Commentaires par rapport à l’article de « Rencontrer Dieu » sur les faux prophètes (Haim et Elishéva Goël -Lève-toi International))
Prenons dans son contexte le verset d’Actes 21 : 21 cité dans l’article : « Ils (les Juifs pieux) ont entendu dire que tu (Paul) enseignerais les Juifs (pas les païens) qui vivent parmi les païens la défection (le renoncement = apostasia, en grec) vis-à-vis de Moïse, disant de ne pas circoncire leurs enfants et de ne pas suivre les coutumes (juives) ».
Ce passage concerne donc Paul (qui était israélite, né de nouveau, et qui continuait à observer les fêtes de l’Eternel et la loi). Celui-ci est accusé de vouloir détourner les Juifs messianiques ou autres de la loi de Moïse, ce qui est une fausse accusation, évidemment. Ce passage ne concerne pas les chrétiens issus des nations.
Ce n’est donc pas un passage qu’il faudrait utiliser pour tenter de convaincre les non-Juifs de la nécessité de respecter toute la loi de Moïse.
- Galates 3 : 10 : « Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque qui n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique ».
- Galates 5 : 3 : « Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est tenu de pratiquer la loi toute entière. »
L’épître aux Galates est adressée aux Goyim, donc on voit bien qu’ils ne sont pas tenus d’observer toute la loi, sauf Galates 5 : 14 : « Car toute la loi est accomplie dans une seule parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Qu’est-ce qui est recommandé dans la parole de D.ieu aux Goyim qui viennent à la foi en leur Messie Yeshoua ? (Lisons Actes 15 : 5 et 19 à 29). Les apôtres et les anciens de Jérusalem décident qu’il ne faut pas leur créer de difficulté (v.19), puisque les Juifs eux-mêmes ne peuvent porter le joug de la loi (v.10), selon ce que dit Pierre.
Dès lors, qu’ils s’abstiennent des souillures des idoles, de la débauche, des animaux étouffés et du sang (manger de la viande non cachérisée, consommer du sang et avoir des relations sexuelles pendant les règles).
En ce qui concerne les viandes impures citées dans la Torah et interdites à la consommation pour les Israélites, pas un seul verset de la Brit Ha’Hadasha ne dit que les Goyim appartenant au Seigneur Yeshoua doivent s’en abstenir. Il semblerait, contre toute logique humaine, que cela soit réservé aux Israélites seuls.
- 1 Tim. 4 : 4 : « Car tout ce que D.ieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâce ». (Retenons que cette épître est adressée aux Goyim).
- 1 Cor. 10 : 25 : « Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ». (Passage également adressé à des Goyim, chez lesquels les boucheries contenaient des viandes impures comme le cochon, et pas seulement des viandes sacrifiées aux idoles, comme le contexte le précise. Ce passage ne concerne pas les Israélites).
Selon la Nouvelle Alliance (Brit Ha’hadasha), on ne peut donc pas dire à un Goy né de nouveau de manger des viandes pures uniquement (même si on peut le lui conseiller pour sa santé, ce qui est un point de vue humain uniquement, les viandes impures étant issues d’animaux que D.ieu a créés pour nettoyer la planète de ses déchets et qui sont pleines de toxines). On ne peut pas non plus lui dire de consommer uniquement des viandes impures, parce qu’il est goy, mais il a le droit de manger des viandes pures s’il le souhaite. Chacun doit agir dans ce domaine selon sa conscience. En effet, la Parole ne dit rien à ce sujet, comme je l’ai dit plus haut, dans la Nouvelle Alliance.
Pour revenir sur le terme « impur » (« tamé » en hébreu), il faut considérer que ce mot n’a pas dans la Torah le même sens que celui qu’on lui donne parmi les Goyim.
Par exemple, une femme qui a ses règles est considérée comme impure. Un contact physique quel qu’il soit avec elle, selon la Torah, rend un sacrificateur impropre à pratiquer un sacrifice. Il a donc besoin de se purifier.
Ce n’est pas pour autant que la femme est impure, comme le serait une débauchée, ou une prostituée. L’impureté est donc considérée dans la loi comme un état qui est en opposition à la sainteté de YHWH et du Temple. Il ne s’agit pas de saleté ni de matière répugnante (comme la chair du porc), mais on parle de quelque chose d’impur chaque fois que s’arrête le processus qui développe la vie selon la sainteté de YHWH.
Si nous suivons les conseils décrits dans l’article de Rencontrer Dieu, il faudrait donc appliquer également cette règle (dès qu’un contact physique inattendu avec un femme se produit, un homme devrait automatiquement se rendre au Mikvé pour se purifier. Et quant aux femmes chrétiennes, après leurs règles, ou après avoir accouché, elles devraient également se rendre au Mikvé avant de reprendre des relations sexuelles avec leurs maris). Bien d’autres commandements seraient dès lors obligatoires pour chaque croyant en Yeshoua et leur rendrait la vie impossible, comme Pierre le dit lui-même dans Actes 15 : 10.
Cela semble-t-il correspondre à ce que la Brit Ha’Hadasha nous enseigne ? La loi accomplie en Yeshoua n’est-elle pas une loi qui transcende ces choses en nous conduisant à la sainteté par la grâce, sans devoir passer par toutes ces règles qui, même si elles sont un pédagogue, ne doivent pas pour autant devenir pour nous des fardeaux sans lesquels nous ne pourrions pas accéder à la sanctification ?
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L’ARTICLE DE Thomas / Rencontrer Dieu
Les Véritables Fruits du faux prophète face à la Torah du Dieu d’Israël – Paracha Reeh & Chofetim (Deutéronome 11.26 à 21.9)
Très chers toutes et tous, je vous écris avec une certaine solennité et gravité dans la crainte et des tremblements tant l’article que je m’apprête ici à vous partager est important, majeur, capital et fondamental, surtout au vue des temps dans lesquels nous sommes, où toutes sortes de prédictions, de prophéties, de faux enseignements, d’apostasie, de manipulation et autres malfaisance s’entremêlent pour troubler, séduire et égarer le plus grand nombre.
L’article est long mais je vous demanderais de bien le lire jusqu’au bout et avec concentration et dans la prière. Il traite des faux prophètes selon ce que dit non pas moi mais la Torah de Dieu. Effectivement, le sujet a été abordé et étudié lors des deux avant dernières études de la Torah effectuées les shabbat du 15 et 22 août 2015. Je me devais de vous en partager le fruit et ne pas taire la Vérité divine.
Exactement comme l’a annoncé notre Maître et Saveur : « Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. » (Matthieu 10:21)
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