etats Unis, il est plus excusé encore. J’ai écrit plusieurs fois qu’il était le premier Président anti-américain de l’histoire des Etats Unis. Je le répète. Comment le peuple américain a-t-il pu élire un raciste anti-blanc ?

Juste après les attaques djihadistes commises en France et en Tunisie, le porte-parole de la Maison Blanche, au nom d’Obama, a déclaré que rien ne permettait de dire que ces attaques étaient islamiques, qu’il s’agissait sans doute de terrorisme, et que l’islam était une religion de paix et de fraternité.

L’administration Obama n’est pas la seule à avoir exonéré l’islam en ces circonstances effroyables, David Cameron a fait la même chose à Londres, mais du côté de l’administration Obama, et d’Obama lui-même, cela vient s’ajouter à une quantité de discours favorables à l’islam, y compris à l’islam radical, et cela rappelle que l’administration Obama est la première administration américaine à avoir inclus dans ses rangs des membres des Frères musulmans. Obama est le premier Président américain islamophile et ayant pratiqué l’islam. Je dois l’écrire. Comment le peuple américain a-t-il pu élire un Président islamophile et ayant pratiqué l’islam ?

Au même moment, la Cour Suprême des Etats a pris sa deuxième décision désastreuse en quelques jours.

Elle a décrété que le mariage homosexuel était un droit constitutionnel, et a violé ainsi les neuvième et dixième amendements à la Constitution. Elle avait quelques jours plus tôt sauvé l’Obamacare, d’une manière tout aussi anticonstitutionnelle.

Obama a fait illuminer la Maison Blanche aux couleurs du drapeau arc en ciel qu’on trouve dans les parades de gay pride partout où il s’en organise. C’est, je pense, la première fois qu’un Président des Etats Unis ne considère plus la Maison Blanche comme le siège du pouvoir exécutif pour tous les Américains, mais choisit de la situer du côté des parades de gay pride.

Je pense ne pas être le seul à être consterné, et imprégné de dégoût.

Si vous me demandez comment on peut être islamophile et s’afficher aux couleurs d’une gay pride, je vous dirai qu’il faut être de gauche extrême pour cela. Obama est aussi le premier Président de gauche extrême. Il a voulu d’emblée détruire les institutions : avec la Cour Suprême, il y est, semble-t-il parvenu. Deux membres de la Cour Suprême ont été nommés par lui. John Roberts, censé être un conservateur, montre qu’il a peu de principes et navigue à vue. Les membres de la Cour Suprême qui respectent la Constitution et le Bill of Rights sont désormais minoritaires. Comment le peuple américain a-t-il pu élire un membre de la gauche extrême ?

Je pourrais allonger la liste en évoquant la façon dont l’administration Obama s’apprête à tout céder à l’Iran, qui est de facto une puissance atomique, et se dote de missiles balistiques intercontinentaux, sans que ses dirigeants cessent de tenir des discours génocidaires et apocalyptiques, ou en parlant de l’Etat Islamique, présent dans quatorze pays, responsable des récents attentats en France et en Tunisie et vis-à-vis duquel Obama a dit très explicitement qu’il n’avait « pas de stratégie », je ne veux donner de cauchemars à personne.

Je pourrais ajouter qu’Obama a évoqué, tout comme Samantha Power, ambassadrice des Etats Unis d’Obama à l’ONU, la très réelle possibilité de ne pas mettre de veto américain à la motion que la France compte bientôt déposer aux Nations Unies aux fins de parvenir à la création, à marche forcée, d’un « Etat palestinien » dans les célèbres « frontières de 1967 », qui ne sont, chacun le sait, pas des frontières. Et je pourrais donc dire qu’Obama est pour quelque chose dans la façon dont la France s’efforce de trahir Israël. Mais je ne veux donner de cauchemars à personne, non.

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Je pourrais allonger la liste en parlant de Cuba, où dans la perspective de l’ouverture d’une ambassade des Etats-Unis, les arrestations de défenseurs des droits de l’homme se multiplient.

Je pourrais parler de la prochaine réception à la Maison Blanche du Président du parti communiste vietnamien. Obama aimerait recevoir Ali Khamenei. Au point où il en est, il devrait songer à lancer une invitation à Abou Bakr al Baghdadi.

J’aimerais penser qu’un sursaut va se dessiner du côté républicain, et qu’en 2016, les Etats Unis vont renaître et se retrouver.

Il y aura, hélas, bientôt vingt candidats républicains, et en face il y a Hillary Clinton, qui avance et tient un discours de plus en plus extrémiste, et digne d’un Obama dopé à la cocaïne. Et il m’arrive de craindre le pire. Hillary Clinton a le charisme d’un diplodocus en carton pâte et plus de casseroles à ses basques que toutes les cuisines des Etats Unis réunies comptent de casseroles, mais nombre d’électeurs démocrates voteraient pour un diplodocus en carton pâte et pour une batterie de cuisine si le mot « démocrate » était écrit dessus.

Je crains le pire, oui, et je dirai eu guise d’avertissement à l’attention de ceux qui n’aiment pas l’Amérique qu’ils lui doivent d’être libres : si l’Amérique tombe, la liberté, et la civilisation occidentale en ce qu’elle a de plus fécond, ne survivront plus très longtemps.

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