Témoignage
Quand une minuscule équipe de croyants belges provoque une descente de puissance digne des Actes et un tremblement de terre, signe préparé d’avance par le Seigneur comme discours aux païens en prévision d’une évangélisation miraculeuse.
Dans le naturel et le surnaturel, comment-est ce possible ?
Quelles en sont les conditions?
Commentaire: comment l’Esprit de D.ieu est prêt à tout par amour pour l’humanité dans un esprit d’authentique réveil à répandre les preuves et de son amour et de sa réalité indiscutable face aux plus incrédules et comment ce sont les hommes et des « chrétiens eux-même qui TUENT ces réveils!
Par Haïm Goël
(Vous trouverez ce récit avec d’autres tout autant bouleversants sous forme de « Carnets blancs » en Boutique de ce site.)
Jérusalem, 4 Nissan 5770, le 19 mars 2010.
TEMOIGNAGE
Je donnerai un titre à ce témoignage : Un tremblement de terre à Liège en Belgique.
Nous allons voir ensemble que ce tremblement de terre-là, fruit d’une intercession de coeurs purs, unis et plein d’amour fut bien plus profond de sens que ce que le naturel a transmis.
Mais avant de vous parler de cet événement consécutif dans le naturel à un jeûne d’Esther, il me faut planter le décor biblique qui précéda et encadra ce phénomène, ce divin acte de puissance qui ébranla spirituellement cette ville et y amena une œuvre impressionnante.
Et ce « décor » biblique est d’importance capitale car, comme écrit au départ de ce témoignage, les œuvres relationnelles d’Actes 2 : 42 à 47 étaient bien présentes parmi nous, l’état d’esprit était à l’amour fraternel non déclaré car évident dans les actes, les comportements.
Cela concernait-il tous les croyants de notre assemblée de Ligneuville/Malmédy (localité proche de l’Allemagne et située à plus ou moins 100 kilomètres de Liège, dont il sera question plus bas) ?
Non, seuls ma famille et une sœur en Christ en particulier avions franchi ce pas du cœur et de l’esprit d’un amour en actes et non en paroles suaves mais vaines. Les autres membres de notre assemblée missionnaire toute jeune (une vingtaine de personnes) représentaient pour la plupart ce genre de croyants « suiveurs », certes assidus aux réunions mais commettant l’erreur si commune de placer au fond leur intérêt propre avant le Seigneur Lui-même. Il y a là un point crucial que tant de croyants ne semblent même pas réaliser aujourd’hui comme hier (ce témoignage date d’il y a presque vingt-cinq ans).
En effet la plupart des croyants que j’ai croisés sur ma route sur quatre continents (spécialement en Europe et aux USA) sont préoccupés au mieux de leur « progression spirituelle », de leur capacité à ceci et à cela et cela inclut tant de choses, mais ils ne sont pas occupés à aimer D.ieu et leur prochain de tout leur cœur, du cœur reconnaissant de celui qui a vraiment compris de quoi l’amour de D.ieu l’a sauvé : l’enfer. Du cœur reconnaissant et ébloui de ce à quoi D.ieu l’a introduit en le sauvant : Le Royaume de D.ieu. Beaucoup de croyants aujourd’hui se sont approchés si près du Royaume de D.ieu… et ne l’ont pas vu ou l’ont à peine entraperçu, pour s’établir ensuite en pays de tiédeur ou de religiosité vaine, de confort. Je n’ai rencontré des croyants occupés à aimer D.ieu et le prochain comme dans le Livre des Actes qu’au fond de la brousse africaine par exemple, ou en terre musulmane ou au Chiapas au Mexique, là où vous payez de votre vie le fait d’être croyant.
