Terrorisme : le modèle israélien érigé en système
Le 19 septembre 2016, le Président François Hollande a rendu hommage aux victimes du terrorisme jihadiste, dans les Jardins de l’Intendant de l’hôtel national des Invalides. Il y a rappelé les nombreuses victimes françaises frappées au cours des années 2015 et 2016 : Paris (13 novembre 2015, 130 morts), Ouagadougou (15 janvier 2016, 2 français tués), Grand Assam en Côte d’Ivoire (13 mars 2016, 4 français tués), Bruxelles (22 mars 2016, un français tué), Gao au Mali (1er juin 2016, un français tué), Magnanville (13 juin 2016, 2 français tués), Nice (14 juillet 2016, 86 victimes), Rouen (26 juillet 2016, un prêtre égorgé)… La France est confrontée au terrorisme islamiste de portée internationale, sans lien avec le conflit israélo palestinien, mais dont la finalité est la destruction du contrat social occidental. Aussi, entend-elle s’inspirer de la méthode israélienne pour endiguer ce fléau.
Le lendemain de l’attentat de Nice, un journaliste de la radio RTL a interviewé l’ambassadrice d’Israël en France qui s’est expliquée sur la réponse apportée au terrorisme par l’Etat hébreu. De son côté, le journal d’actualité en ligne « Contrepoints » a interrogé Corinne Sauer du « Jérusalem institut for Market Studies » sur la méthode israélienne pour combattre le terrorisme avant de suggérer, 3 jours plus tard, la nécessité de s’inspirer du modèle sécuritaire israélien. De la même manière, l’hebdomadaire « l’Express » s’est, le 18 juillet 2016, posé la question de savoir pourquoi Israël était un modèle de lutte contre le terrorisme. Pour sa part, le Conseiller en communication du Premier Ministre Manuel Valls a vanté les méthodes israéliennes pour préparer la population au risque terroriste, exposées lors d’un reportage sur France 2. Le 22 juillet 2016, l’Ambassade d’Israël à Paris a diffusé un ouvrage portant le titre « l’exemple israélien face à la menace terroriste », saluant la prise de conscience de la France qui souhaite s’inspirer de l’expertise israélienne en matière de terrorisme. Enfin, le Ministre français de la Défense, Hervé Morin a suggéré « d’israéliser notre sécurité » tout comme l’a fait le Juge anti-terroriste Marc Trévédic dans l’hebdomadaire Marianne : « face au terrorisme, il faut adopter les réflexes à l’israélienne ».
Israël a, tristement, une grande expérience en matière de terrorisme, dont l’objet est de détruire des vies humaines pour contester, à la population juive, son droit de vivre sur la terre de ses ancêtres.
Aussi, le modèle antiterroriste israélien a d’abord analysé les mobiles invoqués par ses auteurs. Le terrorisme était initialement prôné dans la Charte de l’Olp (désormais appelé pudiquement « Fatah » pour éviter qu’il soit fait un lien entre les deux termes) qui a institué le concept de « palestinien » et l’a associé à celui de combattants pour chasser les juifs de la Palestine mandataire. Le terrorisme trouvait alors son fondement dans une sorte de réflexe national inventé. Faute d’y être parvenu, le Hamas a repris le message, incitant les individus palestiniens à violer les règles élémentaires de l’humanité sur un fondement religieux.
Désormais, les palestiniens commettent des attentats terroristes dans un esprit de haine (savamment entretenus), mais aussi de vengeance (sur la base de frustrations fabriquées) ou plus simplement après manipulation intellectuelle ou psychique.
Plus généralement, le terrorisme dans le monde est essentiellement centré sur le message islamiste avec le Hezbollah, puis le Hamas, Al Qaida, et maintenant Etat islamique. La règle est alors la suivante, le terrorisme est une constante de la dimension humaine qui veut détruire le fonctionnement occidental de la société : il faut donc vivre avec lui et s’en protéger le mieux que l’on puisse.
La Lutte contre le terrorisme devient donc un élément de la politique du pays qui consiste à anticiper les situations dans lesquelles le terroriste peut être enclin à frapper pour éviter qu’il ne parvienne à commettre son crime tout en préparant la population sur l’éventualité de l’acte meurtrier.
La collectivité internationale a également sa part de responsabilité dans le terrorisme palestinien en qualifiant la présence israélienne d’occupation, ce qui permet aux palestiniens de se prendre pour des héros de la résistance. Il faut donc mettre un terme à ce mensonge : la Palestine n’est pas occupée, et les palestiniens doivent cesser leurs opérations terroristes pour mieux comprendre les versets du Coran concernant la responsabilité individuelle : « L’homme n’aura que le fruit de ses efforts et son effort sera apprécié au jour du jugement » (sourate 53, verset 39-40). « Quiconque fait le bien le fait pour lui-même. Quiconque agit mal le fait contre lui-même. » (sourate 45, verset 15). « Tous les malheurs qui vous frappent sont imputables aux actes perpétrés par vos mains » (sourate 42, verset 30).
En attendant cette prise de conscience des terroristes dans le monde, le système israélien de lutte contre le terrorisme peut être, durablement, érigé en système.