Guy Millière – La Grèce est dans une situation cataclysmique. Sa population vient de décider d’accentuer le cataclysme.
Ce qui, bien sûr, suscite la joie de tous les mouvements d’extrême gauche, d’une frange notable de l’extrême droite, et d’un nombre certain de socialistes en Europe.
On le sait, l’entrée de la Grèce dans la zone euro a pu s’effectuer grâce à des comptes maquillés. On le sait aussi : l’économie grecque n’a jamais été à même d‘être compétitive dans une zone incluant des pays tels que l’Allemagne, et, faute de compétitivité, faute de pouvoir dévaluer sa monnaie, s’est enfoncée dans une suite de déficits vertigineux qui l’ont menée vers un endettement préoccupant et vers les lisières de la banqueroute.
On le sait enfin, les tentatives de remise en ordre des finances publiques du pays à coups d’effacements de dettes, de prêts supplémentaires et de décisions drastiques ont permis un assainissement, mais au prix d’une longue récession, d’une forte montée du chômage, en particulier chez les jeunes, d’une paupérisation généralisée et d’une forte baisse du niveau de vie.
On le discerne : le désespoir et le désarroi peuvent susciter des réactions erratiques.
Un conglomérat de maoïstes, de trotskystes et autres marxistes appelé Syriza
Les Grecs ont voté, un temps, pour le parti néo-nazi Aube Dorée. Ils ont voté cette fois pour l’extrême gauche, et pour un bateleur d’estrade venu du communisme et qui a pris la tête d’un conglomérat de maoïstes, de trotskystes et autres marxistes appelé Syriza.
Les promesses de Syriza sont aussi ineptes et délirantes que si elles émanaient, en France, de Jean-Luc Mélenchon ou d’Olivier Besancenot, avec quelques pincées issues du programme du Front National.
Promettre d’embaucher de nouveaux fonctionnaires ou de réembaucher des fonctionnaires licenciés en raison de coupes budgétaires, assurer que des dépenses supplémentaires vont être effectuées et que des allocations plus amples vont être versées, ce dans un contexte où les caisses sont déjà bien que vides n’est pas tenable, sauf à emprunter davantage, alors que le pays croule déjà sous les dettes.
Des emprunts supplémentaires sont impensables et ne pourront se faire, ce qui réduira vite à néant les promesses de Syriza.
L’espoir de voir l’Union Européenne accepter d’effacer la moitié de la dette grecque actuelle, donc 317 milliards d’euros, est un espoir très vraisemblablement vain : outre les coûts impliqués pour les principaux Etats européens (donc pour les contribuables des Etats concernés), se trouverait créé un précédent dans lequel s’engouffreraient d’autres pays, ce qui entraînerait une fuite en avant conduisant à l’effondrement de la zone euro, dans un contexte de chaos financier.
L’espoir pour Syriza de voir la Grèce rester dans la zone euro tout en cessant de rembourser (ou en ré-échelonnant la dette indéfiniment) est un espoir lui-même très vain.
Ce qu’on appelle la « troïka » ( Commission Européenne, Banque Centrale Européenne, Fonds Monétaire International) peut tenter d’arrondir les angles et de gagner un peu de temps, et Alexis Tsipras peut lui-même gagner du temps, mais l’échéance finira par tomber : ou bien Syriza mettra beaucoup d’eau dans son vin, ou bien la Grèce sera en banqueroute et devra sortir de la zone euro.
Une sortie de la Grèce de la zone euro accélérerait le glissement vers un cataclysme plus grand encore que celui dont les Grecs semblent espérer sortir. La monnaie grecque ne vaudrait plus grand chose. Aucune institution financière ne prêterait au pays. Aucun investisseur ne se risquerait à miser la moindre somme dans l’économie du pays. Le gouvernement grec pourrait, pour survivre, vendre ses actifs à un pays tel que la Chine, ce qui permettrait à celle-ci d’avoir une tête de pont sur ce continent et de s’offrir un pays européen pour pas très cher.
Quel regard le reste de l’Europe porterait-il sur une telle vente ?
L’avenir de la Grèce est sombre et orageux.
L’avenir du reste de l’Europe et de la zone euro est lui-même plutôt sombre : les conséquences de la sortie d’un pays de la zone euro étant imprévisibles, et l’effacement d’une simple partie de la dette d’un pays appartenant à la zone euro ayant des conséquences potentiellement délétères, l’Europe entre dans une phase de turbulences.
La chute de l’euro face au dollar est le résultat de l’émission massive de monnaie par la Banque Centrale Européenne aux fins de tenter de susciter une relance de type keynesien. Elle est aussi le résultat des incertitudes présentes.
L’enthousiasme de la population grecque sera de courte durée : la réalité finit toujours par l’emporter.
Alexis Tsipras a intérêt à profiter de ses instants d’allégresse: ils ne dureront pas.
Les mouvements d’extrême gauche, la frange de l’extrême droite et les socialistes en Europe ont intérêt à profiter de leur joie : elle devra vite cesser.
Résultera-t-il de tout cela une réflexion sur la façon dont l’euro a été construit, sans que la zone euro ait les moyens d’être une zone monétaire optimale ?
Je ne pense pas.
Résultera-t-il une réflexion sur le constructivisme technocratique européen, et sur les confiscations de souveraineté qui l’accompagnent ?
Je ne pense pas non plus.
Le cataclysme grec s’accentue. Le cataclysme européen vient, plus lentement. Mais il vient.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.
Voici un précédent en Egypte: « Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. » Exode 12.12
Plus jamais l’Egypte retrouvera sa splendeur d’autant, plus jamais !
« Cette nuit-là » représente cette nuit qui tombe sur l’Europe, D.ieu juge les dieux de l’Europe en commençant par la Grèce (sera mise à genoux) Puis la France et son dieu RAISON !
(Frère Haim, ton livre « EHAD UNITE » est vraiment, vraiment prophétique et annonce la couleur de ce qui se passe actuellement en France et en Europe)
Je conseille la lecture de ce livre à tous et de chercher la face de D.ieu, pour que notre Seigneur face grâce sur la France, car le temps est très méchant, le péché est très grand et le jugement est vraiment à la porte
Shalom
Dominique
Mais savez-vous pourquoi la Grèce fut la première nation dans l’oeil du cyclone économique ?
Parce que cela est le jugement divin contre les dieux de la Grèce (mythologie) !
Fondement de la démocratie, fondement de l’Europe (art, culture etc !)
D’ailleurs l’Europe déclare son identité culturelle, politique de la Grèce Antique
(Europe Princesse phénicienne, fille de Téléphassa et d’Agénor, roi de Tyr, Europe (Gr. Εὐρώπη; Lat. Europa) fut aimée de Zeus et elle lui donna trois fils Minos, Rhadamanthe, et Sarpédon. – See more at: http://mythologica.fr/grec/europe.htm#sthash.O3X9f1Qk.dpuf.)
Son effigie (Europe) est sur les billets de 5 et 10 euros.
Savez-vous que la pédophilie à des origines Grec (Le mot pédérastie (du grec ancien παῖς / paîs (« enfant ») et ἐραστής / erastếs (« amant »)) désigne, à l’origine, une institution morale et éducative de la Grèce antique bâtie autour de la relation particulière entre un homme mûr et un jeune garçon. Source http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9d%C3%A9rastie
Le jugement à commencer par la Grèce le reste va suivre
Shalom
Dominique