Cette unique sœur et nous partageâmes un état d’esprit digne des Actes durant de longs mois après la naissance de notre jeune assemblée. Nous offrîmes maints services coûteux en temps et en argent à cette femme et mère délaissée par un mari absent. Elle, de son côté, ne ratait jamais l’occasion de se rendre disponible. Un beau jour, le Seigneur me convainquit qu’il me fallait un nouveau véhicule, ce qui au vu des circonstances qui vinrent ensuite, s’avéra être vraiment du Seigneur, car j’allais être appelé à beaucoup voyager pour Son service, avec femme et enfants. Le Seigneur me désigna le véhicule, la marque, etc. Je me mis donc en prière car je ne disposais pas de l’argent pour l’achat mais sur une extraordinaoire conviction et avec une grande foi je téléphonai au concessionnaire… pour commander le véhicule. Je ne soufflai mot de tout cela à quiconque de l’assemblée, soucieux de laisser D.ieu agir seul.
Quelques temps après cela, la soeur dont question plus haut nous demanda à ma femme et moi de lui accorder un entretien. Rendez-vous fut pris et dans mon bureau cette sœur, tout en sortant une enveloppe de son sac, me pria de lui pardonner car, nous dit-elle, : « j’ai hésité à obéir à D.ieu, voici une somme dont je n’ai en fait pas l’usage immédiat. Depuis des semaines, le Seigneur me met à cœur que je dois vous la donner pour l’achat d’un nouveau véhicule… ». Malgré notre surprise et émerveillement du fait que D.ieu lui ait parlé de manière aussi directe de notre besoin pourtant gardé bien secret, nous choisîmes malgré tout la sagesse et je demandai à cette sœur de prendre encore quelques jours de réflexion et de prière car je voulais absolument m’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une démarche émotionnelle. Je préciserai que nous ignorions qu’elle disposait de cette somme. La soeur reprit son argent mais en fin de semaine je découvris la somme sur mon compte en banque. Peu de temps après, dans des circonstances beaucoup moins dignes, je fis le chiffrage de mes services rendus à cette sœur et le comparai au montant de son don. Les deux étaient en balance parfaite et je compris là une loi profonde : lorsque D.ieu vous demande de donner quelque chose, c’est qu’Il vous a été aussi donné. Le royaume des finances et de tout le reste dirigé par D.ieu, c’est cela aussi et même surtout cela, le Royaume de D.ieu. Et la justice et la balance droite y règnent.
Il ressortit de tout cela qu’un merveilleux amour fraternel croissant (l’amour fraternel « stabilisé » n’existe pas, c’est tout au plus un concensus d’hypocrites ou de tièdes ou les deux à la fois) s’établit entre cette sœur et nous au fil des semaines et des mois. Quelle période merveilleuse où une poignée de croyants prenant soin les uns des autres y trouvent un bonheur extrême car, comme il est écrit en Actes 20 : 35, « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Même si nous n’étions que peu en nombre (mon épouse et moi avec nos quatre enfants et cette sœur) à vivre sans même nous en rendre compte le Livre des Actes en Actes 2 : 44 à 47 et 4 : 32, le fait était là et donc les conditions pour le déversement de la puissance de D.ieu étaient présentes, bien que nous n’y songions pas pour autant.
Lisez à présent ce qui suit et voyez ce que D.ieu peut faire à partir de trois personnes adultes décidées à vivre plus qu’à seulement déclarer leur foi, leur amour.
Je vous l’ai dit plus haut, nous étions une toute jeune assemblée en un milieu ardennais catholique à fort substrat de vieil occultisme germanique et celte. Les combats étaient rudes dans le naturel comme dans le surnaturel et nous déployions bien des efforts pour amener les gens à la connaissance des Ecritures.
