Skip to main content

Suite au dernier message audio, un frère nous écrit. Précieux commentaire à lire sans attendre…

By 22 novembre 2015mai 3rd, 2020Le mot du jour
EXTRAIT DE COURRIER:
Depuis Paris.
Bien cher Haïm
Hier après-midi, j’ai écouté ton message sur la Tour de Siloé. Silence, intégrité, et lutte acharnée contre les ragots, quelque soit le déguisement dont on les habille. Au contraire, rechercher tout ce qui pousse à remercier Dieu pour les autres et leur rendre hommage. Voilà la « feuille de route ».  
Oui, que de discours ici ! J’ai appris le drame le lendemain, donc le samedi matin, vers 05 h 50 du matin, prenant un café dans le café qui se trouve en bas de chez moi. J’ai vu un exemplaire du « Parisien », tout frais sorti de presse, qui titrait « C’est la guerre ». Pendant quelques secondes, j’ai cru à une nouvelle extravagance des médias, quelque secondes seulement. La serveuse a allumé la télévision. Au bout de quelques secondes, je voyais une journaliste qui parlait, parlait, expliquant que cette nuit-là, il y avait eu une réunion du gouvernement, qu’ils avaient dû parler de ceci, de cela, etc. Je me suis dit : c’est parti pour les bavardages.
Silence et respect devant les victimes. Mais alors, pourquoi faut-il que les gens passent tant de temps à raconter leurs états d’âme, à dire combien ils sont déprimés, etc. etc ? Je n’ai pas à prendre de haut la souffrance d’autrui, Dieu mais quel peuple sommes-nous, à ressasser sa déprime, à la raconter? Fait-on cela en Israël, qui vit  des Stades de France, des BaTaClan au quotidien ?
Pour la prière, je me rends compte pour moi même qu’avant, ma prière pour mon pays, pour les uns et les autres, était un acte de propre justice. Secrètement, c’était la prière du pharisien : « Seigneur, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes … » Depuis quelque temps, l’Esprit Saint m’a amené, de plus en plus, à me voir participant des tendances, des fautes, du péché donc, qui nous est caractéristique ici. J’en vois les preuves dans les tendances naturelles de mon caractère, qui est quand même « de chez nous » ! Quand je confessais ce péché, c’était celui des autres, comme si je n’avais pas ce péché – en toute bonne foi, ce qui est un comble. Grâce à Dieu, et à Lui seul, cela change. Si, individuellement et collectivement, les chrétiens de France adoptent, par l’Esprit, cette perception de péché en profondeur, pour développer contrition et supplication, il va se passer des choses.

Leave a Reply

Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
Translate »