Le titre de ce livre à lui seul suffit presque, puisqu’il ne manquera pas de susciter des réactions à vif en un contexte mondial où le statut de la femme est débattu pour le meilleur et pour le pire.
Entre les extrêmes, toujours vecteurs de confusion et de passions aussi corrosives que tristes, n’existe-t-il pas une voie médiane sur laquelle les termes « sagesse » et « profondeur » s’articulent pour donner à la femme la compréhension de sa nature profonde, DE SON APPEL ?
Les splendeurs de la Bible et ses mises en garde nous rassurent à ce sujet.
Lisons, et faisons taire les a priori, les partisanneries obscures en leur genèse qui ne favorise que la grande émergence de Jézabel et son vis-à-vis, la lâcheté masculine d’Achab en ce temps ; avec le retour au crime primordial en Eden ! « …vous serez comme D.ieu ! » Bérechit (Genèse) Ch 2 v 5.
Ce retour du « vous serez comme D.ieu », c’est-à-dire que vous serez votre propre dieu, est le ciment majeur du chaos grandissant dans l’Eglise et dans le monde en ces jours. Jézabel (et son compère Achab) en est un des signaux majeurs que l’on aimerait n’être que de détresse…
Eléments clés et terribles en ces temps d’apostasie annoncés de longtemps !
Un témoignage.
Il y a quelques temps, nous recevions chez nous à Jérusalem, un duo de deux femmes dont l’une exerçait sur l’autre, aussi énigmatique que fantomatique, un terrifiant ascendant de femme convaincue de « son appel » de « grande gardienne des Ecritures selon ses dires ». Rien de moins. La soirée et le témoignage de cette personne nous convainquit fort vite que nous étions face à une personne ayant choisi le large face à un époux, pasteur démissionnaire. Jézabel était assise dans notre salon. Il se dégageait de notre échange quelque chose de très sombre, de désespérant.
Passés à table, mon épouse nous servit un bœuf bourguignon alléchant et, si les premières bouchées pour Elishéva et moi furent plus qu’infectes car la viande semblait étrangement et abominablement pourrie, absolument immangeable, nos visiteuses, elles, se régalèrent, la trouvant absolument délicieuse.
Notre stupéfaction passée, nous interrogeâmes le Seigneur sur ce fait d’évidence tout surnaturel. Vous n’avez nul besoin que je vous fasse connaître la réponse.
Elle fut certaine et je songeai alors à cette Ecriture disant que ce qui est saint se sanctifie encore et que ce qui est souillé se souille encore… (Apoc. 22 : 11).
Haïm Goël