Un beau jour cependant, en priant, le Seigneur nous convainquit d’organiser une campagne d’évangélisation dans la grande ville de Liège à 100 kms de distance. A vue humaine, la chose paraissait hors de sens. Nous étions une jeune assemblée déjà bien occupée à se consolider et à tenter d’investir un terrain si aride que celui de ces Ardennes proches de l’Eifel. Au reste il y avait sur Liège des assemblées et même deux grosses assemblées à l’époque qui organisaient sans guère de succès d’ailleurs une évangélisation commune par an. Dès lors que pouvions-nous, petit troupeau, minuscule équipe venue de si loin ? Mais les voies de D.ieu…
J’entamai alors sur claire direction divine la rédaction d’un traité biblique/invitation au sein duquel il était question entre autres d’un accroissement du nombre des tremblements de terre sur la planète avant le retour du Seigneur (Matth. 24 : 7). Munis de ces traités imprimés par votre serviteur, nous allâmes plusieurs journées d’affilée effectuer une distribution en rue à Liège, non loin des deux lieux que nous avions pu louer (un premier miracle) pour une campagne d’évangélisation, le théâtre de variétes du quartier « En Roture » et le Foyer International des Etudiants en centre ville. Deux lieux emblématiques de valeurs anti-bibliques, ô combien, croyez-moi, puisque le Foyer International des Etudiants abritait ou voyait défiler en ses locaux tout ce que le gauchisme africain et européen comptait à Liège. Avec en sus de nombreux étudiants arabophones très OLP. La distribution des traités/invitations en rue s’avéra pénible. Refus des passants, regards et réflexions de mépris, moqueries, acceptations polies tout au plus, parfois.
C’est alors que D.ieu nous demanda d’organiser un jeûne d’Esther. Sur direction d’En Haut, je l’organisai comme suit : premier jour, purification personnelle intense et profonde. Deuxième jour, intercession pour la ville et troisième jour, réception de l’exaucement selon décision divine.
C’est exactement ainsi que nous procédâmes. Y participaient, outre moi et la sœur avec laquelle nous vivions le Livre des Actes, deux ou trois membres de l’assemblée. Ma chère épouse était en déplacement en France.
L’organisation était simple, chacun priait chez soi et tous se retrouvaient à 12 hrs et ensuite à 17 hrs pour un partage de ce qui avait été reçu et un temps de prière collective. Nous intercédâmes intensément et accompagnés d’un amour fraternel si sincère, si enthousiaste… Le deuxième ou le troisième jour en fin d’après-midi nous en étions à supplier D.ieu de faire grâce à cette ville et de l’amener à la repentance, au salut. Soudain le Rouah HaKodesh me visita plus intensément et D.ieu installa en moi une parole de grande autorité :
« Cessez de demander grâce pour cette ville. Cette ville se caractérise foncièrement par son caractère frondeur, impie et moqueur à mon égard. La débauche, la corruption et toutes espèces de crimes y sont majoritaires. Demandez-moi plutôt un jugement sur cette ville car c’est ce que Je veux apporter, mon amour plein de patience s’est révélé impuissant ! ».
Connaissant cette ville pour y avoir vécu sept années durant avant ma conversion, je savais que cela était vrai car j’y avais fréquenté bien des milieux universitaires, cercles d’artistes mais aussi milieux populaires ou d’implication philosophique et parfois occulte marqués. Je communiquai cela et ce que j’avais reçu en esprit aux sœurs en prière présentes mais celles-ci reprirent de plus belle leurs suplications en faveur de la ville. Il est vrai que je dus moi-même m’y reprendre à deux fois pour m’assurer avoir bien entendu la voix du Seigneur tant les paroles étaient sévères. Je les interrompis donc et leur reprécisai clairement ce qui avait été reçu. Un silence s’ensuivit mais finalement nous priâmes sobrement mais en obéissance au Seigneur et nous lui demandâmes d’amener un jugement sur cette ville. Nous terminâmes donc notre jeûne d’Esther le troisième jour au soir et chacun de rentrer chez lui pour dormir.
Le tremblement de terre.
