Signés Autour du 14 Juillet, 2 Accords bidon mettront la terre à feu et à sang
Par Albert Soued, écrivain, http://Soued.chez.com pour www.nuitdorient.com ;
17 juillet 2015
Jamais les dirigeants du monde n’auront été autant pusillanimes, voire « charlatans » ou manipulateurs, ne cherchant pas à résoudre des problèmes cruciaux d’ordre stratégique.
Ils avaient commencé leurs négociations, certes, avec des interlocuteurs problématiques, en disant qu’il valait mieux « pas d’accord, qu’un mauvais accord » et ils ont fini par des « accords à tout prix ».
Accord avec la Grèce, pays en faillite endémique
La Communauté Européenne (CE) impose à nouveau à un pays membre pour la nième fois un plan de rigueur « technocratique » dont tout expert dit qu’il n’aboutira pas comme les autres, la faillite grecque augmentant et le contribuable européen condamné à vider ce qu’il lui reste en poche.
La solution ? Aider de loin la Grèce, une fois sortie de l’euro, à changer de mentalité socio-économique, en prenant exemple sur d’autres pays.
Comment se fait-il qu’un petit pays isolé, loin de tout, sans ressources particulières, ayant sa propre monnaie, présente des critères économiques remarquables, avec un endettement minimal.
Je me suis penché sur l’archipel des Îles Féroé, entité autonome de la couronne danoise, quasi-indépendante et ne faisant pas partie de la CE.
50 000 habitants ayant comme seules ressources le poisson (saumon entre autres), l’industrie du poisson, la réparation navale, l’artisanat. Pas de pétrole ni de tourisme (5000 touristes/an)
Revenu: 40 000 $/hab
Taux de chômage: 2%
Dette: 6% du pib
Croissance: plus de 3%
Monnaie: couronne danoise
Conditions climatiques ardues entre Islande et Danemark et pas d’arbre qui pousse….
A côté de cet archipel, la Grèce avec ses îles, sa végétation, ses ressources diverses et son tourisme ressemble plutôt à un paradis, que les technocrates européens vont plonger en enfer.
Certes, il faut une ou plusieurs générations pour changer des mentalités. Mais depuis le temps que la Grèce consomme sans produire assez, en trichant beaucoup, la situation aurait pu être redressée, sans une entrée dans la CE.
Laissons la Grèce changer ses habitudes de consommation/production, sans lui imposer la technocratie européenne…
Accord avec l’Iran, pays voyou
Après n années de négociation, les P5+1 ont capitulé devant les exigences des ayatollahs, levant des sanctions financières plus ou moins efficaces contre des contrôles plus moins réalistes des installations nucléaires.
La plupart des experts prévoient un renforcement de l’Iran comme puissance régionale nucléaire ou au seuil du nucléaire. Cette situation va entraîner une course à l’hégémonie militaire, avec toutes les conséquences néfastes dans une région déjà largement chaotique.
L’Iran est considéré par l’Occident, depuis la prise du pouvoir par les ayatollahs en 1979, comme un état voyou. Dictature religieuse à l’intérieur, l’Iran est devenu à l’extérieur, le sponsor de toutes les milices shiites et, par le biais du Hezbollah libanais, de toutes les cellules terroristes dormantes ou non dans le monde. Pourquoi ? Parçe que la doctrine shiite prévoit et encourage une apocalypse universelle avant l’arrivée du sauveur, le Mahdi. Sortant de son puits, ce dernier viendra régner sur une « terre purifiée ». Joli programme pour nos enfants et petits enfants, d’autant plus que les ayatollahs et leurs sbires, Gardiens de la Révolution ou Bassijis, y croient ferme, surtout depuis qu’ils contrôlent directement ou non, une grande partie de l’économie du pays, y compris le nucléaire. Grâce au nouvel accord levant les sanctions économiques, ils deviendront encore plus riches et leur projet pourra être accéléré.
La solution ? Il fallait renforcer les sanctions au lieu de les atténuer ou de les supprimer.
Mais c’était sans compter avec le programme de sieur Barack Hussein Obama et de son administration docile. Son but ultime était d’affaiblir les États Unis comme puissance mondiale pour les remplacer par « un chaos nettoyant » duquel l’Islam, shiite ou sunnite, pourrait profiter. (Voir les théories révolutionnaires de leur maître le philosophe des années 60, Saul Alansky, théories ressemblant étrangement à la doctrine shiite). Alors, depuis qu’il est au pouvoir, Obama tend la main aux ennemis des États-Unis et dénigre systématiquement les amis. Excellente méthode pour semer le chaos et nous ne vivons aujourd’hui malheureusement que le début.
Qui pourra renverser la tendance ?
Note
Lire www.nuitdorient.com/n28101.htm et d’une façon générale les rubriques politiques du site
