Le nombre de déplacés et de réfugiés (clandestins ?) suite aux conflits dans le monde (en terre d’islam ?) a atteint le niveau de 60 millions de personnes en 2014. C’est ce qu’indique le rapport annuel du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) de l’ONU. Le HCR constate une « accélération saisissante » du nombre de personnes forcées à fuir, « avec 59,5 millions de « déracinés » (clandestins ?) à la fin 2014 en comparaison des 51,2 millions de l’année précédente ». Intéressant : 59,5 millions en 2014 et 51,2 millions en 2013, ça fait plus de 110 million en deux ans.
Il y a une décennie, leur nombre était de 37,5 millions, rappelle le HCR. L’augmentation depuis 2013 est la plus importante jamais enregistrée en une seule année, selon l’agence de l’ONU. En 2014 chaque jour 42’500 personnes sont devenues des réfugiés, des déplacés internes ou des demandeurs d’asile, constate le rapport (en une décennie, 2003-2013, 37,5 millions par an, ça fait 370 millions ; avec les 110 millions de 2013-2014, ça fait 470 millions).
« Nous ne sommes plus capables de ramasser les morceaux », a souligné le HCR, insistant sur l’impuissance des agences humanitaires (quel aveu !). « Nous n’avons pas les capacités, les ressources pour toutes les victimes des conflits », a-t-il dit (malgré les fortunes que nous leurs versons chaque année ?).
« Nous attendons un pic du nombre de déplacés et réfugiés pour la fin de l’année », a encore prévenu le HCR. Cette hausse majeure survient depuis 2011 avec le conflit syrien qui génère désormais le plus important déplacement de population jamais enregistré dans le monde (la majorité des clandestins sont donc des musulmans : on devrait les transporter par cargos aériens en Arabie saoudite aux frais de celle-ci).
Le HCR dénombre ces cinq dernières années au moins 14 conflits qui ont éclaté ou repris : huit en Afrique (Côte d’Ivoire, République Centrafricaine, Libye, Mali, nord du Nigeria, République démocratique du Congo, Soudan du sud et cette année Burundi), trois au Moyen Orient (Syrie, Irak, Yémen), un en Europe (Ukraine), trois en Asie, Kirghizstan, plusieurs régions de Birmanie et du Pakistan (la plupart de ces pays sont musulmans).
Les trois pays dont la population est la plus affectée sont la Syrie (7,6 millions de déplacés internes et 3,88 millions de réfugiés fin 2014), l’Afghanistan (au total 2,59 millions de personnes) et la Somalie (au total 1,1 million). Le HCR regrette les restrictions à l’accueil des réfugiés notamment en Europe.
« L’un des problèmes est l’absence de politique sur les migrations de l’Union Européenne », a déclaré le HCR, appelant les pays européens à « garder leurs frontières ouvertes ». Selon le HCR, « il faut plus de formes légales pour que les réfugiés arrivent en Europe » et il a salué « l’effort remarquable » accompli par l’Allemagne et la Norvège pour accueillir les réfugiés syriens (l’on ignorait que la politique migratoire de l’Union Européenne dépendait du très idéologue HCR…).
Le HCR estime que le meilleur moyen de lutter contre les passeurs et autres trafiquants est « de trouver les moyens légaux pour accueillir les réfugiés ». En 2014 plus de 219’000 réfugiés et migrants ont franchi dans des conditions périlleuses la Méditerranée, « c’est trois fois plus que le précédent pic de 70’000 en 2011 », note le rapport (l’Union Européenne devrait donc, logiquement, accueillir 60 millions de clandestins musulmans par an…).
Comble de l’ironie, l’Europe a dépensé 13 milliards d’euros en 15 ans, avec l’argent des contribuables, pour soi-disant lutter contre l’immigration clandestine… 15 milliards d’euros pour rien et 60 millions de clandestins potentiels. Le suicide européen coûte cher.
Michel Garroté