Vers deux heures du matin, au moment du sommeil le plus profond, je fus réveillé par un vacarme violent et je crus que la chaudière du chauffage central venait d’exploser. C’était le choc de plaques tectoniques et le départ d’un tremblement de terre assez violent (entre 5, 8 et 6 sur l’échelle de Richter) qui avait Liège comme épicentre, mais je l’ignorais bien sûr. Dans le même temps, mon lit se mit à tanguer de telle façon que je crus vraiment qu’il allait se briser et… que j’étais soumis à une attaque démoniaque consécutive à notre temps de prière. Je criai dans la pièce : « Satan, au nom de Jésus, cesse… ». Tout s’arrêta. Le matin au réveil, la rue bruissait de mille rumeurs car tous étaient en train de deviser sur ce qui s’était produit : un tremblement de terre dont l’épicentre était à Liège. Un tremblement de terre en Belgique ? De mémoire de Belges, on n’avait jamais entendu parler de cela. Dans la journée, un frère qui n’avait pas participé au jeûne me téléphona pour me dire qu’en priant il avait clairement reçu que ce tremblement de terre était le résultat de notre jeûne d’Esther. A ce stade, il n’est pas inutile de rappeler que le traité qui avait été distribué un peu auparavant dans les rues de Liège parlait clairement de l’augmentation du nombre de tremblements de terre comme signe annonciateur de la fin.
Consécutivement, nous retournâmes à Liège dans les jours qui suivirent pour y effectuer de nouvelles distributions de traités/invitations. En rue, bien des cheminées effondrées, des maisons aux lézardes profondes… mais aussi un sentiment étrange d’être porté par des anges, comme soulevés du sol, pour nous diriger vers les gens… qui accueillaient nos traités avec un étrange empressement. L’atmosphère spirituelle de la ville semblait avoir connu un véritable tsunami.
L’évangélisation proprement dite vint et fut menée par Shilo Haig, un évangéliste écossais, et moi-même. Au Foyer International des Etudiants, Shilo prêcha devant une salle enfumée et pleine d’universitaires gauchistes belges, arabes et africains. Leur présence attentive et respectueuse était à elle seule un immense miracle. J’en connaissais personnellement quelques-uns, dont des leaders farouches dévoués à la cause de l’OLP, dont la propagande via les milieux de gauche en universités se répandait en Europe. Au terme de la soirée, plusieurs s’avancèrent et acceptèrent le Seigneur. Cela fut sans doute le plus grand miracle de la campagne. Au théâtre de variétés où je prêchai, ce furent surtout des protestants non-nés de nouveau qui vinrent et là aussi la moisson fut belle.
Dans les semaines qui suivirent quelque chose s’étant vraiment ouvert dans le ciel de cette ville en terme de brèche, nous apprîmes (retournés dans nos Ardennes) que l’assemblée africaine du pasteur Mutyebele à Bruxelles venait de démarrer des réunions en maisons non loin de nos lieux d’évangélisation…( je crois profondément à l’œuvre du Saint-Esprit qui enchaîne les actions des ministères les uns aux autres comme nous le voyons en Actes 8 : 5 à 25, quand Philippe l’évangéliste amène un réveil en Samarie et qu’envoyé sur la route de Gaza il est suivi en Samarie par l’intervention des apôtres Pierre et Jean qui viennent établir l’église locale).
Un ultime témoignage tout à la gloire de D.ieu dans le cadre de cette évangélisation vécue dans une extraordinaire atmosphère de puissance :
Le premier des trois jours de l’évangélisation, arrivés à Liège, nous réalisâmes avoir oublié un écran transportable. Obligés de retourner à deux, un frère et moi, à Ligneuville en vitesse… Arrivés dans la dernière ligne droite avant mon domicile, nous voyons venir à nous un autobus. La route n’est pas large, de gauche et de droite, des haies en bordures. Au moment de croiser l’autobus, de derrière lui surgit un énorme camion du genre transporteur de cailloux. Il effectue un dépassement et en un instant il se trouve face à nous. Impossible de dégager ni à droite ni à gauche et je me souviens encore des yeux bleus effarés du chauffeur dans sa haute cabine. Un seul réflexe, je ferme les yeux et je crie : « Jésus ! ». J’ouvre les yeux,… plus de camion et nous voilà roulant paisiblement sur la route. « Seigneur, merci ! », avons-nous soupiré et crié d’aise.
