Shalom à tous,
Je remercie l’Éternel D.ieu pour ce message qui fait écho à ma méditation de la semaine. En effet, au début de cette année, j’ai pris la décision de combiner ma méditation hebdomadaire de la Brit Hadasha depuis que j’ai entendu le frère Haïm dire qu’il a reçu la direction de combiner un message dans la Brit Hadasha et la Parachat.
J’ai commencé par Matthieu et je médite un chapitre par semaine et chose extraordinaire le Chapitre 7 fait résonance non seulement à la paracha Chemini mais également au Verset que le frère Haïm a choisi dans Luc 4 ( Mt 7.28-29 Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes).
Dans le chapitre 7 de Matthieu j’ai été particulièrement percuté par le Mt 7.13-14 Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.
Je me suis posé bcp de questions….si le Seigneur Yéshoua dit qu’il y a « peu qui trouvent cette porte qui mène à la vie » c’est que c’est vrai parce que Dieu PENSE CE QU’IL DIT ET DIT CE QU’IL PENSE.
La porte « étroite » est le chemin de l’obéissance où c’est D.ieu qui dirige, qui « donne » les outils pour Lui obéir, même l’amour de D.ieu est versé dans notre cœur par son Esprit afin que nous puissions l’aimer . C’est Lui qui produit en nous le vouloir et le faire, Il est l’architecte et le constructeur de notre cheminement avec Lui. Nous voyons que dans la Parachat précédente, l’Éternel a pris soin de fixer Lui même le culte qui lui est rendu pour montrer sa différence avec les idoles muettes que le peuple avait connu en Mistraïm. D.ieu n’a rien laissé « au hasard » , tout ce qu’il a demandé à Moshé de mettre en place était pour le bien du peuple et non pour Lui.
Il n’a pas besoin de sacrifice mais le peuple en avait besoin pour ne pas être « pulvérisé » par la présence de D.ieu.
C’est une grande différence entre l’Éternel D.ieu et les idoles , Il ne laisse personne décider à sa place, contrairement aux idoles où c’est l’homme qui la « fabrique » et qui fixe les règles de cérémonie et chaque souverain invente une idole en accédant au trône dans tous les pays, il n’est pas ainsi du Dieu d’Israël…Il établi pour toujours.
Cette dimension a été ignorée par Nadab et Abihou , mais également par le Roi Saül qui voulait manipuler ou « amadouer » D.ieu en LUI offrant des sacrifices alors que l’ordre était clair. Je pense qu’il a traité l’Éternel comme une « idole » comme si en voyant le nombre de bêtes à sacrifier, l’Eternel allait infléchir sa volonté ou changer d’avis et « obéir » en quelques sorte au désir du roi Saül.
Nadab et Abihou, peut être, avaient voulu « montrer » qu’ils pouvaient en tant que sacrificateurs faire descendre aussi le feu comme leur oncle et leur père. Ils voulaient « montrer » au peuple qu’ils sont eux aussi approuvés de D.ieu.
Mais l’Eternel est un Dieu souverain et même s’ils ne sont pas aller chercher « un feu » en dehors du camp, ils n’avaient reçu aucun ordre…ils voulaient simplement manipuler D.ieu.
Le « feu étranger » n’est pas aussi étranger que cela, mais toute personne qui souhaite « forcer la main de D.ieu » pour rentrer dans un ministère, ou manipuler D.ieu risque de passer par la porte large. Sur cette voie spacieuse, c’est l’homme qui décide, c’est le « ministère » qui fait son programme qui fera réussir D.ieu. Il n’y a pas de contrainte, pas de renoncement, ni de reniement….tout marche.
Sur cette voie l’Éternel D.ieu est traité comme « une idole » puisque c’est l’homme qui le porte alors que D.ieu se suffit à Lui même. C’est pourquoi le Seigneur Yéshoua nous avertit Mt 7.21
Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Quand D.ieu suscite quelqu’un Il dispose aussi les circonstances en sa faveur. Aujourd’hui, plusieurs serviteurs aiment plus l’œuvre du Seigneur que le Seigneur de l’œuvre.
Laurent