Voilà donc un deuxième témoignage par lequel il est clairement démontré que le vécu biblique tel que décrit en Actes déclenche les interventions de puissance de D.ieu. Rétrospectivement, je réalise ô combien qu’en plus de vingt-cinq années de ministère cela s’est produit plusieurs fois… lorsque ne serait-ce que deux vivaient cet amour fraternel-là accompagné de cet amour pour D.ieu exclusif qui nous a été commandé par le Seigneur, car résumant toute la loi (Deut. 6 : 5 et Lévitique 19 : 18)
Les principes de D.ieu et… leur contraire. Comment une « chrétienne » traite une splendide oeuvre du Seigneur! De l’importance de veiller sur soi, sa fidélité, sa consécration si nous participons à de véritables oeuvres glorieuses qui entament le crédit de Satan, sans glorifier l’homme en de faux réveils comme on a coutume de les vanter en nos jours.
Ce que je vais rapporter à présent me brise encore le coeur aujourd’hui et certains me reprocheront sans doute de le faire, mais le sujet de ce courrier est d’une telle importance et tellement crucial pour que le Corps du Messie retrouve en tous lieux sa dignité biblique en des actions qui témoignent indubitablement de l’authentique action de D.ieu jointe à l’amour obéissant des hommes, que je me sens poussé à en témoigner. Dans cette perspective, donner le témoignage ultra-négatif qui va suivre n’est pas vain. Car si en effet il nous faut retrouver l’authenticité des débuts (aisément reproductible en nos jours comme on vient de s’en apercevoir), il est un fait que nous avons un adversaire qui utilisera tous les moyens possibles pour freiner cela et du sein même de l’Eglise s’il le peut. Car c’est de là que viennent le plus souvent en maints lieux les pires obstructions. Vous vous en souvenez, la chère sœur entretenait avec nous des rapports d’amour fraternel réciproques qui furent propices à établir un climat biblique entraînant la descente d’actes de puissance de la part de notre D.ieu.
Qu’arriva-t-il après les temps bénis décrits plus haut ? L’ennemi effectua son œuvre et de même qu’il est écrit en Matth. 13 : 24 à 43 que de nuit le diable vient pour semer son ivraie dans le champ semé par D.ieu de jour, l’ennemi vint par je ne sus jamais quel détour semer peu à peu le levain dans l’âme de cette chère sœur qui jusque-là s’était trouvée être si positive et quelquefois même utilisée de façon très spectaculaire par le Saint-Esprit.
Le Seigneur ouvrant dans l’année suivante une porte importante de service dans le Sud de la France (porte ouverte qui fut reconnue comme telle par l’ensemble des croyants en prière) pour votre serviteur et sa famille et n’ayant pas trouvé de pasteur (missionnaires américains et rares pasteurs ouverts à l’Esprit ne cherchaient pour la plupart pas à exercer dans les Ardennes mais privilégiaient les villes du sillon Sambre et Meuse ou le Nord du pays), ni d’ancien disponible pour assumer la responsabilité de l’assemblée de Ligneuville, l’ensemble des membres après avoir prié de concert décidèrent que la dissolution devenait la seule solution et que les membres rejoindraient une des deux autres petites assemblées de la région.
Ainsi fut fait et nous déménageâmes vers le Sud de la France.
Quel ne fut pas notre choc et notre surprise d’apprendre ensuite que la chère sœur avec laquelle nous avions vécu une communion fraternelle si riche avait abandonné le Seigneur et… s’était établie en concubinage avec un païen. Comment cela fut possible, nous ne l’avons jamais su.
Ensuite les choses allèrent bon train. J’appris que dans les semaines qui suivirent cette ex-sœur avait carrément déposé une plainte en justice en prétextant l’abus de confiance. Elle cherchait tout simplement à récupérer son don… La chose fut classée sans suite par la justice mais je commis une erreur dans mon indignation du moment et j’écrivis à cette ex-sœur une lettre par laquelle je lui rappellai les circonstances de son offrande volontaire ainsi que mon intention future, puisque telle était son attitude, de lui rendre ce don lorsque j’en serais capable financièrement. Nous vivions par la foi et vivons encore ainsi. Je songeais à un héritage à venir…
Cette personne se saisit finalement de cette lettre pour me traîner en justice et me forcer à lui rendre ce don avec des pénalités. Mais dans l’intervalle, dans l’espoir sans doute de forcer encore plus vite la chose, elle déposa sous serment devant la commission anti-sectes de la Chambre belge. J’ignorai longtemps la chose, vivant en France depuis de longs mois. J’en fus averti par un frère deux ans après la publication du rapport de la Commission. Jamais cette Commission ne chercha à m’entendre (ce qu’elle accordait semble-t-il par ailleurs pour d’autres cas) ni à confronter les déclarations de cette dame avec celles d’autres membres de l’œuvre dissoute, ni auprès d’autorités religieuses compétentes… car j’avais été aussi à l’époque professeur de religion protestante dans l’enseignement officiel d’Etat et communal. Il en advint que fut publié un rapport construit sur les seules déclarations faites « sur l’honneur » par cette dame. Un rapport truffé de mensonges que son seul témoignage imprimé dans notre journal officiel de l’époque contredisait clairement pourtant. Un rapport truffé de déformations et d’exagérations pernicieuses qui illustrait, comme par hasard, tous les ingrédients du sectarisme.
Ainsi le beau relationnel d’amour fraternel réciproque de jadis était devenu une caricature inverse.
Le rapport de la Chambre fut publié sur internet et diffusé largement via des organisations telles que le « réseau Voltaire ».
J’eus la claire impression que cette dame avait en fait appris un langage construit pour la circonstance (où, comment, par quelle influence ?). Je n’ai jamais connu l’arrière-plan de cette affaire ni les influences subies par cette personne (nous avions dans la région quelques ennemis farouches qui faisaient partie d’un autre monde spirituel… et dont certains avaient été grandement humiliés par D.ieu alors même qu’ils complotaient contre nous).
Je n’eus pas la conviction à l’époque d’aller en justice contre cette femme car j’espérai longtemps sa repentance suivie de réparation spontanée et cela d’autant plus au souvenir du passé. Hélas cela ne vint jamais. Cette dame entra également en contact avec divers croyants de nos relations en vue de nous nuire, ce qui inaugura pour plusieurs années une saison de troubles. Nous découvrîmes aussi qu’une ex-membre dans l’œuvre à laquelle nous avions dû résister légitimement sur un plan moral s’était promise de nous détruire et avait largement guetté un moment de faiblesse chez notre ex-sœur pour l’influencer. Derrière toute cette situation il y avait un esprit de Jézabel et, considérant le combat que nous eûmes à mener durant les années suivantes en France contre l’esprit de la Reine du Ciel, je compris que l’ennemi avait en fait tenté de nous arrêter lorsque nous descendions vers la France avec une étrange et laide affaire derrière notre dos en Belgique.
J’aimerais que l’on me comprenne, car ce n’est vraiment pas avec complaisance que je rapporte ce dernier fait par lequel cette femme a contredit violemment son témoignage de départ. Si j’ai rapporté ces faits, c’est parce que je pense qu’il y a autour de ce principe d’amour fraternel engagé avec ses merveilleux fruits (et non de paroles vaines) un enjeu extraordinaire. Tous l’auront compris en lisant ce long témoignage N°3. La chute de cette femme démontre simplement qu’il existait encore des failles dans sa consécration et que l’ennemi n’a pas négligé l’occasion de les investir et de les utiliser. Il est donc d’une actualité totale que de partout des croyants vraiment désireux de voir le Royaume de D.ieu grandir avec accompagnement de la grande et authentique puissance de D.ieu se mettent en prière afin que ces choses viennent mais QU’ILS Y SOIENT PREPARES.
Car, comme je l’ai expérimenté moi-même, c’est lorsque nous vivons ce qu’il y a d’authentiquement biblique que l’ennemi se déchaîne le plus, soit pour tenter de nous faire chuter, soit pour lever contre nous des complots d’une ruse extrême. Je considère avec le recul n’avoir pas été vraiment prêt pour faire face à ces complots et persécutions et que cela a été permis par D.ieu pour m’amener à sonder les choses pour ce qu’elles sont, loin de toute illusion. Mon devoir est donc d’avertir les plus jeunes dans la foi.
Préparez-vous ! Et surtout rejoignez D.ieu en toute Sa Parole, essayez de joindre le Corps là où il est établi sur un fondement apostolique réel et avéré. On reconnaît l’arbre à ses fruits. Et à ce sujet je suis tenu de vous dire que quantité importante de mouvements, dénominations, assemblées ne sont pas bâtis sur des fondements apostoliques authentiques. J’en veux pour seul exemple que mon « procès » absolument inique dans son déroulement devant une commission anti-sectes a été connu de maints serviteurs et de maintes assemblées sans que jamais une seule fois je n’en fus averti en temps utile ou que l’on me questionna simplement sur la chose pour en vérifier la teneur réelle. Rien.
Au-delà de bien des discours lénifiants d’amour fraternel (souvent vécu à sens unique c’est-à-dire à sens inique), en tout endroit où le Corps n’est pas établi sur le fondement d’apôtres et prophètes dignes de ce nom, ne vous attendez à aucune justice réelle car il n’y existe aucune autorité biblique réelle. Et dès lors…
Dans le même ordre d’idées, j’aimerais encore aligner quelques mots concernant les comportements de certains « croyants ». Comportements qui ferment complètement et durablement sur toute une région la porte à tout (réel) réveil et descente de la puissance de D.ieu.
Un beau matin, alors que je logeais chez des croyants français, on frappa à ma porte et le maître des lieux accompagné de son épouse entrèrent tout émus car, disaient-ils, il avait été fortement reçu le matin même en priant, de la part du Seigneur, de vendre une importante propriété et de m’en remettre le fruit sous forme de chèque. Ces gens étaient fort riches. A l’époque nous envisagions un projet d’importance et étions en prière à ce sujet mais ils l’ignoraient.
Dans les temps qui suivirent, cette révélation et cette intention furent réitérées et confirmées. J’appris aussi qu’un « seviteur de D.ieu » au ministère « d’évangéliste » très voyant effectua par l’entremise de son épouse des pressions annonçant jusqu’à des malédictions possibles de D.ieu sur le couple en question afin qu’ils leur cèdent ce bien… Effarant mais authentique. Fort de mon expérience passée, je restai dans toute cette affaire très, très sobre et en position de prudente attente.
A ce jour je n’ai plus jamais entendu parler de ce don. Je n’ai pas de doute concernant ce que D.ieu leur a demandé, c’était la première étape d’une consécration réelle : faire part de biens abondants (et totalement superflus dans leur cas) en les mettant au service des besoins dans le Corps. Mais la convoitise et les pressions de ce « serviteur de D.ieu flamboyant » et les propres failles intérieures de ce couple les éloignèrent de D.ieu et de Ses plans. Peu après le jugement de D.ieu s’abattit sur cet « évangéliste » sans qu’il semble vouloir néanmoins prendre conscience des raisons de ce jugement sévère. Bien au contraire, j’appris qu’il transformait ses responsabilités en accusations totalement égoïstes à l’égard d’un conjoint.
Voilà, j’ai tenté de toucher un peu du doigt des choses ulra-sensibles qui, dans le Livre des Actes de notre Bible, débouchent sur un témoignage d’amour qui attirent la puissance véritable de D.ieu pour un seul but finalement, l’accroissement du royaume de D.ieu sur terre. Je vous ai démontré que ce Livre des Actes peut (aisément, très aisément et dans une joie du Ciel) et doit être impérativement vécu aujourd’hui comme hier sans quoi des comptes terribles pourraient nous être demandés immanquablement un jour prochain. Je vous ai donné aussi deux (parmi bien d’autres, hélas) témoignages de la façon dont Satan et nos propres failles, ainsi que notre souveraine capacité au choix du bien ou du mal, peuvent déshonorer le Seigneur Lui-même, nous déshonorer et amener sur nous et notre entourage (famille, etc.), voire une région entière un blocage spirituel durable. On s’expliquera peut-être dès lors pourquoi des régions entières d’Europe sont veuves de présence de croyants authentiquement réveillés tandis que les faux réveils claironnants et de toc en matière de signes abondent. On ne s’étonnera plus lorsqu’un Billy Graham, homme connu pour sa douceur, déclare qu’il serait heureux si 5% des fruits de ses campagnes célèbres représentaient des croyants vraiment nés de nouveau.
PS: vous trouverez ce récit avec d’autres tout autant bouleversants sous forme de « Carnets blancs » en Boutique de ce site.
Soyez bénis depuis Yéroushalaïm,
Haïm Goël.
Oui, le Seigneur m’avait fortement parlé avec Démas !
Cela doit nous interpeller !
Il est facile de bien commencer sa vie chrétienne, mais le plus difficile est de bien la terminer !
Le peu que nous avons encore du « monde » dans notre cœur fera que tôt ou tard nous serons des Demas ! Jésus nous a avertis qu’il ne supporterait aucun partage (Luc 16.13).
Le chemin pour le ciel est très difficile (porte étroite) et demande qu’il n’y ait aucun compromis et une entière consécration.
Shalom
Cher HAÏM,
je viens de relire ton message, et depuis la première fois que tu l’avais fait paraître; mon coeur est attristé pour cette personne.
Comment peut-on oublier les paroles et l’amour que D.IEU nous donne? Surtout lorsque on a vécu toutes ces choses merveilleuses avec lui.
le SEIGNEUR dit bien qu’il y a plus de joie à offrir qu’à recevoir, et que ce que ta main droite donne,que ta main gauche l’ignore.
Lorsque nous sommes enfants, on nous apprend que l’on ne reprend pas toute chose offerte.
Alors gardons nos coeurs d’enfant!!!!!!
Affectueusement en YESHOUA,
Lydie
Chère Lydie,
Hier encore je lisais dans ma bible en II Timothée 4 v 10: » car Démas m’a abandonné, ayant aimé le présent siècle, et il s’en est allé à Théssalonique,… » plus loin, au v 14: » Alexandre le forgeron ma fait beaucoup de maux, le Seigneur lui rendra ses oeuvres » et plus loin encore au v16: « personne ne m’a assisté dans ma première défense, mais tous m’ont abandonné;… »
En tous ces cas ils s’agissait aussi de « frères » et « soeurs » qui connurent de près les prodiges et les merveilles qui accompagnaient Paul et cependant,…Il en fut de même pour Yeshoua, tous l’abandonnèrent au moment le plus difficile et Judas le trahit pour 30 deniers. Tous pourtant avait connu l’inoui, le privilège de connaître en première ligne le Massia’h en personne, le Fils de D.ieu.
Il n’est écrit nulle part que de telles choses ne surviendront jamais, hélas! Raison de plus pour nous méfier de celui qui peut devenir notre pire et énigmatique ennemi: celui que nous avons en face le matin dans notre miroir…Bien entendu c’est Satan qui tient le miroir! Ma parole peut sembler dure mais ne l’est pas, elle doit au contraire se comprendre comme indiquant le chemin de plus d’humilité, de courage et de proximité avec LUI, Yeshoua! Ainsi nous vaincrons!
Je me rappelle ce fameux tremblement de terre
J’habitais aux 6ième étage d’un immeuble à appartement, j’étais jeune converti
Cette fameuse nuit, mon lit se balançait de gauche à droite violemment, j’étais terrorisé !
J’entendais un bruit sourd, les meuble bouger, je me suis levé en vitesse et ai chassé tous les démons de l’enfer (rire), le matin, j’appris par la radio le tremblement de terre à Liège
Sois béni mon frère et je suis Belge et complètement en accord avec toi et prie pour ton ministère et ta famille. Oui, ton travail en Belgique n’a pas été inutile, Dieu sait !
Shalom